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EAN : 9782709650212
199 pages
J.-C. Lattès (13/01/2016)
3.68/5   33 notes
Résumé :
Comment raconter cette impression de dépossession quand je retourne à la campagne ? Une campagne où je n'ai pas grandi mais où j'ai fait grandir en moi, lors des weekends et des vacances, la certitude que la beauté était en péril ? Inspiré par mes souvenirs, j'ai voulu dérouler les destins parallèles de deux enfants, Quentin et Gary, sur une période de trente années, dans un village situé à moins de 80 kilomètres de Paris, passé du paradis à l'enfer.Enfant sensible,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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"...,,,demain, malgré quelques éclaircies, le temps sera pluvieux sur une majeure partie de la France...."

Dans ce livre ,une ode à la campagne, un parisien,le narrateur,alias l'auteur revient sur les lieux de son enfance,vécus le temps des vacances et des week-ends,un retour en mémoire mais aussi physique.Effectivement, il pleut sur cette campagne aussi bien au sens propre que figuré, et les éclaircies sont rares.

Un retour en mémoire,plein de nostalgie, de souvenirs d'enfance.....où du commun il imagine l'extraordinaire,dans cette campagne "aux chemins bordés de coquelicots et d'orties, aux prés cernés de bois sombres, aux barbelés sous lesquels on devine le passage de lapins, au duvet des chevreuils accrochés aux pointes et flottant dans le vent, au renard blotti au coin de la grange, que l'on déloge d'une pierre et qui en s'enfuyant ventre à terre semble fendre le vert de la prairie d'une flèche d'or...".
Un retour en mémoire,où il raconte l'histoire de son ami Quentin,un enfant hypersensible et handicapé et de Gary, un garçon violent ,dont les destins vont se croiser....sur fond d'une histoire de drogue.

Courtés est un auteur et photographe à la ville, dont j'avais adoré son premier livre,un recueil de nouvelles,et beaucoup aimé le second . Dans ce dernier roman j'ai retrouvé la douceur de son écriture soudée avec sa puissance visuelle de photographe ,mais j'ai moins accroché au romanesque qu'il alterne avec ses propres souvenirs et ses déscriptions d'une campagne à jamais perdu.
Bien qu'une lecture agréable , je suis restée un tout petit peu sur ma faim...

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Lors d'un pique nique dominical, Franck revient dans la campagne qu'il aimait tant et où il a passé son enfance dans la maison secondaire de ses parents. A la vente de celle-ci, il a abandonné le village, ses bois et ses amis. Quand il apprend le drame qui a touché Quentin, les souvenirs ressurgissent...
Roman sur l'amour qu'on porte à sa terre, sur la ville qui empiète sur la campagne, sur la difficulté de vivre dans un petit village en bord d'une agglomération, on se prend d'affection pour ses personnages blessés et à vif. Franck Courtès possède une jolie plume, poétique mais incisive, qui dénonce notre société de consommation et l'industrialisation de masse...
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Un titre à la consonance météorologique qui n'est pas sans rappeler des préoccupations paysannes. Il est vrai que ce nouveau roman de Franck Courtès s'ancre dans la ruralité. Adulte, l'auteur revient pour une journée champêtre en famille dans ce village de Seine et Marne qu'il a beaucoup fréquenté étant enfant car ses parents y possédaient une résidence secondaire. Il apprend assez fortuitement que l'un de ses anciens compagnons de jeux a fait plusieurs années de prison ce dont il s'étonne car le garçon était plutôt, dans son souvenir, du genre doux et sans histoires. le roman se propose alors de comprendre ce qui a amené cette situation. Un brave gars ce Quentin, courageux, ayant appris à surmonter ses faiblesses, sensible, intelligent, tout du bon copain et qui de plus, partage avec Franck cet amour profond de la nature, de la forêt, sans chercher un ailleurs, plus urbain s'entend, qui lui conviendrait mieux. Rien à voir avec Gary, teigneux et violent qui gravite lui-aussi dans cette campagne qui perd progressivement sa part de ruralité profonde. Au-delà d'une opposition classique de portraits dans laquelle s'invitent des personnages annexes comme le frère influençable, la petite amie insatisfaite et Tikiti, l'aide garde-chasse (mention spéciale pour ce personnage tout en poésie malgré ou grâce à son côté un peu frustre), Franck Courtès porte un regard tantôt nostalgique, tantôt accusateur sur la mutation de ces paysages gagnés par la périurbanisation et l'évolution des pratiques agricoles ayant cédé au productivisme. Est-ce un regard d'enfant qui a vu son terrain de jeux du week end dénaturé ? Est-ce la réflexion d'un citadin qui attend une lecture claire des paysages, soit la ville soit la campagne mais pas cet entre deux qui brouille des repères_à chaque espace, sa fonction_ rassurants car posés depuis l'enfance ? Il sait d'avance qu'on lui opposera, tel un puching-ball, l'un comme l'autre, que sa légitimité de Parisien à revendiquer une nature immuable se coincera quelque part, elle aussi, dans cet entre deux.
