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EAN : 9782290112403
480 pages
J'ai lu (18/03/2015)
3.87/5   50 notes
Résumé :
« Dorsetshire, 25 octobre 1836 Les mots me manquent pour exprimer mon ressenti en reprenant, moins d'un an après mon retour en Angleterre, les annotations diverses effectuées au cours de mon expédition en Inde. Quiconque viendrait à les lire pourrait penser à tort que la raison m'a abandonnée. Que le Ciel m'en soit témoin, ce n'est point le cas. C'est avec une appréhension certaine que je me replonge dans cette aventure, là où tout a commencé, non loin du Cap des Ai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Quel dommage !!

On nous vend un roman Fantastique avec un mystère autour d'un manuscrit au coeur de l'Inde du XIXème.

Et en vérité il s'agit d'un roman érotique de base, le mystère qu'on nous vend n'est qu'un prétexte pour que les deux protagonistes soient attirés de manière aussi forte et sensuelle (et tellement surfaite)...je n'ai rien retrouvé d'un roman Fantastique après ça.
L'héroïne, bien qu'assez libre de par l'éducation de son oncle, a eu une éducation victorienne et pourtant sa sexualité ne la perturbe, ne l'inquiète et ne l'étonne pas plus qu'une femme de notre époque...Et en plus, ils mettent je ne sais combien de pages avant d'aller jusqu'au bout, en mode "Oh oui j'ai trop envie....mais non je ne peux pas....oh mon dieu quel désir...Mais non il ne faut pas..."
Bref, vous l'aurez compris, les romans érotiques, sans les dénigrer, ne sont pas à mon goût.
Encore une fois, bien qu'assez libre, l'héroïne s'adresse et revendique des opinions auprès d'hommes britanniques (je répète, époque victorienne) et du Maharaja (!!!) de manière insolente et irrespectueuse, et à un tel point que ce n'est plus du tout crédible.

Par contre, le bon point du roman (d'où les deux étoiles) réside dans l'écriture, plus spécifiquement dans la description du décor ! C'était très agréable d'avoir l'impression de réellement voir l'Inde de mes yeux et de découvrir sa flore, sa faune, ses paysages, ses tissus et aussi son histoire (car Nur Jahan a vraiment existé) .

Donc déception pour moi car je ne savais pas qu'il s'agissait de littérature érotique. Après si c'est ce que l'on cherche, j'imagine que ce livre peut plaire sachant que le côté mystique apporte sûrement une petite touche spéciale.
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Après un début un peu long, à mon sens, j'ai été assez charmée par les descriptions et l'atmosphère de cette histoire. Tout n'est qu'exotisme et sensualité nous plongeant dans une Inde merveilleuse que j'ai réellement envie de découvrir. L'auteur nous immerge totalement dans une ambiance mystérieuse, où les sens sont en alerte. Les senteurs épicées, les paysages, les cris des animaux, le climat d'une chaleur étouffante, le luxe des palais et des temples... tout n'est que voyage pour nos sens et notre esprit...
De plus, l'histoire se passe au XIXème siècle, du temps de l'Inde Britannique, du protocole, de la rigueur imposée aux femmes, ainsi que du temps des maharajas, de leur Harem et du système implacable des castes. Bref, nous sommes immédiatement plongés dans une intrigue d'une autre époque et d'un lointain royaume, magnifiquement retranscrits, même si certaines choses ont été imaginées par l'auteur.

Au coeur de l'Inde, l'héroïne narratrice de ce récit, Judith, accompagne son oncle, un éminent naturaliste dans ses recherches zoologiques. Ils seront reçus par le Maharaja du Raijapur afin qu'il les mène sur la piste des tigres. Très vite une attirance incontrôlable naît entre la jeune anglaise indépendante et le maharaja Devak qui cache bien des secrets...

