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EAN : 9782290338223
382 pages
J'ai lu (01/09/2004)
3.71/5   102 notes
Résumé :
Se réconcilier avec soi-même. Qui n'a jamais ressenti l'impression d'abriter un vide presque palpable, une indéfinissable sensation de mal-être ? Dans ces cas-là, la tentation est souvent grande d'endosser le costume de victime et de faire porter la faute de notre malaise aux autres.En s'appuyant sur le mythe d'Isis et Osiris, Guy Corneau nous montre que nous sommes généralement nos propres bourreaux, souvent par souci de nous constituer une personnalité factice. Il... >Voir plus
Que lire après Victime des autres, bourreau de soi-mêmeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Un livre à lire quand on a déjà pénétré "dans la caverne du dragon" et qu'on s'est déjà au moins un peu fritté avec lui, et que j'ai lu il y a quelques années.
Il demande une connaissance au moins superficielle du mythe d'Isis et Osiris, (incluant Seth, bien sûr), sinon on peut facilement être perdu par la référence (aller lire le mythe sur internet avant de commencer le livre).
Comme j'ai une passion pour l'Egypte ancienne depuis l'adolescence et que j'en suis "imprégnée", ça ne m'a bien sûr posé aucun problème, et j'ai retrouvé beaucoup de mon propre parcours dans ce livre. Je pense même qu'aujourd'hui, si je le relisais, j'y reconnaîtrais encore plus de choses, car toute la partie finale m'avait un peu échappé à l'époque.
Bref, c'est un bon résumé du travail psychologique, qui explique bien qu'il ne faut pas s'attendre à ce que ce soit facile et "vite fait", mais, bien au contraire, que c'est un combat très difficile auquel on va volontairement et jusqu'au bout si on veut vraiment s'en sortir...
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Ce livre est juste, l'auteur nous renvoie directement à nous-même et à personne d'autre. Finalement, c'est plutôt rassurant ou pas.
Sommes-nous l'ennemi de nous-même ? Sommes-nous capable de comprendre ce que nous attendons de nous ? Ce livre ouvre des pistes, ne donne aucune réponse. Ce n'est pas le but. Chacun doit apprendre à ETRE sans s'occuper des normes qui font qu'on pense que nous sommes.
La résilience, terme moderne, doit se vivre de l'intérieur plutôt que d'être compris, intellectuellement, tel un concept abstrait que l'on espère matérialiser.
Ce livre doit être lu après un travail sur soi déjà entamé. Si on lit ce genre de bouquin sans avoir déjà compris le schéma basique de nos comportements, on risque bien de passer à côté de l'essentiel : accepter notre condition d'Etre humain, sur une terre, sans mode d'emploi, et qui n'a comme boussole que son coeur et son esprit à développer.
Quant à l'écriture de l'auteur pour amener l'étincelle, il faut l'essayer pour découvrir si elle nous parle ou pas, je n'ai pas de conseil à donner car chacun à ses propres affinités avec l'écriture.
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J'ai rarement lu de livre aussi clair dans la description de notre propre tendance à nous dévaloriser ! Je trouve que le propos est clair, souvent pertinent, révèle nos propres freins à l'épanouissement sans jamais alourdir la lecture sur un sujet par ailleurs complexe. Mais selon moi l'auteur s'en sort très bien, il nous explique comment ces mécanismes dévalorisants se mettent en place et peuvent nous entraver dans notre vie quotidienne, une belle lecture, agréable et prégnante.
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Déçue par ce livre de psychologie un peu trop ésotérique à mon goût..
La référence constante au mythe égyptien d'Isis et Osiris pour expliquer les rôles de victime et de bourreau ne m'a pas convaincu..
Ou bien je n'ai pas tout bien compris n'ayant pas de bases suffisantes en mythologie.
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Un livre très juste dans l'analyse de fonctionnements très humains, la place à laquelle on se met soi-même, la recherche de boucs émissaires, etc... le parallèle avec le mythe égyptien d'Isis et Osiris est bien vu, et tout à fait clair même pour les profanes dans ce domaine.
Un excellent livre de développement personnel. Guy Corneau fait également partie de ces auteurs dont les livres m'ont pas mal aidée et accompagnée utilement pendant tout mon travail psy.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
C’est le moment de sortir votre deuxième arme : le discernement. Vous devez vous asseoir pour réfléchir et retrouver le sens de votre démarche. Voyant que vous êtes assis à ne rien faire, les fantômes du passé ne manqueront pas de venir vous visiter. Votre enfance et votre age adulte vous reviendront. Le rapport avec vos parents refera surface. Vous constaterez combien ceux-ci vous ont fait souffrir et vous serez tenté de rejeter sur eux toute la responsabilité de vos malheurs, les utilisant comme boucs émissaires. C’est l’option du blâme.
Certes, elle vous décharge de toute responsabilité mais elle vous garde victime des autres, et du dragon.
L’option est séduisante ; il faut donc posséder un couteau bien aiguisé pour trancher dans l’illusion. Nombre de chevaliers quittent le champ de bataille après cet examen de conscience qui les a fait conclure que leurs conditionnements relevaient de la responsabilité des autres.
Vous pouvez effectivement quitter le terrain sur le champ et vous satisfaire de ce constat : vous n’êtes ni si méchant ni si ingrat, il y en a des pires, et, tout compte fait, vous vous en êtes plutôt bien tiré.
