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Jonathan tome 16 sur 17
EAN : 9782803633227
56 pages
Le Lombard (06/09/2013)
3.72/5   30 notes
Résumé :
C’est dans un marché du Sud de l’Inde que Jonathan reconnaît un mainate du nom de Garuda. Après avoir acheté l’oiseau qui parle, Jon décide de retrouver la jeune indienne, propriétaire de Garuda : April, rencontrée 20 ans plus tôt. Jon n’a pas oublié le caractère extrême d’April, sa fascination pour Kâli, la déesse du temps et de la mort, et son mépris absolu de toute peur. April est à la recherche des documents qui lui permettraient de faire condamner le Tigre Roug... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
C'est encore une fois complètement par hasard que je suis tombée sur cette bande-dessinée, en la voyant apparaître sur l'étagère des nouvelles acquisitions de la médiathèque dans laquelle je m'approvisionne. Je ne connaissais absolument pas l'auteur et encore moins qu'il s'agissait d'une suite mais je me suis dit "tant pis !, on verra bien !" et j'ai bien fait de suivre mon instinct.

Ici, le lecteur est plongé au coeur de l'Inde, à Delhi exactement où Jonathan, après un long voyage au Japon, tombe sur une étrange mainate (oui, oui, vous avez bien compris, je parle bien de l'oiseau) qui est en vente sur un marché. Ce qui l'intrigue chez cet étrange spécimen, c'est que -non seulement il parle (jusque là, rien d'étrange pour une mainate)- mais en plus il prononce des paroles (et le nom d'April en particulier) qui lui rappellent d'étranges souvenirs...

Notre jeune garçon est persuadé qu'en achetant cet oiseau, il retrouvera sa propriétaire et qui sait, pour le reste, seul l'avenir le lui dira...

Une bande-dessinée qui ressemble étrangement à un roman graphique, avec des dessins bien travaillés, beaucoup de références à la mythologie hindi mais aussi au trafic de ce que l'on pourrait appeler la "mafia" indienne. Une sorte d'enquête policière sur laquelle April (ou, pour l'appeler par son vrai prénom Ambapali) se lance pour faire justice elle-même au nom de ses parents...
Justice pour quoi ? Cela, je vous laisse le découvrir par vous-mêmes et je ne peux que vous recommander cette lecture (qui sera, à mon avis, dans combien de temps, cela je ne pourrais pas vous le dire) prochainement suivi d'un autre tome !
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Quelle surprise en entrant dans une librairie samedi matin : un nouveau Cosey ! Je me suis empressé de l'acheter et je n'ai pas été déçu.
Jonathan rejoint l'Inde depuis le Japon en passant par la Birmanie où il retrouve sa moto (en panne depuis Rangoon et la rencontre avec Atsuko). Elle a beau être une Bonheur, elle le laisse tomber et Jonathan se pose une question : « Et si l'heure du retour avait sonné ? » Et c'est bien un retour, mais pas celui que Jonathan avait imaginé, « pour quelques mois en Europe ».
Un arrêt inattendu du train qui le ramène à Dehli et Jonathan retrouve un mainate qui chante et le ramène près de vingt ans en arrière. Pour nous, lecteurs, c'est la surprise : nous découvrons que durant son adolescence, Jonathan est déjà venu en Inde, bien avant « Souviens-toi Jonathan ». Merci à Cosey de ce flash-back.
Vingt ans plus tôt, voici donc Jonathan en Inde avec ses parents qui sont en poste en Delhi et le placent dans un pensionnat en altitude, le « Pine Trees Breeze College », près du Népal et du Tibet. Il y arrive avec 14 albums de BD : Peanuts, Jerry Spring, le Marsupilami, Zorglub. Il y fait la connaissance d'une drôle de fille que l'on appelle April, que ses parents ont abandonnée près d'un temple de Kali. L'amitié naît entre elle et Jonathan, mais il doit rentrer en Suisse avec ses parents.
Retour de nos jours : le mainate, Garuda, est celui d'April et Jonathan veut le lui ramener. Oubliés les projets de retour en Suisse : Jonathan part à la recherche d'April. Il retourne à leur collège, qui est fermé , ne trouve aucun indice, mais finalement April est là ! En fait, elle s'appelle Ambapali et cherche à venger ses parents, tués par un criminel surnommé le Tigre Rouge. C'est ensemble que Jonathan et elle remontent la piste laissée par ses parents.
Quand ils trouvent le redoutable Tigre Rouge, c'est encore un retour à leur jeunesse puisque c'est le père d'une de leurs camarades de Pine Trees Breze qui ignorait ses activités. Mais la vengeance d'Ambapali s'arrête là car le Tigre Rouge meurt d'un cancer en phase terminale. L'histoire est finie : Ambapali va quitter Jonathan, mais c'est là qu'ils se rencontrent vraiment puisqu'ils tombent amoureux l'un de l'autre. Cette rencontre est aussi une forme d'apaisement pour eux puisqu'elle leur permet d'oublier la voix et les cauchemars qui les hantent.