Secrets que nous ne connaîtrons qu'assez tard. Tout le roman s'étire essentiellement faisant durer cette histoire charnelle entre ces deux héros. Beaucoup de scènes concernant le bras de fer entre Judith qui se montre insaisissable et obstinée, tenant tête aux hommes, et Devak qui s'amuse à la voir lui tenir tête. L'essentiel du roman est porté sur le jeu de séduction qui anime ces deux personnages, avec quelques jolies scènes érotiques.

Parallèlement, Judith est étrangement attirée par un vieux manuscrit qu'elle a récupéré dans un quartier sordide de Madras et qui se montre mystérieux voire maudit. le récit est ainsi ponctué de passages de ce manuscrit qui ne livre pratiquement aucune réponse jusqu'à la fin et maintien le suspense.

J'ai aimé cette atmosphère, cette sensualité si bien décrites par l'auteur, sa plume légère et soignée. J'ai aimé les passages du manuscrit, une autre histoire dans l'histoire, j'ai eu envie de réponses. Pourtant j'ai été déçue car elles sont venues assez tard, j'ai trouvé que l'auteur laissait un peu trop traîner en longueur la séduction des deux protagonistes, et leur histoire d'amour m'est apparue classique et prévisible... On est dans de la romance pure. Je m'attendais peut-être à ce que le volet surnaturel ressorte davantage, que toute la magie de cette histoire soie autant présente que l'histoire d'amour.

Pourtant, ce titre a séduit et séduira bon nombre de lectrices amatrices de romances. Il est bien écrit et captivant, c'est certain. J'ai juste eu envie d'un peu plus d'originalité et d'un peu moins de romance clichée. Cela étant, je me suis quand même laissée embarquer dans ce récit romantique à souhait, voulant bien souvent mettre des baffes à l'un ou à l'autre des deux personnages!

Je dis quand même un grand bravo à Cécilia Correia pour sa plume et la finesse de ses descriptions. Rien à redire !

Lien : http://leslivresdalily.blogs..
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Le Manuscrit proscrit de Nur Jahan propose de l'exotisme, de l‘historique, de la romance, un brin de fantastique et beaucoup d'érotisme. Un roman qui vous fera voyager au coeur des terres indiennes des Maharajas, au travers d'une flore dense et inquiétante, où une faune dangereuse et menaçante peut vous tuer à chaque pas et, dans le folklore indien où les divinités du passé viennent hanter une romance pleine de passion et d'ardeur, faisant modestement honneur au kamasutra. Un bon moment de lecture en perspective.

XIX siècle, la conquête britannique d'une Inde traditionnelle avance peu à peu. Judith et son oncle naturaliste vogue à travers un océan menaçant pour rejoindre les terres lointaines indiennes afin d'étudier les tigres locaux. Arrivés à Madras, ils sont accueillis par des compatriotes britanniques pour récupérer quelques jours avant de repartir en excursion. Jude est excitée de pouvoir suivre les pas de son oncle, ce qui n'était pas gagné au regard de sa condition de femme. Par ailleurs, elle est somnambule et suit un traitement depuis son adolescence. Un soir ne l'ayant pas pris en quantité suffisante, elle se lève et marche jusqu'aux quartiers pauvres où la lèpre sévit, attirée par une cahute, elle s'y engouffre et ressort avec un mystérieux coffret. Cet étrange cadeau n'est autre qu'un manuscrit vierge, qui, une fois ouvert, va vite s'imposer à elle et lui promettre les visites nocturnes et addictives d'un fantôme à la vertu légère.

Ce roman, c'est du divertissement, du rêve et une invitation au voyage, indéniablement l'auteure a su décrire avec beaucoup de talent une atmosphère exotique propice à préparer et à ouvrir nos coeurs à la romance passionnée emprunte d'une forte sensualité qui va naître tout au long du récit. Un cadre magique et envoûtant où la romance côtoie le fantastique, il y a beaucoup de magie et d'émerveillement dans l'ambiance générale de ce titre, sans oublier la touche d'action et de dangers qui viennent vous faire frémir, faites d'esprits vengeresses ou de tigres blancs démesurés, toujours en vous titillant l'imaginaire pour le rendre encore plus passionnant. Une véritable force pour cet ouvrage car l'auteure connaît son sujet et à coup de descriptions précises et efficaces, elle invite ses lecteurs à découvrir une Inde d'un autre temps, tout en y distillant de ci, de là sa petite touche personnelle, son propre imaginaire, car certains lieux sont purement inventés pour certainement accentuer ce côté épopée historique. Il aura complètement su me dépayser et m'emporter. Entre le côté sauvage de la nature indienne et le raffinement des palais des maharajas, un contraste traité avec une certaine justesse et un certain équilibre. En cela, l'auteure a parfaitement bien maîtrisé son roman.

