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Judy Hammer et Andy Brazil tome 2 sur 3

Jean Esch (Traducteur)
EAN : 9782253171409
415 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.12/5   241 notes
Résumé :
Judy Hammer, ex-responsable de la police de Charlotte, et ses adjoints Andy Brazil et Virginia West, sont nommés au même poste pour un an à Richmond, Virginie.
Autrement dit, dans le Sud, où la ségrégation n'est pas encore un mauvais souvenir. Leur mission : rétablir l'ordre et neutraliser les gangs, en particulier les Piranhas, une bande de très jeunes délinquants qui n'hésitent pas à tuer pour quelques dollars.
L'enquête et la traque de Smoke, le plu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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La cheffe Judy Hammer a été mutée à Richmond ( Virginie ) et a pu amener ses collaborateurs favoris : Virginia West et Andy Brazil.
Ils ont pour mission : réorganiser la police qui est corrompue et récalcitrante, lutter contre la criminalité croissante en particulier celle des jeunes criminels soumis à la loi des gangs, braver les mentalités racistes et féroces.
Patricia Cornwell ( que je découvre dans ce polar urbain ) met l'accent en 415 pages sur la sociologie de cette ville du Sud des US, sur les travers d'une société à la dérive.
Mais, il y a beaucoup de déplacements en 4*4 et autres voitures luxueuses , beaucoup d'armes chez les particuliers, beaucoup d'animaux de compagnie auprès des protagonistes, beaucoup trop d'échanges d'appels, signalements et autres entre les différents policiers, beaucoup de journalistes opportunistes qui gravitent autour des politiques et autour des responsables de l'ordre et, de ce fait : il y a trop de longueurs qui n'apportent rien aux enquêtes !
En bref : ce roman se présente comme le scénario d'une série TV et/ou Netflix tant l'habillage des faits tend à occulter les actes criminels et à "emballer " les procédures.
Il y a cependant, un jeune garçon Weed Gardener qui retient l'attention car il est l'esclave de Smoke : un psychopathe chef du gang des Piranhas, il lui a tatoué un chiffre sur la peau et le martyrise pour qu'il aille vandaliser une statue célèbre dans un cimetière. Weed va être obligé de rater des heures de cours, sa prestation à la fanfare et vivre dans la peur de se faire tuer par Smoke et sa bande de tarés ! Heureusement, Andy va le protéger et tenter de lui éviter la prison !
Bien sur, vous ne saurez pas qui a tué la vieille Mlle Sink de 3 balles dans le crâne, ni qui a piraté l'ordinateur de la police mais vous irez à la parade des Azalées !
Un roman policier très U.S et particulièrement dominé par un surplus de détails inutiles !
L.C thématique d'octobre 2022 : une enquêtrice.
Challenge ABC 2022/2023.
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Il s'agit de la suite de la ville des frelons. Nous retrouvons les mêmes héros à Richmond cette fois-ci : Judy Hammer y a été mutée, et ses deux acolytes Virginia et Andy ont désiré la suivre. Tout est à recommencer pour eux trois : ils doivent faire leurs preuves alors que leur réputation était bien établie à Charlotte. Judy a un an pour faire baisser la criminalité et redonner confiance à la population. Leurs collègues ne les apprécient pas , pensant que "ceux de Charlotte" viennent, plein de prétention, leur apporter "la bonne parole" et des solutions qu'ils pourraient sans aucun doute trouver seuls...

Contrairement à ce que laisse entendre la quatrième de couverture, c'est Virginia qui est au 1er plan dans le roman précédent. Effectiment, ici, Judy Hammer occupe le devant de la scène. Encore une femme forte, déterminée, droite et sincère. Son mari est décédé dans le tome précédent, elle est désormais seule avec son chien (qui occupe une place un peu particulière dans le roman, comme le chat de Virginia dans La ville des Frelons).

Le regard toujours aussi lucide de l'auteure sur la police (composée d'êtres humains et donc faillibles), celui de la population sur les forces de l'ordre (de désenchantés à haineux) fait un constat triste des relations humaines. Les "puissants", s'ils ne sont pas tous pourris jusqu'à l'os par l'argent et le pouvoir, sont pour la plupart surtout préoccupés par leur réputation, la publicité, une future réélection, plutôt que par le souci d'efficacité ou les responsabilités qui leur incombe...

Patricia Cornwell a une façon bien particulière de faire s'imbriquer les évènements qui m'a plu dès le roman précédent, et que j'ai retrouvé ici avec plaisir. Les personnages se croisent, les situations convergent, jusqu'au point culminant de l'intrigue.

Une chose m'a particulièrement choqué : le rapport aux armes des américains. Dans ces régions où elles sont en vente libre (ici , "une seule" par mois...), elles font partie de la panoplie indispensable de l'Honnête Citoyen et on les désire comme une belle voiture ou une robe de créateur... Dans ces régions où les superstitions, les croyances politiques quasiment ésotériques, du patriotisme confinant au fanatisme, la nostalgie de "Sudisme", la méfiance envers le voisin, envers les forces de police, l'Etranger, le Terrorime, les microbes, les aliens,les complots...Tout cela forme une poudrière terrifiante mâtinée de misère sociale et/ou intellectuelle sur laquelle grandissent des enfants a-culturés dont les parents n'ont plus le temps d'être présents pour transmettre des valeurs.
Une image des Etats Unis qui est inquiétante, et me renvoie aux premiers romans noirs américains.
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La ville des Frelons était noir, violent, drôle & féministe. La Griffe du Sud est une suite un peu moins réussie mais avec toujours cette même description. le roman part dans tous les sens, les intrigues s'entremêlent, nous perdent, se délient, se retrouvent dans un melting-pot de tensions dramatiques. Mais Cornwell se sent, comme à son habitude, de nous abreuvoir de détails techniques, d'intitulés d'armes à feu, qui épuisent l'esprit et n'apportent pas grand chose aux néophytes. le trio d'héros laisse souvent la place à des personnages secondaires un peu moins intéressant. Derrière de trop nombreux passages sans intérêt, derrière des facilités romancées, une écriture très américanisée difficilement traduisible en français, La griffe du Sud laisse une empreinte amère. Voici un portrait d'une jeunesse abandonnée, en proie au harcèlement, à la critique facile & au choc des générations. Une jeunesse relayée sur le bas côté, sans promesse d'avenir, sans écoute, sans référent adulte. Ecrit dans les années 90, on peut dire que ce roman était un peu en avance sur son temps ou que le cycle est sans fin.
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Ce livre m'a été offert. Je lis depuis un bon moment les aventures de Kay Scarpetta et les derniers romans ont été très pénibles à terminer. Vu la quatrième de couverture je n'aurais sans doute pas acheté ce bouquin et c'est donc à contre-coeur que j'ai démarré la lecture…

