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Kay Scarpetta, agent du FBI tome 13 sur 26
EAN : 9782253114147
540 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.49/5   333 notes
Résumé :
Le docteur Kay Scarpetta s’est installée en Floride. Elle a quitté la médecine légale institutionnelle pour l’expertise privée. Pourtant, elle va devoir revenir dans cette ville de Richmond qui lui a tourné le dos cinq ans plus tôt.
Sur place, des surprises désagréables l’attendent. La démolition de ses anciens bureaux est presque achevée ; le médecin-légiste expert qui lui a succédé est un parfait incompétent ; son ancien assistant en chef est plongé dans de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Commencer un bouquin de plus de 500 pages quand on sait qu'on va recevoir d'autres livres à lire très vite n'est pas ce qu'il y a de plus malin, mais si j'ai eu envie d'en voir le bout rapidement, c'est pour une toute autre raison... Il y a les livres que l'on n'a pas envie de quitter, ceux que l'on n'arrive pas à lâcher... et ceux que l'on a hâte de finir pour pouvoir passer au suivant ! ... Vous l'aurez compris, « Signe suspect » est malheureusement tombé dans la dernière catégorie. Bon de toutes façons, quelqu'un l'avait déposé dans le hall de l'immeuble, je n'avais rien à perdre à le découvrir. Et puis, c'est une lecture de saison qui se passe en Décembre (mais pas à Noël).

Pourtant, s'il fallait comparer, il est à tous points de vue plus abouti que « La séquence des corps » que j'ai lu en Octobre. Certes, les deux livres partagent quelques travers, mais en version bien atténuée dans « Signe suspect ». Il y a bien des conversations décousues qui n'apportent rien à l'histoire, les personnages sont cette fois-ci tous sans exception l'inverse d'attachants... Mais, globalement, la narration tient la route. Une route encore un peu cahoteuse, mais à ce stade, il s'agit plus d'une caractéristique de la plume de l'autrice que d'un défaut inhérent au roman.

Là où le bât blesse davantage, c'est que ces 540 pages, il ne s'y passe rien ou presque. Les personnages piétinent pendant 90% du livre avant de décider de se bouger parce qu'ils n'ont rien de mieux à faire (et nous donc !), et les relations de tout ce petit monde prennent bien plus de place que la pseudo-enquête. D'ailleurs, nul suspense ici puisque l'on nous révèle l'identité du coupable quasi dès le départ. Normalement, tout l'intérêt de l'intrigue serait de suivre les enquêteurs jusqu'à ce qu'ils la découvrent, mais ici, il n'y a rien. C'est grâce au plus parfait hasard (et des erreurs grossières sans aucune justification) que le coupable est identifié, et après autant de longueurs d'un bout à l'autre, la conclusion plus qu'expédiée de l'histoire a de quoi frustrer. Si, encore, les liens familiaux, amicaux ou plus nébuleux entre les différents personnages étaient correctement exploités, à défaut d'être développés... mais non, on reste en surface tout du long.

Finalement, bien que davantage perfectible, « La séquence des corps » était meilleur, plus rythmé, plus approfondi, et surtout moins creux. Une chose est sûre cependant : peut-être, je dis bien peut-être, laisserai-je une troisième chance à Kay Scarpetta si quelqu'un abandonne une autre de ses aventures à ma portée, cependant, après deux lectures plus que mitigées, je n'irai clairement pas de moi-même en piocher une.
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Après des personnages en dérive, des personnages en rupture

Au tome précédent, nous avions un Benton que l'on croyait mort mais qui en fait était en fuite, Lucy qui montait une nouvelle société, Kay qui avait déménagé et Marino qui suivait. le moral n'était pas au beau fixe car tous faisait le deuil de quelque chose. On sentait le besoin de changement ne serai ce que pour les personnages car ils étaient au bout de leur évolution mais aussi pour nous lecteur parce qu'au bout de 12 tomes soyons honnêtes, on en était un peu venu à bout de leur environnement. L'occasion du treizième tome et le challenge de notre autrice était de bousculer tout ce beau monde. Et pour cela, elle a utilisé les grands moyens.

Tout d'abord, elle fait retourner Kay Scarpetta à ses lieux d'origines et va détruire le premier institut Médico légal qu'elle a dirigé. Ca c'est de la rupture ! Elle éloigne Lucy en la mettant en difficulté pour une histoire de coeur ce qui va rendre Benton impuissant à intervenir dans l'histoire. Kay Scarpetta et Pete Marino vont se retrouver dans une enquête dans leur ancien environnement mais sans les moyens d'action qu'ils avaient obtenu au fil de leur notoriété publique. Cela va aussi les éloigner des intrigues politiques que l'on a vécus les dix derniers tomes. Reste à savoir si ce duo fonctionne toujours.

