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Critique de Nostradamus27


Cette fiction est là pour rappeler que tous les Pieds-noirs ne furent pas favorables à l'OAS et même que certains comprirent que l'indépendance algérienne était inéluctable, tel Jacques Chevalier maire d'Alger de 1953 à 1958 (d'ailleurs très marqué à droite du point de vue social) ou Jean Baptiste Joseph Scotto (né en 1913 à Hussein Dey) qui sera évêque de Constantine de 1970 à 1983.

Toutefois si un des personnages appartient à ce milieu, le héros est un appelé breton qui se retrouve infirmier dans l'armée français alors que nous sommes dans les derniers mois du conflit. le fait de refuser de tirer sur qui que ce soit aura des conséquences multiples dont une se traduira par le sauvetage d'une quinzaine de ses camarades pris dans une embuscade.

La question de la torture est évidemment un sujet quasi récurrent. La fin de l'ouvrage est un peu trop dans le "happy end" de manière générale et surtout par rapport au fonctionnement de l'armée. Alternent des chapitres qui évoquent la fin de l'enfance du héros en Bretagne et d'autres qui se passent au présent en Algérie et plus précisément en Kabylie. La lecture de l'ouvrage "Nous n'étions pas tous des salauds" gagnerait à trouver un prolongement dans le livre dirigé par Leila Sebbbar "L'enfance des Français d'Algérie" avant 1962.
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