Finalement, au fur et à mesure que j'avançai dans la lecture, j'ai de plus en plus apprécié. Rien à voir avec les aventures de Scarpetta, ni même oserais-je dire avec Patricia Cornwell. A croire qu'il s'agit d'auteures différentes !

Il s'agit ici des aventures de Judy Hammer et Andy Brazil, « série » parallèle à Scarpetta, et ce roman date de 1999. Je le classerais dans les Policiers, pas dans les Thrillers. C'est gentillet, pas palpitant.

J'ai passé un bon moment et le note à 3,5.
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La cheffe Judy Hammer a été mutée à Richmond pour y réorganiser la police et combattre le crime et elle a emmené dans son sillage ses deux acolytes Virginia West et le jeune Andy Brazil. Et c'est un plaisir de retrouver ces trois sympathiques protagonistes !
Ce roman policier ressemble beaucoup au 1er tome nommé « La ville des frelons » donc une nouvelle fois me voilà plongée dans le quotidien des flics de rue avec entre autres leurs états d'âme. du coup, se côtoient beaucoup de personnages et donc d'intrigues, ce qui n'est pas toujours évident de s'y retrouver mais au moins je ne me suis pas ennuyée et le tout est cohérent et s'imbrique parfaitement.
Par contre, l'auteur accentue un peu trop le trait sur une société qui part complètement à vau l'eau laissant peu de place à une amélioration future possible mais le petit plus reste cette pointe d'humour qui n'est pas pour me déplaire (mention à Weed !).
En tout cas, ce 2nd opus ne m'a pas déçu et je trouve qu'il porte un regard bien désabusé sur le genre humain et lucide sur les problèmes toujours actuels rencontrés par la police (violence, incivilité, racisme…).
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
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- Deux présidents et cinq gouverneurs reposent ici, prêchait Lelia. Sans oublier également, les généraux de brigade Armistead, Gracie, Gregg, Morgan, Paxton, Stafford et Hill.
- Hill était général de division fit remarquer avec affabilité, le lieutenant gouverneur Miller. Et tous les généraux que vous venez de citer n'ont été enterrés à Hollywood que pendant un certain laps de temps. Autrement dit, ils ne sont plus ici.
Lelia avait trouvé ces sept noms au dos d'une plaquette où figurait la liste de tous les généraux des États confédérés d'Amérique, et elle n'avait pas remarqué, ni compris la phrase entre parenthèse : inhumés pour un temps. De fait, c'est seulement à cet instant qu'elle comprit que son ancêtre supposé, le général Bull Paxton, faisait partie des sept héros de guerre dont les restes avaient été déménagés de ce cimetière. Mais Lelia refusait d'être contredite.
- Je crois que je suis dans la raison.
Elle gratifia le lieutenant gouverneur d'un sourire glacial.
- Non, je ne crois pas, répondit celui-ci d'une voix qui haussait le ton et ne trahissait de l'énervement que très rarement. Il y a vingt-cinq généraux à Hollywood, mais pas ces sept-là. Vous devriez peut-être vérifier dans votre plaquette.
- Quelle plaquette ?
- Celle que vous n'avez pas lue attentivement.
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Jefferson Davis portait une tenue de basketteur rouge et blanche. Le chapeau qu'il tenait dans la main avait été transformé en ballon de basket, même si ce ballon avait une forme bizarre. Sa peau avait été peinte en noir. Le socle de marbre sur lequel il trônait ressemblait maintenant à un parquet de gymnase.
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Niles courrait plus vite qu'elle ; il tourna dans le bureau de sa maîtresse et sauta sur l'étagère du haut de la bibliothèque, où il attendit, en agitant furieusement la queue. Sa maîtresse négocia le virage de manière moins gracieuse : elle se cogna la hanche dans l'encadrement de la porte et lâcha une nouvelle insulte.
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Vidéo de Patricia Cornwell
Vous l'attendiez, voici enfin le premier épisode du tout nouveau podcast des éditions du Masque : Conversation dans le noir. Chaque jeudi, nous vous proposerons une conversation téléphonique entre éditrice et auteure à écouter sur l'ensemble de nos réseaux sociaux. Dans ce premier épisode c'est Louise Mey qui ouvre le bal avec une conversation passionnante autour des femmes, de l'écriture et du militantisme en temps de confinement. Nous vous souhaitons une bonne écoute !
Extrait lu : https://fal.cn/extraitladeuxiemefemme
Oeuvres citées : Comtesse de Ségur Les quatre filles du docteur March - Louisa May Alcott Fred Vargas Série Kay Scarpetta - Patricia Cornwell Ecriture : Mémoires d'un métier - Stephen King
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche. Générique : Longing - Joachim Karud.
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