Kay Scarpetta et Pete Marino, un duo toujours aussi explosif

La synergie entre Kay et Pete ne fonctionne que sur deux principes très stricts. Les deux doivent être en difficulté et dos au mur, au lieu de se défendre soit même, inversent leurs défenses : Pete Marino va donc montrer les dents devant ces hommes qui veulent porter préjudice à la réputation de Scarpetta, même si elle n'en a pas besoin et Kay va pointer les faiblesses de Marino et le forcer à surmonter ses peurs les plus viscérales. C'est une recette qu'on a exploré pendant des années et en enlevant tout l'historique des derniers tomes, Patricia Cornwell nous montre que ce duo a toujours autant de charme.

J'avoue que, personnellement, c'est un de mes couples littéraires préférés car c'est la première fois que je voyais en livre un duo masculin féminin aussi équilibré alors que, historiquement, Pete Marino est un macho quii donnerait presque envie de vomir. Quant à Kay Scarpetta, c'est la femme indépendante et carriériste presque cliché. Or, elle accepter parfois d'avoir besoin d'aide lorsque Marino est là et surtout quand il arrête de faire son mâle dominant. Et c'est ce duo originel qui retrouve toute sa saveur dans ce tome de rupture.

What's next ?

Benton et Kay se sont retrouvés. Lucy a résolu ses problèmes de coeur et Marino s'est fait plaisir en arrêtant le méchant. On peut se demander légitimement si on aura un prochain tome, maintenant que tout est détruit. Alors oui, maintenant, je sais que je n'en suis qu'à la moitié de l'aventure. (il y a 25 tomes parus à ce jour) mais je me souviens que ma maman, qui suivait tout à l'époque, a eu très peur pendant toute une année.

C'est surtout la fin d'un cycle et cela va ouvrir des tonnes de perspectives. Maintenant, je vois bien qu'heureusement que ce tome de rupture est paru. Patricia Cornwell a réellement voulu clôturer l'épisode de Richmond et j'ai envie de vous dire : tant mieux ! Si une ville s'est fermée aujourd'hui, c'est un tout un pays qui va s'ouvrir à nous. Nos personnages ont rompu leurs liens avec leurs passés et tout un éventail de rapports de force va s'ouvrir à nous. J'ai hâte de découvrir ce qui va leur arriver (en dehors de leur menace de mort habituelle bien entendu). Je vous donne rendez vous très très vite pour la suite car l'été arrivant veut bien entendu dire que la saison des Kay Scarpetta est ouverte !
Lien : https://labibliodekoko.com/2..
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C'est avec plaisir que l'on retrouve dans ce thriller les héros familiers de Patricia Cornwell que sont l'irascible Marino, la très sérieuse Kay Scarpetta, la fantasque Lucy et l'énigmatique Wesley Benton.
Cette fois, Kay Scarpetta est appelée à Richmond, ville dont elle a été proprement virée cinq ans plus tôt afin d'apporter son avis sur les conditions de la mort mystérieuse d'une jeune fille de bonne société.
Elle va se trouver confrontée à l'incompétence de son remplaçant médecin légiste, et devant une affaire politique que le flair de son fidèle Marino ne manque pas de relever.
Nos héros vont devoir se montrer particulièrement compétents, éviter les écueils placés sur leur chemin, composer avec l'esprit tortueux d'un mystérieux personnage qui sème sur son passage des traces à peine exploitables ou particulièrement trompeuses… Pour couronner le tout, la vie privée de Kay et Lucy compose un limon sur lequel va se façonner la vérité ultime.
Ce roman gagne en profondeur ce que Patricia Cornwell a perdu en dramatisation parfois excessive. Les personnages paraissent plus denses. Kay Scarpetta a abandonné sa cuisine italienne, c'est peut-être temporaire. Toutefois, elle nous dispense toujours de magnifiques leçons sur la société américaine et ses travers.

Michel Ange mai 2006
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Depuis « Postmortem », le premier roman de la série mettant en scène le personnage de Kay Scarpetta, publié en 1990, Patricia Cornwell s'impose comme une virtuose du roman policier. Avec « Signe suspect », le docteur Kay Scarpetta reprend du service.
Kay Scarpetta, auparavant chef renommée et incontestée de l'Etat de Virginie, où elle exerçait la médecine légale institutionnelle, est à présent expert en médecine légale en Floride. Elle est très étonnée d'être appelée à l'aide, cinq ans après avoir été licenciée, par son successeur, un incapable notoire, pour refaire ce qui semble n'être qu'une banale autopsie.