On peut certes avoir une autre lecture, un regard moins réprobateur sur l'évolution de ces paysages mais il me semble que le grand mérite de ce roman est de s'intéresser à la campagne pour elle-même, d'en faire un personnage principal et non pas seulement un cadre comme dans les romans de terroir ce qui reste assez rare pour être signalé.

Lien : http://leschroniquesdepetite..
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Le narrateur, Franck, aime la campagne.
Lorsqu'il était enfant, ses parents avaient acheté une maison à Mortcerf (Seine et Marne) et gamin, il y passait tous ses week-ends et ses vacances. Et il préférait cela aux Caraïbes ou aux montagnes tyroliennes. Il partageait cet amour de la campagne avec Quentin, un gars du cru et qui comptait le rester. Leur rapport à la nature, puissant, intime, sensuel, nourrissait leur vie : « Je ne connaissais pas les plantes et les arbres par leur nom, dit le narrateur, et ne cherchais pas à le connaître. Je les reconnaissais tous de loin, l'un pour l'ombre sur laquelle je savais pouvoir compter les jours de chaleur, les autres pour leurs repousses longues et droites, aptes aux meilleurs lances, d'autres encore car on trouvait à leur pied quantité de fougères, de cachettes. » La nature le fascinait: il s'extasiait volontiers devant un héron mort, un « poisson vert et or échoué sur une rive boueuse ». Heureux de la contemplation du monde… « du commun, j'avais imaginé l'extraordinaire ». Une nature presque sacrée, source d'un éternel bonheur…
Enfin, pas si éternel que ça : le mode d'agriculture change, lentement mais sûrement : « Les agriculteurs en comptables angoissés, la calculatrice sur la tempe, arrachaient les haies, saccageaient les paysages de leurs ancêtres. », les lieux se transforment. Une ferme d'élevage intensif de volailles s'implante près de la maison des parents, les terres deviennent petit à petit « de mornes chaînes de production de betteraves ou de maïs ». Les outils agricoles se transforment en objets de décoration. La banlieue s'étend, grignote l'espace, « ronge la majeure partie de la France ».
Les pavillons se multiplient, les chemins se couvrent de bitume. On bétonne, on goudronne. « On avait arraché les haies, éliminé les broussailles inutiles, dans un même souci d'efficacité. ». On balise les sentiers pour que les vététistes et les coureurs en jogging fluo puissent en profiter par tous les temps. de « petits lions en plâtre » ornent désormais l'entrée des pavillons entourés de hautes haies de thuyas et de grillages. « N'y va pas, Franck » conseille la mère du narrateur peu avant la vente de la maison.
A cela s'ajoutent les vols, la drogue, la violence. Autant dire que Mortcerf n'est plus Mortcerf et le narrateur est anéanti. Adulte, il ressent toujours cette peine immense, le sentiment d'avoir perdu quelque chose : « J'étais inconsolable, je le suis toujours. »
« La campagne, dans sa hâte d'avancer et de rattraper le monde en marche, avait fait un grand pas, mais un pas de côté plus qu'en avant ; un écart hasardeux. »
C'est de cet écart, de cette perte qu'il est question dans le livre de Franck Courtès à travers l'histoire de Quentin, un camarade du narrateur qui, pour s'être battu contre tous les fléaux qui s'abattaient sur les terres qu'il aimait, s'est retrouvé en prison.
On sent dans l'écriture très sensible de l'auteur une véritable amertume, une profonde tristesse, la nostalgie d'un temps qui ne sera plus, parce que les campagnes qui bordaient les villes ne sont plus des campagnes mais des villes-dortoirs d'où l'on part tôt et où l'on rentre tard, des espaces où l'on ne va plus en vacances, préférant « les glaces à la vanille, les slips de bain, le sable entre les orteils, les pizzas surgelées et la télévision ». Quelle belle image du bonheur, non ? Bref, ce sont désormais des espaces qui ont perdu leur identité, leur âme, qui ne sont ni campagne, ni ville, ni banlieue.
