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Les souliers rouges tome 2 sur 4
EAN : 9782818932957
48 pages
Bamboo Edition (01/04/2015)
3.95/5   29 notes
Résumé :
L'Homme ne meurt pas. Un jour, il cesse simplement de s'émerveiller. Alors qu'ils subissent une fouille au corps pour trouver les meurtriers d'un soldat allemand, un coup de chance va sauver Georges et Jules. Mais un attentat dans un village voisin plonge les occupants dans une véritable furie. La riposte est sans limites. Dans ce vent de folie meurtrière, du haut de leur insouciance, les deux jeunes hommes décident malgré tout de se soustraire à la rafle organisée…
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Suite conforme au tome 1 avec un peu plus de sauvagerie : les miliciens et la Gestapo sont à l'oeuvre. Je regrette que l'originalité du premier opus ne soit finalement que peu exploitée, sauf pour un final assez surprenant. Toujours bien dessiné, mais se concentrant sur des scènes brutales au détriment de la psychologie des personnages, qui ne se développent pas assez à mon goût. Ensemble globalement fréquentable.
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Suite et fin des l'histoire de Jules et Georges ; alors que le débarquement a eu lieu en Normandie , en Bretagne la répression est de plus en plus intense et les exécutions se succèdent.
Les vainqueurs d'hier deviennent les vaincus du jour et il est difficile de ne pas se faire justice soi-même.
Une note d'espoir viendra d'un petit lapin blanc avec des bottines rouges.
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Les coupables du meurtre ne sont pas retrouvés. Allemands et collabos sont sur les dents. La région est le spectacle de fouilles et d'interrogatoires. Tous les moyens sont bons pour faire avouer. Pour Georges et Jules, l'étau se resserre.

Le premier tome des Souliers Rouges nous faisait découvrir un coin tranquille de Bretagne. La seconde guerre mondiale n'était presque pas arrivée jusqu'à eux. Ce deuxième tome nous détrompera. En 48 pages, c'est toute l'humanité qui est retranscrite. "L'Histoire est écrite par les vainqueurs" disait Sir Winston Churchill. Si par le biais des souvenirs de son beau-père, Gérard Cousseau nous raconte la seconde guerre mondiale et la résistance, il "omet" d'écrire l'histoire. Il montre des faits. Jules ne pourra pas jouer au héros, Dauguier et son équipe sont la lie de l'humanité (même les allemands les reprennent). Quant à Georges, il est ce clown moitié blanc-moitié auguste. Personnage central de l'histoire, tour à tour héros ou bouffon (quand il se moque de l'envahisseur).
Entre le premier tome et le second, il s'est écoulé 10 mois, mais les progrès de Damien sont visibles. Il est plus à l'aise avec le récit, ses couleurs sont "naturelles". Certaines cases frisent avec le photo-réalisme. Mais ce qui marque dans ce tome, c'est l'humanité des auteurs. Si l'horreur doit être montrée, voir le sang et les tripes est à l'opposé de l'album. Par des procédés narratifs simples et (trop) efficaces, les cases prennent toutes leurs valeurs. C'est le souffle coupé qu'on assiste aux agissements de la soldatesque et de la milice. On voudrait aider mais "ce n'est qu'un livre".
Le contraste entre le premier et le second album est saisissant. L'ambiance est ici lourde, poisseuse. Il semble que toute vie est partie. Heureusement, dans un dernier sursaut, les auteurs nous montrent un léger espoir. Avec Les Souliers Rouges, on est loin de Fifi, Gars du Maquis, on entre chez les gens, on vit l'horreur de la guerre et c'est les tripes nouées qu'on pense: plus jamais çà.