Toutefois, si vous vous attendez à quelque chose d'axée sur les légendes et l'historique du Manuscrit de Nur Jahan, sachez qu'il n'en est rien. On est ici clairement dans une romance pure et dure où le reste de l'histoire sert essentiellement de décor et ajoute un peu de cachet à l'ensemble. La romance est plutôt sympa à suivre, on a un peu ce sentiment d'être dans ces vieux films exotiques où des scientifiques britanniques se retrouvent sur une terre sauvage et inconnue qu'il ne maîtrise pas avec une soif de curiosité et de découverte qui n'est que prétexte à valoriser la romance. Elle est servie par deux personnages assez forts et bien dépeints malgré qu'ils soient un peu caricaturés.

D'un côté, Jude est la fille de bonne famille anglaise, avec les bonnes manières qui vont avec et les us et coutumes qui ont fait son éducation. Là où elle se différencie, c'est qu'elle est entêtée, téméraire (un peu trop d'ailleurs), un peu garçon manqué, initiée aux activités masculines tel que l'escrime et l'équitation par son oncle, avec ce besoin continu de montrer ce qu'elle vaut face à un homme, quitte à se mettre en danger. Elle ne rêve pas au mariage mais a plutôt une grande soif de liberté et de connaissance, avec une passion particulière pour les sciences. C'est ainsi qu'elle débarque en Inde, et qu'elle reçoit, suite à la découverte d'un étrange manuscrit, la visite d'un esprit lui procurant des plaisirs inavouables, dont elle ne va vite plus pouvoir se passer.

De l'autre, le Maharaja Devak est lui tout en aura mystérieuse et ténébreuse, un très beau spécimen indien, au regard vert ravageur et bien trop séduisant. le personnage est très énigmatique, provocateur aussi, ce qui va créer des échanges forts sympathiques avec Jude dont il va s'en amuser, puisqu'elle va oser lui tenir tête, voir même le pousser dans ses retranchements, d'un point de vue diplomatique c'est un peu trop gros pour être réaliste mais il n'empêche que ces échanges sont forts savoureux ! Entre eux, il y a clairement la confrontation de deux cultures complètement différentes, d'un côté l'Inde, ses suzerains, ses harems, ses castes et ses actes douteux punitifs, de l'autre une culture anglaise raffinée, un sens extrême du protocole, le seul point commun étant finalement cette réflexion sur la condition féminine dans l'une et l'autre culture.

Sans forcément aller trop vite dans la romance, il y a quelque de chose de profondément charnelle et sensuelle, Jude est peut-être encore innocente mais loin d'être farouche, elle est même plutôt ouverte au plaisir de la chair, aux sensations et aux désirs, avec entre les deux personnages beaucoup de jeux de séduction. Quant à Devak, c'est certainement un professeur doué pour la chose, qui n'hésite pas à évoquer le kamasutra et à initier notre héroïne à des positions et des actes qui ne flirtent ni avec le missionnaire ni avec la banalité. C'est plutôt diversifié, ce qui rend cet aspect nettement plus intéressant, là où ça aurait pu être franchement ennuyant ! La romance est donc plutôt haute en couleurs.