Avec l'aide de son fidèle adjoint Pete Marino, un inspecteur de police aux manières peu orthodoxes, elle mène l'enquête sur la mort d'une adolescente. Mais elle retrouve les mêmes éléments troublants sur le cadavre d'un chef de chantier, tué sur le lieu de son ancien laboratoire, détruit depuis son départ. Kay Scarpetta soupçonne bientôt un ancien employé de la morgue d'être impliqué dans les deux morts. Mais elle n'arrive pas à faire le lien entre les différents éléments et quand les sentiments viennent se mêler à l'enquête, rien ne se passe comme prévu.

Elle s'inquiète également pour sa nièce Lucy, agent du FBI, qui est victime d'un harceleur. La mère de la jeune fille accumule les mensonges tandis que son père fait l'objet d'une surveillance du FBI. Grâce à l'aide de Pete Marino, sur qui elle peut toujours compter, elle va se charger de faire éclater la vérité.
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Je reste sur ma faim ! L'intrigue en elle-même est intéressante mais manque de texture. Elle traîne en longueur et le dénouement est du coup trop expéditif à mon goût. Certains personnages notamment le tueur manquent de substance.
J'espère que le prochain livre de Patricia Cornwell que je lirai me fera un peu plus vibrer !
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Kay Scarpetta, bouleversée à la vue de l'entreprise de destruction, ralentit presque jusqu'à s'arrêter et fixe les machines couleur moutarde qui ravagent son passé.
- Quelqu'un aurait dû me prévenir, parvient-elle à dire.
Chapitre 1 - page 9
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L'espace d'un instant, les grincements et gémissements de la porte se relevant ou s'abaissant lorsqu'on actionnait à l'intérieur les gros boutons rouges et verts résonnent dans sa mémoire. Elle entend les voix, le grondement des ambulances et des corbillards, le claquement des portes, les cliquettements des civières et des roues, tandis que les corps enveloppés montaient et descendaient la rampe, l'incessante progression des morts, entrant et sortant, jour et nuit, nuit et jour
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Lorsque des enfants décèdent, la loi fédérale indique que ces disparitions doivent être soumises à une enquête scrupuleuse, destinée non seulement à déterminer les circonstances et les causes du décès, mais aussi si cette tragédie fait partie d'un schéma plus vaste. S'il s'avère que Gilly Paulsson a été assassinée, la moindre parcelle de votre service va être passée au crible et publiquement jugée, et j'apprécierais grandement que vous ne m'appeliez pas Kay en présence de votre personnel et de vos collègues. D'ailleurs, je préférerais que vous n'utilisiez pas mon prénom pour vous adresser à moi.
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Le souvenir de la vaste demeure qui dresse sa façade de stuc couleur saumon au bord de l'eau un peu plus loin au nord s'incruste dans sa tête, et une vague d'émotions confuses le submerge. Comme prévu, il a trouvé la villa. Comme prévu, il a pénétré à l'intérieur. Et puis rien ne s'est passé comme prévu, et maintenant il n'y a plus rien à célébrer
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Elle lui jette ce regard qui clouerait quiconque au pilori. Son père avait trouvé un qualificatif pour cet abominable regard. L'œil échevelé, c'est ainsi qu'il l'avait baptisé. Edgar Allan Pogue n'a jamais compris pourquoi il appelait ainsi le regard terrorisant de sa mère. Les yeux n'ont pas de cheveux.
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Videos de Patricia Cornwell (35) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Patricia Cornwell
Vous l'attendiez, voici enfin le premier épisode du tout nouveau podcast des éditions du Masque : Conversation dans le noir. Chaque jeudi, nous vous proposerons une conversation téléphonique entre éditrice et auteure à écouter sur l'ensemble de nos réseaux sociaux. Dans ce premier épisode c'est Louise Mey qui ouvre le bal avec une conversation passionnante autour des femmes, de l'écriture et du militantisme en temps de confinement. Nous vous souhaitons une bonne écoute !
Extrait lu : https://fal.cn/extraitladeuxiemefemme
Oeuvres citées : Comtesse de Ségur Les quatre filles du docteur March - Louisa May Alcott Fred Vargas Série Kay Scarpetta - Patricia Cornwell Ecriture : Mémoires d'un métier - Stephen King
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche. Générique : Longing - Joachim Karud.
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