Chevalier Ardent est une série pour jeune ado des années 60/70 publié dans le journal Tintin. On retrouve le principe des séries de l'époque, avec un héros bien jeune, dans le but que le lecteur puisse s'identifier, tant pis pour la crédibilité. Dans cet épisode, Ardent est tantôt gamin immature, tantôt stratège rusé et aguerri, peu importe, le récit est épique, c'est de l'Aventure médiévale avec un grand A, avec des châteaux à prendre, des batailles, des combats, un roi magnanime, une princesse éprise du beau et fougueux chevalier en herbe. L'intrigue est bien rythmée, elle m'a bien accroché. Parfois le trait est un peu grossier, mais un soin particulier est apporté au graphisme dans les paysages de neige, les forteresses, la colorisation de l'époque, arrive à rester relativement discrète. Alors, même si ça a un peu vieilli aujourd'hui, surtout avec son manichéisme naïf, j'avoue être assez surpris par le plaisir que m'a procuré cette lecture, et le charme de la nostalgie ne fait pas tout.
Commenter  J’apprécie         192
Ce deuxième tome fait déjà un peu moins "enfantin", on y retrouve Chevalier Ardent, bien sûr, qui a pris un peu d'âge, un tout petit peu de maturité et toujours cette même audace qui la caractérise si bien. Alors même si parfois tout ce qu'entreprend le jeune héros peut paraître irréaliste, son aplomb associé à son intelligence et son esprit stratégique font des merveilles face à ses adversaires. Cette deuxième histoire, comme la première, est encore assez bonne enfant, mais on ressent bien l'évolution progressive du personnage et des enjeux qui commencent à apparaître autour de lui, lui réservant sûrement, de plus en plus d'aventures... Au niveau du dessin, le style est simple mais efficace, assez en tout cas pour m'avoir donné envie d'être "Chevalier Ardent" et combattre épée à la main lorsque j'étais plus jeune...
Commenter  J’apprécie         120
Jamais mes vassaux ne devront se vanter devant moi d'une traîtrise même faite à mon plus grand ennemi !
Ardent avait élaboré une théorie de combat en réaction de celle du maître d'armes.
- Cogner !.. C'est tout ce qu'il sait enseigner !.. Moi, je prétends qu'il est au moins aussi important de savoir où frapper et de frapper juste...