En bref, une romance historique fortement empreinte d'un érotisme exotique qui invite au voyage et à la découverte de l'Inde à l'époque de la colonisation britannique, entre le dépaysement, les légendes, les traditions, les passions et le côté sauvage, vous serez servis avec cette lecture vraiment idéale dans un tendre moment sous votre couette avec la pluie qui vient cogner sa symphonie à votre fenêtre. A découvrir !
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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En 1835, à la sortie du pensionnat St Mary of Mercy, Judith Prudence Guilty prénommée Jude, embarque avec son oncle Graham à bord de la Perle de Pondichéry, un navire marchand.

Peacock Graham est naturaliste. Judith ayant perdu ses parents il a pourvu à son éducation. Son oncle lui a enseigné l'escrime et transmis son amour de la nature.

Dans cette expédition qui les emmène sur le chemin des Indes Jude lui servira d'assistante. La traversée n'est pas de tout repos. La jeune fille n'a pas la langue dans sa poche et n'en fait qu'à sa tête. Arrivés à Madras, le capitaine du navire, William Stuley, la met en garde contre les dangers qui rôdent et la prévient de ne surtout pas s'aventurer dans le quartier indigène.

Lors d'une crise de somnambulisme elle entre dans la cabane d'une femme mourante atteinte de la lèpre. L'intouchable lui offre un coffret en ivoire incrusté de pierreries qui contient à l'intérieur un manuscrit aux pages vierges.

" Dans un écrin prune chatoyant reposait un manuscrit en cuir relié et entièrement tapissé de perles, de saphirs, de diamants et d'émeraudes. Dans un coin, une fiole au bouchon doré contenait un liquide noir, et une plume de paon magnifique complétait l'ensemble. " ( Citation du livre )

Débute alors une histoire pleine de mystère, de magie et d'érotisme (sans vulgarité).
Ce manuscrit qui contient des secrets maudits appelle Judith comme si c'était une entité surnaturelle.

Mais plus étranges encore sont ses nuits agitées par les visites régulières d'un homme démoniaque à la sensualité torride qui se glisse dans ses rêves jusqu'à la rendre dépendante de ses caresses irréelles.

La route des Indes les attend avec un séjour au palais du maharaja de Raijapur, Devak Madan Singh.
L'oncle Graham compte demander au maharaja de l'emmener sur le territoire de Shardul, un tigre blanc dévoreur d'hommes.

Judith va aussitôt se montrer rebelle et insolente envers le maharaja. Elle refuse de se plier aux traditions du pays et fait tout pour le défier. Devak est partagé entre la colère et l'amusement.
Un rapport de force s'installe entre la jeune anglaise et le bel hindou aux yeux verts.

Les passions se déchaînent sous la chaleur de l'Inde coloniale et la moiteur de ses nuits qui peuvent s'avérer ensorcelantes ou dangereuses.

La quatrième de couverture en dévoilant très peu sur " le manuscrit proscrit de Nur Jahan " on ne sait pas trop à quel genre de livre on a affaire. Pour donner une idée aux futurs lecteurs je le classerais dans la même catégorie que les romans de la Collection Aventures et Passions Sensualité/roman historique.

L'auteure mêle habilement le côté historique retraçant la vie de Nur Jahan, impératrice moghol et la fiction dans le but de pimenter l'intrigue.
Les personnages sont attachants. Certaines scènes sont drôles ou pleines d'émotion, d'autres cruelles ou tristes.

Cécilia Correia a réussi à me transporter dans l'Inde profonde et envoûtante et ses paysages qu'elle décrit si bien que je me suis aisément imaginée à dos d'éléphant, me promener près des temples, échapper à la morsure du cobra et plonger mon regard dans celui " vert et lumineux, parsemé d'or et d'ambre bruni " du beau Devak.
Cette belle romance originale et magique qui fait rêver a su toucher mon côté passionné et romantique. Un livre coup de coeur.

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Judith est une demoiselle un peu particulière: elle est cultivée, s'intéresse aux sciences, manie le fleuret et l'art du combat rapproché, le tout presque aussi bien qu'un homme. Sortie récemment du couvent, elle accompagne à présent son oncle naturaliste dans ses pérégrinations. Son dernier voyage les emmène tout droit en Inde afin d'étudier toute la faune et la flore tellement exotique de ce territoire incroyable. Peu de temps après son arrivée, Judith commence à recevoir la visite d'un homme invisible.. dans ses rêves. Des rêves perturbants, plus vrais que nature!

