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14-18 tome 4 sur 10
EAN : 9782756078649
Delcourt (07/10/2015)
4.07/5   54 notes
Résumé :
De retour dune escapade, à la recherche du « repos du guerrier », Arsène et Jacques dépassent leurs lignes et tombent par hasard sur la tranchée ennemie faisant face à la leur. À leur grand étonnement, elle est déserte. Prévenu, le commandement ordonne une incursion par voie de tunnel. Pierre et Jules, désignés pour cette mission, découvrent au cours de leur progression un étrange objet cylindrique
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Dans ce tome, l'horreur de la guerre continue de faire des ravages. Sur les champs de bataille, avec l'attente et les conditions de vie insupportables dans les tranchées, puis avec la menace de l'emploi de gaz de combat pour neutraliser ces hommes retranchés. Dans les familles, où la violence de la guerre se fait aussi sentir, parfois jusque dans les chairs...
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Bon, alors reprenons...
Désolé, mais :
- Que deux soldats s'esbignent pour aller aux putes à l'arrière, passe encore... Mais qu'ils se perdent en chemin au retour pour se retrouver dans une tranchée boche, en avril 1915, c'est impossible. Il y avait un truc entre les deux lignes intitulé le no man's land, on ne pouvait "pas trop" le traverser sans s'en rendre compte.
- Non, des biffins ne pouvaient pas s'improviser sapeurs mineurs. Creuser des mines était le boulot des sapeurs du génie, qui quelquefois demandaient l'aide des biffins, mais très encadrée.
- Non, on ne creusait pas une sape pour aller faire coucou aux boches dans leur tranchée, c'est totalement ridicule. Ils s'en seraient rendus compte bien avant qu'elle soit terminée et le comité d'accueil aurait été peu sympathique. Les sapes servaient à faire sauter les tranchées adverses, rien d'autre. Si on avait un doute sur l'occupation de la tranchée d'en face, on envoyait une "patrouille" (en fait, une reconnaissance) de nuit.
- Non, un lieutenant n'aurait jamais laissé une telle latitude d'action à un simple caporal.
Quant à l'attaque au gaz proprement dite, encore un beau deus ex machina avec des lunettes de moto et une "solution" qui leur tombe dans les mains comme par magie alors que personne n'a encore connu d'attaque au dichlore et qu'aucun d'entre eux n'est chimiste.
Vraiment, heureusement que le dessin tient la route, car cette série est un désastre historique. À mettre dans le même panier qu'Ambulance 13 et que Cris de Laurent Gaudé, un bouquin qui est maintenant abondamment lu en classe par les lycéens, avec la complicité coupable de l'éduc nat.
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La guerre des tranchées a véritablement commencé, et le cauchemar que vit nos huit amis ne fait que s'amplifier. L'horreur de la guerre les imprègne et ne les quitte pas. Alors qu'ils n'ont pas encore tout vu. Nous sommes en avril 1915 et une arme terrifiante va faire son apparition : les gaz de combat...

Avec ce tome nous plongeons véritablement dans l'horreur des tranchées, dans les conditions de vie insoutenable de nos poilus.
Les couvertures ont toujours été des "photos de famille" ou notre groupe de poilus posaient le visage encore souriant. Mais là les sourires sont remplacés par la peur ou la résignation. La pose par le combat.
Tout dans ce tome est plus noir, jusqu'aux retrouvailles de nos couples pendant leur permission où Denis va sévèrement corriger Gigi pour son adultère.
Un petit détail m'a quand même chiffonné au début de l'histoire. A la fin du tome 3 Armand rend ses galons de caporal pour redevenir simple soldat. Et là nous le retrouvons toujours caporal comme si de rien n'était.
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Nos huit poilus sont maintenant dans les tranchées et se retrouvent aux prises avec les très redoutables gaz moutardes.
Les tensions continuent de grandir et les personnalités s'affinent de plus en plus.
Petit à petit, un tome après l'autre, nous découvrons ce que sont devenus les protagonistes après le conflit...j'ai hâte d'en savoir plus.
Petite mention pour l'illustration de la page 9 qui m'a littéralement glacé les sangs.
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La guerre rend fou ces huit jeunes gens partis de leur village. Jacques a exposé les dessins de Jules nu, crayonnés par Maurice. Dans ce milieu viril, les fantasmes inavoués de Maurice conduisent à des règlements de compte. Denis en profite pour s'attaquer à Jacques, qui aurait profité de l'infidélité de sa femme.
Telle est la situation au début de ce tome, où au travers d'un aller-retour dans le temps, on devine que la suite de l'histoire du cocu va mal tourner. Autour de ces vilaines histoires du village, l'histoire va surtout se concentrer sur l'usage en avril 1915 sur le front belge, en violation des traités internationaux signés en 1899, de gaz de combat par les troupes allemandes.
Les poux et la bêtise des gradés sont toujours là. L'angoisse des troufions semble sans fin.
Cette série est décidément très bien conçue.
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critiques presse (2)
BDGest
10 novembre 2015
Cet épisode, qui évite la caricature des personnages et du premier conflit mondial, est une réussite.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
14 octobre 2015
Un excellent épisode guerrier qui relate avec beaucoup de discernement et de justesse le cauchemar que pouvaient vivre nos courageux poilus dans les sinistres tranchées du front.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
L'hiver qui vient de se terminer a été épouvantable, et je ne parle pas seulement des conditions météorologiques. La boue nous étouffe. La faim nous dévore. Les poux nous saignent. Les rats nous guettent. Le froid nous abrutit. L'ennui nous torture. La peur nous liquéfie. Cette situation absurde et sans issue nous gangrène l'esprit et annihile lentement les contours de notre humanité. La guerre fait de nous des bêtes, ou plus exactement des créatures abjectes.

Page 10
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La boue nous étouffe. La faim nous dévore. les poux nous saignent. Les rats nous guettent. Le froid nous abrutit. L'ennui nous torture. La peur nous liquéfie. Cette situation absurde et sans issue nous gangrène l'esprit et annihile lentement les contours de notre humanité. La guerre fait de nous des bêtes. Ou plus exactement des créatures abjectes.
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- Ils sont français, comme nous... Ils ont des ordres, comme nous... Ces planqués sont pires que les Alboches ! Pires que des rats !
- Ils sont pas là pour combattre... Ils sont là pour nous pourrir la vie ! Comme si on pouvait pas tirer un coup sans que ça défrise le maréchal !
- Ils font leur boulot...
- Un boulot de salopards !

Page 22
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Cette situation absurde et sans issue nous gangrène l’esprit et annihile lentement les contours de notre humanité.
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J'ai pensé un temps en finir pour de bon, mais ton image ainsi que celle de mon frère Albert m'ont dissuadé de passer à l'acte... à moins que je ne sois tout simplement trop lâche pour presser la détente contre moi-même. L'idée de la mort, pourtant, ne nous quitte pas d'une semelle. Elle semble incrustée dans chacun de nos gestes, dans chacun de nos pas. Elle nous accompagne. Elle nous nargue. Chacune de nos paroles est imprégnée d'un relent de charogne.
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