Séraphin Cantarel, tome 2 : Saint Michel, priez pour eux !

Une nouvelle aventure du conservateur en chef Séraphin Cantarel qui nous emmène cette fois au Mont Saint Michel, le récit débute par le repérage en hélicoptère de la baie entourant le mont, en effet nous sommes en 1978 et la marée noire provoquée par l'Amoco Cadiz en mars de cette année risque de compromettre le classement Du Mont au patrimoine de l'Unesco. Séraphin Cantarel contourne le mont pour un repérage lorsque le corps d'un moine est aperçu sur le sable, une nouvelle enquête commence pour Séraphin et son assistant Théodore. Une enquête qui va également tourné autour d'une toile d'Eugène Boudin alors qu'un certain Edouard Bronstein affirme que cette toile appartenait à ses ancêtres.
Deuxième enquête tirée des roman de Jean-Pierre Alaux, celle-ci nous emmène sur le mont Saint-Michel haut lieu touristique français, alors qu'un meurtre vient d'être commis sur un moine inconnu, le mystère entourant cette fameuse toile d'Eugène Boudin est très intéressant apportant intrigue et rebondissements. Une belle enquête dans un lieu magnifique que l'on découvre grâce aux dessins très détaillés (sacré boulot !) et à Séraphin dont le flegme me rappelle quelqu'un, je donne un avis favorable à cet opus bien meilleur que le précédent Avis de tempête sur Cordouan.

Avril 1978. La mission de Séraphin Cantarel, conservateur en chef des Monuments français, le mène au mont Saint-Michel. Au moment où il tente d'évaluer le risque de la marée noire de l'Amoco Cadiz sur le monument et l'échec d'un éventuel classement à l'UNESCO, Séraphin découvre une histoire de tableau très mystérieuse. A cela s'ajoute le cadavre d'un moine découvert dans la baie…
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Adapté d'un roman de Jean-Pierre Allaux, cette BD est le deuxième tome consacré au personnage de ce conservateur-détective. Nous replongeons ainsi dans les années 1970 et l'ambiance est soignée. La rigueur de Séraphin contraste avec la légèreté de son assistant. le duo fonctionne très bien mais le scénario en passant de l'intrigue des meurtres à celle des tableaux dilue trop le rythme. Mais le soin apporté aux reconstitutions du monument est réussi et n'alourdit pas la construction originelle de cette histoire. La mise en scène et les illustrations sont très influencées par l'ambiance du Mont Saint Michel et cela donne une ampleur incroyable aux planches.
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