Quelle n'est pas sa surprise quand elle rencontre le Maharadja du Rajastan qui semble étrangement lié à l'homme qui lui rend visite la nuit.. Ce monarque qui les reçoit chez lui fait pourtant preuve d'une indifférence flagrante, ne parlant même pas la même langue que la jeune femme! Jude va essayer de découvrir le fin mot de l'histoire, le tout sans s'y brûler les ailes..


Avec toutes les romances que je chronique, vous savez que je suis maintenant une enquiquineuse de première dans ce genre-là, je lis tellement d'histoires d'amour que j'ai à présent du mal à en trouver qui sortent du lot. Malgré mon habitude à chercher la petite bête, je sais également reconnaître un bon roman.. alors aujourd'hui vous n'imaginez pas à quel point je suis ravie de venir vous parler du petit dernier de Cécilia Correia, la maman de la fameuse Aliette Renoir dont je vous parlais il y a peu. Je suis plus que ravie même de vous parler du Manuscrit proscrit de Nur Jahan.. car j'ai eu un énorme, que dis-je, un IMMENSE coup de coeur pour un roman que j'ai trouvé incroyablement parfait, qui a retourné mon petit coeur, qui m'a donné des papillons dans le ventre mais qui m'a aussi et surtout fait voyager dans un pays magnifique et découvrir une culture passionnante.

Nous faisons tout d'abord la rencontre de Judith, une jeune femme très originale et beaucoup trop moderne pour le dix-neuvième siècle. Élevée depuis quelques années par son oncle, ce dernier a tenu à lui donner quelques armes en plus pour résister aux affronts réguliers faits à la gente féminine. Elle est donc forte, un peu têtue et arrogante, très intelligente.. Je l'aime, je l'adore! Elle détonne un peu évidemment dans ce contexte tellement machiste mais c'est ça qui est super bon, j'irai même jusqu'à dire que son sale caractère m'a parfois fait penser à la Amelia Peabody d'Elizabeth Peters mais j'imagine que le paysage étranger aide également à la comparaison.

Pour son homologue masculin, les choses sont relativement simples puisqu'en fait, à mes yeux, il fait partie de ces hommes imaginaires qu'on n'oublie pas, ceux qui nous retournent l'estomac et qui nous restent en tête pendant longtemps, un peu comme le Barrons de Karen Marie Moning. (J'ai l'air d'exagérer vu la popularité de Barrons mais franchement, le Devak de Cécilia m'a juste littéralement séduite, du début jusqu'à la fin.) Il est sauvage, exotique, arrogant au possible, indépendant, mystérieux.. Les qualités qu'un bon héros de romance se doit d'avoir mais il a quelque chose en plus, sincèrement.

Le contexte culturel et mystique fait aussi beaucoup, je pense que sans ça le roman serait somme toute plutôt classique. Nous découvrons à travers les yeux d'une jeune anglaise l'Inde et ses descriptions m'ont presque enivrée, j'ai été transportée là-bas, j'ai voyagé d'une manière intense dans ces paysages étonnants. Pour tout vous dire, je ponctuais régulièrement ma lecture de visites sur Google Image pour m'y plonger au mieux, j'avais juste tout simplement envie d'y être.. et j'y étais, presque, grâce à l'écriture de l'auteure.

La mythologie est aussi très présente, un côté fantastique original, du jamais vu pour ma part. On nous y amène petit à petit, j'ai régulièrement cru savoir de quoi il en retournait pour me rendre compte quelques pages plus loin que j'étais loin de la vérité, de fausses pistes sont semées par-ci par-là et au final.. C'est encore plus étrange que tout ce qu'on pourrait imaginer, pour mon plus grand plaisir!