J'ai lu ce livre d'un trait , happé par les péripéties de l'histoire et émerveillé par la richesse graphique du dessin de Cosey. A la deuxième lecture, j'ai trouvé de nombreux détails qui ont encore enrichi mon plaisir. La marche dans la forêt de pins qui donne son nom au collège me fait penser à des passages d' «A la recherche de Peter Pan ». L'amour de la BD du jeune Jonathan me renvoie à « Sur l'île » (dans l'album « Une maison de Frank Lloyd Wright ») et sa plongée dans l'univers de la BD. On retrouve du reste 2 albums semblables entre la collection de Jonathan et les livres de l'"aquarium" (cherchez lesquels !). Dans le même album , mais dans « Only love can break a heart », je trouve que Chuck a les mêmes traits que Jonathan ado.
Pour moi, ce retour vers la jeunesse de Jonathan est en même temps un retour vers le début de la série. En effet, Ambapali demande plusieurs fois à Jonathan des nouvelles de Saïcha, qui est l'élément déclencheur de toute la série puisque c'est pour elle que Jonathan a quitté la Suisse au premier volume. Est-ce la fin de la série, la fin d'un cycle ?... « Peut-être que le moment est venu ? Retour à la maison ? Pour quelque temps au moins, Jai Kali ». On verra bien ce que Cosey nous réserve pour le prochain tome !

Ajout du 22 octobre 2017 : voici ce que je viens d'apprendre en lisant une interview de Cosey dans le journal "Le Temps" : à la question "Celle qui fut restera la dernière aventure de Jonathan ?", il répond : " En principe oui. Jonathan retrouve Saïcha, la Tibétaine du premier album. La boucle se ferme. Si tout à coup je trouve une idée géniale, j’en dessinerai un dix-septième. Mais je pense que Jonathan a fait son temps. Seize albums depuis 1975..."
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Nouvelle aventure de Jonathan en Inde. de passage à Dehli, une rencontre imprévue avec Garuda, un mainate, le replonge dans son passé. Enfant d'expatrié, sa scolarité au Pine Tree College est marquée par la personnalité de la jeune et mystérieuse Ambapali.
Cosey consacre ce nouvel album à la recherche de personnage évanescent dans un va et vient constant entre aujourd'hui et hier. Cet épisode séduira celles et ceux qui sont sensibles à la civilisation indienne et aux aventures à la Tintin, les autres peuvent passer leur chemin tant l'histoire et le style demeurent classiques et sages.
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Une des meilleures histoires de Jonathan depuis quelques albums : une fois encore il va rencontrer un personnage de son enfance, ici une petite fille, April, interne comme lui en Inde. Avec deux de ses copains de l'époque, il formait une équipe soudée. La petite fille les avait rejoint. Fascinée par Kali, Jonathan n'avait jamais su d'où elle venait. Quelques années plus tard, sur un marché il tombe sur son mainate, il décide de retourner à son ancienne école pour retrouver la petite fille qui a du bien grandir. Son enquête l'ammenera jusqu'a une jeune femme fascinante qui a décidé de venger ses parents. On retrouve le talent de Cosey à décrire l'amitié adolescente. Une belle histoire avec un beau personnage de femme.
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De retour en Inde après son aventure au Japon (cf. Atsuko), Jonathan remonte le sous-continent pour gagner Delhi et, sa décision est prise, s'envoler vers l'Europe. Au hasard d'un arrêt forcé du train, il tombe sur un surprenant artefact tout droit sorti de son passé. Ce messager des Deva vaut bien un détour...