C’est à ce moment précis que des bruits étranges montent d’on ne sait où. Le dragon se tord de rire. Il se moque ouvertement de vous. Vous croyez l’avoir vaincu alors que le face à face n’a pas encore eu lieu. Somme toute, vous avez été une proie facile.
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Cela me conduit à préciser qu'il est très important de ne pas confondre bien-être et bonheur. Le bien-être résulte de la satisfaction des besoins. Pourtant, on peut se poser la question suivante : s'agit-il véritablement d'une satisfaction ou plutôt d'une absence d'insatisfaction ? Par exemple : vous rencontrez un homme ou une femme qui se révèle être une véritable bombe sexuelle. Tous vos besoins de sensualité s'en trouvent comblés et vous pensez avoir atteint le septième ciel. Combien de temps croyez-vous qu'un tel paradis saura vous rassasier sans vous lasser ? Vous venez d'acheter la voiture de vos rêves... Combien de temps durera la lune de miel ? En fait, la satisfaction des besoins n'entraîne pas le bonheur, mais plutôt un bien-être qu'il faudrait interroger : es-tu bonheur véritable ou éloignement temporaire du malheur ?
Si l'on s'attache trop à nos bien-être passagers, ils risquent de nous garder prisonniers de nos personnages et d'empêcher la satisfaction des grands élans qui, eux, sont porteurs de bonheur. C'est d'ailleurs un point qui apparaît dans la lettre mentionnée plus haut. Son auteur nous dit en clair que, lorsqu'elle est dans un processus de créativité, elle ne voit plus le temps passer, qu'elle se sent remplie. Elle ne souffre pas alors de son vide habituel. Elle est nourrie par la vibration créatrice.
Les grands élans favorisent le bonheur parce qu'ils sont porteurs de représentations qui donnent du sens et qui permettent de tolérer l'angoisse, les difficultés et même la non-satisfaction de certains besoins. Même la frustration de besoins fondamentaux comme la nourriture ou le gîte peuvent être transcendés, Nombreux sont ceux qui ont su sacrifier la satisfaction immédiate de leurs besoins pour s'inscrire dans la poursuite du sublime. Qu'il s'agisse d'artistes, de pacifistes ou de mystiques, la quête de l'idéal permet souvent d'atteindre le bonheur là où la satisfaction des besoins ne le peut pas. Mieux, la poursuite de cet idéal permet l'expérience de joies très intenses qui transforment l'être au mépris de la satisfaction de certains besoins, et même dans la privation de certaines satisfactions,
L'exemple de Bernard Voyer parlant de l'Everest me revient à l'esprit à nouveau. Que de privations endurées et de frustrations ressenties pour quelques minutes à peine de joie sur le toit du monde ! Pourtant, cette joie est la marque d'un triomphe, non seulement sur une montagne, mais sur la tyrannie des besoins personnels. Citons d'autres exemples : Mère Teresa en Inde, l'abbé Pierre en France, ou Nelson Mandela en Afrique du Sud
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Le dragon se mobilise dès que vous entreprenez votre recherche. Il va dresser devant sa caverne un grand miroir et le tourner contre vous. Ce miroir a la propriété d’être recouvert d’une sorte de brouillard qui confond les assaillants. Voici la première épreuve. En approchant de la caverne vous ne verrez rien d’autre que vous-même et vous vous demanderez ce que vous êtes venu faire là.
Tout à coup, la nature même du problème auquel vous vouliez vous attaquer vous échappera. Comme lorsqu’on va chez le médecin et que, une fois sur place, on n'a plus mal.
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Pour parler plus légèrement de ce combat entre l’ombre et la lumière, j’ai eu l’idée de composer un conte, un conte avec un dragon qui garde un trésor. Le dragon représente la personnalité. Le trésor représente l’individualité retrouvée. Et le héros représente le Disciple de la vie déterminé à sortir de son ignorance. Vu sous un autre angle, nous pourrions dire que le trésor symbolise l’autonomie de l’être et que le dragon incarne les épreuves de la vie qui doivent être affrontées pour entrer en possession de la richesse qu’est sa liberté.

Il faut d’abord savoir que le dragon a derrière lui des siècles d’expérience. Peu d’êtres lui ont échappé véritablement. Il se moque des armes modernes. Vous pouvez faire sauter sa caverne à coups de missiles ou lui trancher la tête à l’arme automatique ; ce sont des solutions temporaires. Un jour ou l’autre, vous trouverez une queue de dragon dans un placard oublié. Rien ne sert de courir, il ira toujours où vous allez puisqu’il est en vous-même.

Pour qu’il accepte de libérer ses victimes, on doit l’affronter en combat singulier, au corps à corps. Il faudra foncer sans crainte d’y perdre des plumes, sans peur d’avoir peur.
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Vous verrez votre lâcheté, votre hypocrisie, vos manipulations, vos jugements impitoyables. Vous prendrez conscience de votre complaisance et de votre rage. Votre amour de la guerre, votre jouissance dans la maladie, votre capacité de tuer, votre vide, votre haine, votre exhibitionnisme, votre égocentrisme, vous verrez tout ce que vous avez toujours souhaité que les autres voient en eux… et ne voient jamais chez vous. Certains jours, il vous semblera frôler la folie. La fibre même de votre être sera défaite à force d’avancer dans cette chaleur froide, dans cette humidité sèche, dans cette puanteur parfumée. Jusqu’à ce que, épuisé, vous déclariez forfait. Jusqu’à ce que vous abandonniez toutes vos postures, et le courage, et la détermination, et la persévérance, et la bougie et tout ce que vous avez appris.
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