Enfin voilà, je n'ai qu'une chose à dire, merci Cécilia Correia pour ce roman qui restera sans aucun doute l'une des meilleure romance que j'aie jamais lue. (Par contre maintenant je suis amoureuse de Devak, c'est carrément super-méga-nul-frustrant.)
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
— Je vous ai déjà fait l’immense honneur d’être mon assistante dans cette expédition, mais je me demande vraiment si je n’ai pas fait une erreur…
— Je vous en prie, je veux apprendre. Je ne recommencerai pas, milord.
Il s’adossa à son siège et soupira, ses doigts fins entrelacés sur le secrétaire.
— Sur ce point, je ne vous crois absolument pas, Jude. Avez-vous oublié toutes les sottises que vous avez faites au pensionnat ? Les sœurs de St Mary m’ont presque béni de vous avoir sortie de leur établissement.
— Mais… je puis vous assurer qu’en dehors des cours, je ne faisais la plupart du temps que me promener dans les jardins !
— Et grimper aux arbres, vous rouler dans le crottin de cheval…
— C’est faux ! Je faisais de l’équitation.
— Avec le fils du cocher, ajouta-t-il.
— Un brave garçon d’à peine dix ans à l’époque.
— Ah ! Et j’oubliais l’essentiel : vous appreniez l’escrime à vos camarades de chambre. Pourtant, n’avais-je pas formulé le désir que vous gardiez mon enseignement secret ?
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— Vous ne plus vous enfuir, maintenant, m’avertit-il.
— Mais je n’ai absolument pas pris la fuite, Nayan. C’est vous qui avez du mal à me suivre…, le taquinai-je. Vous savez, cela devient une mauvaise habitude. Je ne suis pourtant pas si difficile à pister…
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— Diantre ! C’est bien la première fois que je rencontre une femme telle que vous ! Et vous dites qu’elle s’intéresse aussi à la science ?
Oncle Peacock hocha la tête.
— Et en plus, elle a une tête bien pleine ! Ma chère Orpha, je crois que nous avons là la femme parfaite pour notre gredin de Trevor ! À coup sûr, elle saura le mener à la baguette !
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— Le mariage ne m’intéresse pas. Je souhaite, tout comme vous, me consacrer à la nature et à la science.
— Alors, vous vous retrouverez vieille fille et esseulée. Est-ce réellement ce que vous voulez, Jude ?
— C’est pourtant ce que vous êtes… marmonnai-je entre mes dents, pour être certaine qu’il ne puisse pas entendre.
Mais son regard noir attesta tout le contraire. Je posai la main sur ma bouche, les joues écarlates.
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Je vais vous le traduire, grommela le lieutenant en boitant a mes cotés. Le Maharaja prétend qu'un étalon insatiable reste indomptable, surtout face à une maitresse aussi instruite et orgueilleuse. Puis Devak Madan Singh a dit qu'il vous mettait au défi de le dompter.
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Video de Cécilia Correia (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Cécilia Correia
En arrivant à Paname, les Allemands s'étaient rendu compte qu'une menace plus dangereuse qu'eux sévissait déjà. Alors, en accord avec leurs autorités, ils laissèrent ma famille, les Renoir, continuer leurs petites affaires. Je vais vous dire : cela aurait été plus simple si j'avais dû zigouiller des rongeurs et encore... j'en avais horreur. Bon, je ne vais pas vous mentir plus longtemps, je déteste toutes les bestioles, qu'importe l'espèce animale. Sauf que la plus terrible de toutes, celle que je traquais chaque nuit demeurait mon pire cauchemar. Mais voilà, l'honneur de la famille restait ma priorité. Si bien que même si j'avais le trouillomètre à zéro, je devais quand même braver mes peurs en affrontant mon ennemi juré : le vampire.
Un roman de Cécilia Correia, Rebelle Editions, Septembre 2012 http://rebelleeditions.com/SITE/?page_id=1451 https://www.facebook.com/pages/Les-aventures-dAliette-Renoir/112837682177317?bookmark_t=page
+ Lire la suite
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