Pour le grand plaisir du fan, Cosey lève le voile sur une partie de la jeunesse de son héros emblématique ! Cette petite plongée dans l'adolescence de Jonathan – qui rappelle, toute proportion gardée, celle qu'avait proposée Yves Sente à propos de Philip Mortimer dans Les sarcophages du Sixième Continent -, est rafraîchissante et remplie de clins d'oeil brillants (les albums de BD !). Il est presque dommage que le scénariste n'y consacre que si peu d'espace. En effet, si les aller-retour entre présent et passé sont parfaitement maîtrisés, le récit contemporain est nettement moins percutant et repose, à plusieurs reprises, sur des effets de manche un peu trop téléphonés. Malgré ce bémol quasiment secondaire, Celle qui fut est des plus agréables à lire. L'auteur évite notamment de jouer sur la nostalgie. Jon repense bien à un épisode lointain de sa vie, mais sans regret et, surtout, avec un but bien concret.

Pour les yeux, c'est également un délice. le dessinateur a « déniché » un nouveau terrain de jeu avec l'Uttarakhand, région située dans les contreforts de l'Himalaya. Forêts de pin, rhododendrons géants et lacs scintillants sont au programme. Fruit du travail d'un vrai voyageur, les planches fourmillent de scènes et de détails de la vie de tous les jours. Résultat, l'immersion est totale. de plus, mais c'est une constante dans l'oeuvre de l'Helvète, la mise en page est exemplaire et la narration d'une lisibilité parfaite.

Tentante invitation au voyage, ce seizième tome des pérégrinations de Jonathan (et de son créateur) font du bien au karma. À lire, en écoutant, comme d'habitude, un peu de musique...
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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critiques presse (5)
BDSelection
06 décembre 2013
Cosey nous plonge dans un univers suranné et mélancolique, tendre et cruel dans lequel il est assez agréable de s'immerger. Lorsque le récit se teinte finalement d'action, s'il devient moins crédible, le grand talent de Cosey permet de faire passer cela malgré tout.
Lire la critique sur le site : BDSelection
Culturebox
15 octobre 2013
Ces aventures sont des carnets de route vers autrui où défilent des décors fabuleux, des personnages sensibles et forts, des couleurs d'une beauté envoûtante.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Auracan
03 octobre 2013
Avec son talent incomparable, Bernard Cosendai dit Cosey nous promène dans l’enfance de Jonathan et dans sa propre enfance [...] Les décors sont somptueux. Son trait limpide trace des personnages authentiques dans le style qui lui est propre et inimitable. Un dernier (?) épisode rempli de sagesse qui charmera même ceux qui découvrent Jonathan…
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
06 septembre 2013
Tentante invitation au voyage, ce seizième tome des pérégrinations de Jonathan (et de son créateur) font du bien au karma. À lire, en écoutant, comme d'habitude, un peu de musique...
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
02 septembre 2013
La grande force de cet album c'est peut être dans les émotions qui sont transcendées par cette apparente austérité, par ce graphisme sans fioriture, absolument sublime de justesse.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
"Je veux bien croire que tu n'aies pas peur pour toi, mais chaque être humain connaît la peur..."
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- Je ne sais pas pourquoi, mais avec toi, on a l'impression de se promener dans un rêve...
- Possible... Mais j'ignore comment se réveiller.
- Peut-être que tu vis dans un vers du Mahabharata... ?
- Parfois. Et certains jours dans une chanson de Dylan. Peut-être qu'on se réveille lorsqu’on a assez dormi ?
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- Seul celui qui est né mourra.
- Précisément ! Princesse ou mendiante, tu es né comme nous tous. Donc tu mourras.
- En es-tu certain ? Es-tu certain toi même d'être né un jour ? Est-ce que tu t'en souviens ou bien te contentes-tu de croire ce que tes parents t'ont raconté ?
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Un ronfleur accompagne le "tik-a-tak" du wagon : "rrrrr-rrr, tik-a-tak,tik-a-tak, tik-a-tak,rrrrr-rrr, tik-a-tak,tik-a-tak, tik-a-tak, rrrrr-rr"...
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"Seul ce qui est né mourra."
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ina 1997
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