Je me suis lancée dans ce livre sans savoir ce qu'il contenait ; la 4ème de couverture ne comportait que les premières lignes du roman. J'ai été surprise car je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire. C'est un récit aux multiples rebondissements inattendus. Les personnages sont attachants et plein d'humour. J'ai trouvé le premier tiers de l'histoire un peu lourd mais la fin est satisfaisante.
Commenter  J’apprécie         10
Comme tous les romans de Catherine cookson j'ai adoré, une belle intrigue de l'amour du suspens
Commenter  J’apprécie         00
Son père préférait les demeures de modestes proportions, de craintes de se voir éconduire par un domestique. Les faits avaient prouvé qu’il ne se trompait pas. Le perron s’était avéré le lieu le plus favorable aux transactions, car la maîtresse de maison pouvait à la fois se défaire de ses anciens effets tout en montrant aux voisines qu’elle avait les moyens de les remplacer.
- On ne fait jamais la vaisselle dans cette baraque, tu ne le savais pas ? On souffle juste sur les assiettes.
Un large sourire illumina les traits de Millie.
- Oh, Ben, tu me taquines encore, n’est-ce pas ?
- Eh bien, tu sembles bien t’y connaître en plaisanteries, jeune madame. Bon, tu n’as qu’à aller mettre ton assiette dans l’évier. Seigneur, j’allais oublier : ta fourchette aussi. Et ton couteau, naturellement.
- Tu as deux visages Aggie. Le premier est injuste, amer comme le fiel.
- Parle-moi plutôt du second.
- Je commence à me demander s’il existe vraiment.
- Je n’oublierai jamais ce que tu as fait pour moi, Aggie. Depuis que je te connais, je ne t’ai jamais souhaité de mal. Au contraire, je ne t’ai voulu que du bien. Mais en ce moment même, je ne sais pas ce qui me retient d’écraser mon poing sur ta figure. Oh, pas parce que tu as deviné mes sentiments vis-à-vis de Millie, non. Tu m’as humilié. Aujourd’hui, grâce à toi, je me sens plus bas que terre.
- On ne peut pas lui dire merci, hein ? Elle n’accepte aucune marque d’affection ?
Ben lui enlaça les épaules, puis, se rappelant combien avait couté la robe, il retira rapidement son bras.
- Ne t’inquiète pas, répondit-il doucement. C’est sa façon de se protéger. Si elle était restée une minute de plus, elle aurait fondu en larmes. Tu n’as donc pas compris que tu es tout pour elle ? Tout : le soleil qui se lève chaque matin, la lune qui règne au firmament de la nuit, chaque chose qui existe entre eux dans l’univers…
Millie lui sourit.
- Comme c’est bien dit. Tu l’as lu quelque part ?
- Non. C’est sorti de mon esprit.