Le narrateur a fait partie des derniers à profiter de cette campagne, peut-être est-ce une chance, je ne sais pas : « Dans mes forêts oubliées, mes bois de deuil à l'avenir condamné, je goûtais la chance d'être le dernier amoureux, le seul amant de mes richesses. »
Il y retourne encore, en secret, parce qu'il connaît des coins, des terres, des bois rescapés, parce qu'il se sent appartenir à cette nature : « Quand on fait partie de la nature, comme moi, on ne se pose plus la question de l'aimer ou pas. La nature, j'en suis. »
Finalement, plus que l'histoire de Quentin, j'ai aimé l'évocation de ce que le narrateur a vécu comme une trahison, une dépossession, un viol, quelque chose dont on ne se remet jamais vraiment, parce que ça a à voir avec l'enfance et avec le bonheur… On peut toujours courir après, y retourner le week-end en famille, ça ne sera plus jamais pareil, de toute façon…

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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J'ai reculé depuis plusieurs jours déjà pour écrire cette avis, que je pensais poster le 14 janvier. Je sais bien que je ne vais pas me faire que des amis après sa lecture, mais tant pis !
Le premier chapitre m'avait plu : l'auteur, avec sa famille et ses proches, part à la campagne, dans un lieu qu'il avait beaucoup aimé enfant. Là, il retrouve, presque par hasard, des personnes qu'il a connue dans sa jeunesse, et apprend qu'un jeune homme qu'il estimait beaucoup a séjourné en prison, puis a quitté la région. Pourquoi, comment Quentin s'est -il retrouvé en prison ? Tout le reste du roman, en un récit rétrospectif, va nous le faire découvrir.
Et c'est là que le bas blesse. Nous avons trois, parfois quatre récits qui se juxtaposent ou se superposent. Quentin, le gentil garçon sensible (mouais), Gary, le méchant garçon qui devient vendeur de drogue, Anne, grand amour de Quentin, et bien sûr Franck, le narrateur/personnage principal dont le récit apparaît comme un contrepoint. En effet, Franck a beau aimer la nature, il est avant tout un enfant de la ville. Quoi qu'il arrive, quelque dégringolade que connaisse le village où il passe ses week-end en famille avec ses parents, il repart ensuite à la ville, sans que les événements qui ont eu lieu n'affectent réellement son destin. Il aime la campagne, oui, certaines pages laissent transparaître son admiration devant sa beauté. Une autre, par contre, m'a franchement gênée. Je la cite, et vous laisse juge à votre tour, tout en essayant de ne pas commenter toutes les deux propositions : « Ce que j'aimais de cette époque, c'est que personne ne me disait où était le Bien, comme on l'assène aujourd'hui à l'école et dans les médias. Je pouvais tuer tous les animaux que je croisais sur ma route, tout le monde s'en fichait, la fin du monde ne hantait personne. La psychanalyse s'occupait peu de nous.Je n'ai jamais entendu quelqu'un me dire : il ne faut pas tuer les bêtes, il n'y en a plus beaucoup. Ou bien : ne jette pas de papier au sol, ça pollue. J'aimais avoir le choix : je finissais souvent par faire le bon. J'aimais que ça vienne de moi ».
Je vous parlerai à peine de Quentin, ce garçon si sensible, dont le père tue les chats à coups de fusil ou de pelle – sans que cela ne choque personne, bien entendu. J'adore cet amour de la nature et cette sensibilité sélective. Oui, bon, certes, Quentin protège son frère, protège les siens (enfin, presque tous). J'ai eu l'impression tenace, finalement, que tout le mal qui déferlait sur la campagne provenait de la ville, voire de plus loin encore, comme si Quentin, Benoit, n'étaient pas responsables de leur propre destin. La violence était déjà là, la volonté de s'en sortir (ou pas) en se débrouillant aussi. La reconstitution du passé des personnages est parfois pesante.
Sur une majeure partie de la France est un roman de la campagne écrit par un citadin.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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critiques presse (1)
LeFigaro
26 février 2016
Un homme revient dans le village de son enfance et constate le désastre.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Autour, à l’horizon, c’était l’agriculture, les champs de blé, de maïs, les prés à vaches noires à motifs blancs. Et puis encore des forêts ; la campagne française.
