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EAN : 9782882535078
224 pages
Luce Wilquin (18/08/2015)
3/5   4 notes
Résumé :
Devant l'insistance de Mariana, le commissaire Santino Cuffaro a cédé: d'accord pour quelques jours de vacances. Et le voilà sur la terre de ses origines, pas celle où il est né, mais celle de sa famille, de son sang. Ils séjournent dans le village de son père au pied de l'Etna : a muntagna. Septembre, été finissant, dernière fête au Camping Mare Blu, dernière bagarre. Salvatore Volpino et Andrea Pastore spéculent sur leur avenir. Elena Lanfredi l'Azzurra court la m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai découvert Stanislas Cotton grâce à l'équipe de la Masse Critique Babelio, que je remercie chaleureusement.
Pour être honnête, sans eux, jamais je ne me serai tourné vers cet auteur.
Un auteur dédié principalement au théâtre mais qui a aussi écrit quelques romans dont « Un fou dans la manche ».
La 1ère chose que je retiendrai de ce roman, c'est l'écriture. Un pur délice selon moi. Crus, poétiques, acerbes, ironiques, les mots sonnent justes. le style est original. J'ai vraiment beaucoup aimé.
Ensuite, plus que l'intrigue en elle-même, j'ai aimé le cadre et les personnages atypiques de l'histoire.
L'ambiance de la Sicile, l'Etna en éruption sont très bien rendus.
L'intrigue policière quant à elle est secondaire et ne m'a pas tenu en haleine. J'ai trouvé qu'il y avait trop de personnages secondaires, du coup on se disperse, voire on se perd complètement alors que le dénouement est tout bête.
Pour résumer : lecture agréable mais pas de coup de coeur.
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions Luce Wilquin pour l'envoi de ce roman dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Dans un village italien au pied de l'Etna, on suit le quotidien de plusieurs personnages. Deux adolescents, Salvatore et Andrea discutent de leur avenir, Elena observe la montagne en attendant son éruption imminente et Don Cosimo, le prête se sent coupable d'avoir une relation avec sa femme de ménage. Fin septembre, on voit débarquer le commissaire Santino Cuffaro avec sa compagne Mariana, moitié homme, moitié femme, pour quelques jours de vacances. Cependant, le repos sera de courte durée, car on a retrouvé une jeune fille allemande morte sur la plage. Un premier cadavre qui se veut l'annonce d'une longue série.
Un roman au rythme soutenu grâce à ces chapitres courts et l’alternance des points de vue des personnages. L'auteur, par son style assez cru arrive à créer une ambiance particulière où l'on sent que les esprits s'échauffent et que les gens ont des choses à cacher.
Un bon polar !
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Je me suis perdue dans toute cette galerie de personnages, m'obligeant à revenir plusieurs fois en arrière. Je n'aime pas ça. Ils sont peu à avoir trouvé grâce à mes yeux.

L'auteur commence son roman par cette fête de fin de saison au camping et cette jeune fille qui part vers la mer et dont on imagine qu'il va lui arriver quelque chose. Mais après avoir décrit ceux qui vivent dans cet endroit en nous démontrant leur personnalité, qui ils sont, vers quoi ils semblent aller, il faut lire une centaine de pages pour découvrir le cadavre. Mais la situation ne se décante pas plus, sauf à un moment donné où l'hécatombe est bien réelle. Il semblerait que le premier assassinat est juste là pour démontrer les rivalités existant dans les familles, entre amis, la stupidité des uns, la violence des autres. Une violence verbale notamment, mais aussi une violence physique car certains n'hésitent pas à jouer de leurs poings et même à tenter d'être plus que violents envers les femmes, voire les très jeunes filles qui n'acceptent pas certaines avances.

Le prêtre m'a bien fait sourire. Il hésite entre le péché de chair, la boisson et sa vocation envers Dieu. Pour lui, l'un ne va pas sans l'autre. Il semblerait que tout soit dû, à cette fameuse montagne, l'Etna, qui se réveille pour que les passions s'exacerbent. Sauf que, tout est latent. Tout est déjà prêt à exploser. Ce roman démontre les turpitudes des uns et des autres. Mais toutefois, certains personnages relèvent le niveau comme Mariana, qui attire les regards et les commentaires mais profondément érudite, Santino, qui revient dans la patrie de son père et ne sent pas si bien en vacances, les deux jeunes gens, Andrea et Elena. Tout n'est pas mauvais dans ce bas monde, loin s'en faut. Il reste encore des personnes sur lesquelles on peut compter et qui montrent une belle âme. Et les anges ? Ils observent, ils ne font pas grand chose pour aider ceux qui en auraient besoin car il leur arrive des mésaventures. Est-ce que chacun a un ange qui veille sur soi ou qui est là pour nous faire faire des bêtises ?

Si l'auteur a voulu jouer avec la susceptibilité des uns et des autres en usant d'un langage cru, caricatural, il y réussit fortement. Sauf que cela ne m'a pas gêné outre mesure car il décrit de cette façon les gens, leurs défauts qui font très vite monter les tensions, la réalité de gens communs. Il vaut mieux se préoccuper de certaines descriptions qu'il peut faire avec un art maîtrisé. On sent très vite, dès les premières pages, que la montagne joue un rôle dans cette histoire de fin de vacances, de fin de fête.

Ce roman ne me laissera vraiment pas un souvenir impérissable. Au suivant !
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Pour moi, voilà un ovni : un polar qui emprunte à la langue expérimentale du théâtre et de la poésie pour rendre la folie qui s'empare des humains dont les vies se consument sur les pentes de l'Etna. A s'y perdre un peu le temps de comprendre qui est qui entre tous ces personnages typés, désabusés, éméchés et passionnés. Jusqu'au premier cadavre et le vieux Beretta sorti de son placard. Alors, on se met à trembler car il y a trop d'innocents et de criminels en puissance rassemblés dans ce petit village brûlé par le soleil et la lave du volcan trop proche et trop agité. Les policiers ne font que ramasser les morceaux. Heureusement, le regard acéré de l'auteur sauve quelques brides d'amour et d'espoir parmi tous ces pauvres et abrutis cadavres.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Les heures s'étirent, la nuit mature. Son maquillage d'étoiles paillette son visage. La mer apaisée murmure à peine, jetant de vagues esquisses de lame sur le sable. Nuit sans souffle, langueur de fin d'été, bruits d'insectes, ballet de moustiques."
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