Si on affectionne les deux tomes, si les auteurs, par leurs techniques, ont créé un magnifique album, il est difficile d'aimer ce deuxième tome. La guerre c'est aussi tuer, torturer, les pulsions humaines les plus perverses qui remontent. Les auteurs ne font qu'effleurer cette violence et il ne faut pas la cacher. Un dyptique saisissant et bouleversant !
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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Les allemands sont de plus en plus sur les dents et c'est la population qui en pâtit.
Un second tome très sombre où on voit toute la cruauté de la guerre pour la population. C'est à se demander qui sont les plus barbares, les allemands ou la milice française...
Un album donc sombre et cruel mais terriblement véridique avec ces exécutions sommaires de villageois par simple suspicion de terrorisme où tout simplement par vengeance. Comme dit dans l'album, les allemands défaits, c'est la haine qui les anime.
Cet album est un formidable témoignage sur la fin de la guerre où la population, avant d'être libérée, a subit les pires tragédies.
La conclusion de l’album est une note de gaité assez bienvenu après avoir lu toutes ses horreurs sur la guerre, un joli clin d’œil du scénariste.
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Jules, jeune Breton, fait la rencontre de Georges, exilé russe et érudit. Une rencontre inopinée qui se transforme en belle amitié. le tout se passe à Saint-Nicolas-du-Pélem, en juin 1944, sous l'occupation allemande.

Que d'émotions au fil de cette lecture ! Je vous conseille d'ailleurs de lire les deux tomes l'un à la suite de l'autre, pour ne pas perdre le fil et… à cause de la fin du premier, qui donne forcément envie de connaître la suite.

Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages, sans que cela ne me pose problème. Par contre, d'autres m'ont donné la nausée (pour le dire poliment), ce qui était très certainement voulu. Bien que l'amitié soit un point central dans Les souliers rouges, les auteurs n'ont pas oublié les horreurs de la guerre et nous les font connaître sans omettre de détails.

Il s'agit d'une lecture courte (à peine une heure par tome), mais riche, particulièrement au niveau émotionnel. Côté dessins, je n'ai pas particulièrement accroché, mais ils étaient plutôt bien adaptés à l'histoire et surtout, je crois que ce n'est pas l'essentiel ici.
Lien : https://uneviedeslivres.word..
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critiques presse (5)
Bedeo
14 septembre 2015
Une histoire simple, courte mais riche en émotions. C’est la gorge serrée qu’on la finit.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BulledEncre
24 août 2015
Gérard Cousseau, au scénario, et Damien Cuvillier, au dessin, jouent avec les nerfs du lecteur. Ils réussissent l’exercice de faire monter la tension.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
29 juin 2015
La violence et la tension de l’intrigue qui s’opposent aux couleurs et à la douceur pastorale des dessins de Damien Cuvillier font de ce diptyque une œuvre digne d’intérêt.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
14 avril 2015
Une fin d’histoire superbement orchestrée qui fait monter la violence d’un gros cran et qui a l’avantage de susciter une bonne dose d’émotions.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Auracan
13 avril 2015
Un dyptique saisissant et bouleversant !
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
À L'EXTREMÍTE DES DEUX CORPS SOUDÉS DANS L'EFFROÍ, IL Y AVAÍT DEUX PAÍRES DE SOULÍERS,., DES SOULIERS ROUGES, ROUGE SANG
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Les coïncidences n'existent pas, il y a seulement des chemins que notre inconscient désire voir se croiser.
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Et souviens-toi : en toutes circonstances, on ne prend jamais une décision avant d’avoir évalué les conséquences de celle-ci sur ses proches !
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Voyez-vous messieurs...
Lorsque l’homme ne ressent pas la peur pour sa propre vie, il lui arrive malgré tout de craindre pour celle des autres...
En particulier pour celle des siens !
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Pourquoi ?
Pourquoi l’homme attend-il toujours de côtoyer la mort pour mesurer le bonheur simple d’être en vie ?....
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Videos de Gérard Cousseau (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gérard Cousseau
Rencontre avec Gérard Cousseau, alias Gégé, qui revient sur l'aventure Monsieur Tendre, ce petit moustachu aux faux-airs de Charlot. La rencontre est articulée autour de la projection du film Monsieur Tendre de Christian Lejalé, docu-sensible de 22 minutes tourné en 1984 avec Gégé himself dans son propre rôle et qui traite du principe même de création en bande dessinée. Une rencontre animée par Laurent Lefeuvre, captée pendant le festival Quai des Bulles.
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