Une campagne féerique six semaines par an. Une semaine l’hiver, quand le silence faisant ses premiers pas, la neige dessinait en noir et blanc des paysages immaculés, à l’allure médiévale, dans lesquels les chiens en courant traçaient des lignes sombres.
Et environ cinq au début de l’été, quand la terre frémissait, lorsque surgissait des recoins, du fond des jardins, des bords de route, une végétation foisonnante et menaçante, plongeant les chemins dans la pénombre, les bouchant comme un mauvais cholestérol. Car ici, c’était le règne de l’ortie, de la ronce, des mauvaises herbes en tout genre, fraîches comme des salades, en couronnes, en cascades, en explosions. Une sauvagerie verte qui semblait un mystère tant elle renaissait de rien, comme installée en quelques nuits par un jardinier ivre. Les liserons blancs paraient d’une robe princière la plus vulgaire des broussailles. Dans la plaine et dans le vent, derrière la forêt, des blés verts accrochaient le soleil.
Les mois restants, la campagne n’était que brume et boue, des temps de craie, un soleil pâle, roulé dans la farine, une humidité à vous glacer le cou, à vous faire rentrer la tête dans les épaules, les poings dans les poches, les angines à répétition. À l’horizon, les dents des grandes roues de tracteurs mordaient la terre chocolat de l’automne. »
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L’industrie agro-alimentaire bouleversait le rapport des paysans à leur terre. Ils exigeaient de celle-ci des rendements que seul l’emploi de produits chimiques pouvait assurer. On lisait moins le ciel et les nuages que les étiquettes des bidons de produits dopants. Le vent, la pluie et le soleil moins craints que le banquier. On ne voulait pas mieux, on voulait plus.
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À l’adolescence, alors que les adultes ne le prenaient plus pour un enfant, ni les filles encore pour un homme, Quentin continuait d’aller pêcher dans les douves, malgré l’interdiction de son père. Une fois, il disparut presque une nuit entière. Hubert, soupçonnant une histoire de fille, raisonna sa femme inquiète : —Qu’il en profite ! Il ne sait pas ce qui l’attend plus tard !
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Autour, à l’horizon, c’était l’agriculture, les champs de blé, de maïs, les prés à vaches noires à motifs blancs. Et puis encore des forêts ; la campagne française.
Une campagne féerique six semaines par an. Une semaine l’hiver, quand le silence faisant ses premiers pas, la neige dessinait en noir et blanc des paysages immaculés, à l’allure médiévale, dans lesquels les chiens en courant traçaient des lignes sombres.
Et environ cinq au début de l’été, quand la terre frémissait, lorsque surgissait des recoins, du fond des jardins, des bords de route, une végétation foisonnante et menaçante, plongeant les chemins dans la pénombre, les bouchant comme un mauvais cholestérol. Car ici, c’était le règne de l’ortie, de la ronce, des mauvaises herbes en tout genre, fraîches comme des salades, en couronnes, en cascades, en explosions. Une sauvagerie verte qui semblait un mystère tant elle renaissait de rien, comme installée en quelques nuits par un jardinier ivre. Les liserons blancs paraient d’une robe princière la plus vulgaire des broussailles. Dans la plaine et dans le vent, derrière la forêt, des blés verts accrochaient le soleil.
Les mois restants, la campagne n’était que brume et boue, des temps de craie, un soleil pâle, roulé dans la farine, une humidité à vous glacer le cou, à vous faire rentrer la tête dans les épaules, les poings dans les poches, les angines à répétition. À l’horizon, les dents des grandes roues de tracteurs mordaient la terre chocolat de l’automne.
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Les enfants perdaient l'envie de reprendre les fermes. On se demandait comment on avait pu vivre si longtemps dans la boue. Sans vacances, sans loisirs, parce qu'il était acquis que le seul vrai bonheur était de se distraire. Il ne venait pas de la terre, le bonheur, pas de la naissance des veaux, des œufs frais, de la paille dorée en litière pour amoureux, non, il venait des glaces à la vanille, des slips de bain, du sable entre les orteils, des pizzas surgelées et de la télévision.
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Vidéo de Franck Courtès
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À découvrir sur lagriffenoire.com https://www.lagriffenoire.com/a-pied-d-oeuvre.html
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