Si l'écrivain a tous les droits et si Cooper les prend tous, le lecteur, lui, a le droit de haïr.
"
Frisk" est une descente dans un enfer absolu que même
Sade n'a pas réalisée, dans la mesure où
Sade, c'est du grand-guignol et qu'on n'y croit pas.
Là, le livre a la saveur immonde du réel - même si c'est un roman, et un roman dans le roman. C'est une passion au sens étymologique du terme ; une horreur christique (d'où le 0,5).
Mais les limites ne se franchissent pas impunément, même au nom de leur (af)franchissement. Si la littérature est essentiellement métaphore, alors "
Frisk" n'en est pas.