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EAN : 9782266165747
736 pages
Pocket (15/10/2007)
3.51/5   237 notes
Résumé :
À San Francisco, le milliardaire George Morton s'écrase du haut d'une falaise à bord de sa Ferrari quelques minutes seulement après avoir annoncé qu'il retirait son soutien à un mouvement écologiste international...
Avant de disparaître, George avait laissé un message énigmatique. Peter, son avocat, et Sarah, son assistante, le décryptent... et se trouvent emportés dans une course-poursuite qui va les précipiter des glaces de l'Antarctique aux forêts vierges ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,51

sur 237 notes
Livre lu dans le cadre de la pioche de Janvier 2017.

Je remercie lisabeth pour cette pioche car c'est un gros coup de coeur, j'ai été tenue en haleine de bout en bout malgré un début un peu difficile. Depuis que j'avais ce bouquin dans ma PAL (3 ans), je n'avais jamais osé l'en sortir et je n'ai pourtant pas peur des pavés mais j'avais peut-être trop lu de thrillers à une certaine époque pour en avoir été dégoûtée pour un petit moment. J'avais découvert cet auteur il y a une quinzaine d'années avec « Prisonniers du Temps » et je n'avais pas eu l'occasion jusqu'à présent d'en lire d'autres car j'avais très apprécié son style d'écriture.

Le début a été un peu difficile car nous changions constamment de personnages sans déterminant commun entre eux jusqu'à ce que nous rencontrions George Morton et son avocat Peter Evans. Celui-ci devient ainsi notre narrateur principal et nous permet de faire le lien entre les différents personnages et évènements avant et après qu'on le rencontre. Au début, j'ai eu du mal à le supporter car il était un peu tête à claques. Il était peu ouvert d'esprit malgré ce qu'il disait et ne comprenais rien de ce qu'on lui expliquait jusqu'à ce qu'il frôle la mort et réagisse en conséquence. À partir de là, il a bien évolué et était nettement plus agréable à suivre.

Ce roman est un techno-thriller avec en toile de fond le réchauffement climatique et ce qu'il en est vraiment grâce à de vraies analyses incluses dans l'histoire. Cela donne donc une lecture très complexe et très technique avec une histoire menée tambour battant autour d'un procès d'envergure et une conférence écologique. Nous avons donc différents personnages dont certains veulent faire le bien autour d'eux mais sans demander l'avis des populations concernées (en pensant qu'ils savent mieux que les autres car ils ont fait des études...). Cela fait beaucoup penser aux missionnaires dans les endroits dits « sauvages et sans éducation ». Ça détruit des cultures plus qu'autre chose car les missionnaires inculquaient les sauvages sans apprendre à les connaître... Dans les périodes calmes, le récit est agrémenté d'innombrables références scientifiques grâce à des discussions passionnantes entre Kenner et des personnages incultes, mais qui pensent tout savoir... Une des calamités de notre siècle... des bornés donc... surtout quand on les met en présence des vraies données scientifiques... ça tournerait presque à la foire d'empoigne tant ils ne veulent pas se rendre compte de la réalité par rapport à ce qu'ils affirment, qui n'est étayé par aucun scientifique et seulement par des journaux à sensation... Leur vision de la réalité est donc totalement faussée...

En outre, l'auteur fournit sa vision sur le réchauffement climatique à la fin du livre ainsi que 2 annexes : l'une parle de l'eugénisme et des dégâts que cela a provoqué dans le monde, et l'autre explique d'où viennent les différents graphiques présents dans le livre. Enfin, il nous fournit toute la bibliographie qui lui a servi à concocter ce techno-thriller avec l'environnement et le climat en toile de fond car comme il le souligne, la science de l'environnement est très controversée et politisée. Il nous présente donc les références utilisées afin que nous puissions, si nous le voulons, faire des recherches sur ce domaine particulier et affiner ainsi notre opinion avec nos propres conclusions.

Comme vous l'aurez compris, cette lecture a été un gros coup de coeur car très complète, très complexe et très technique à la fois. L'environnement et l'écologie étant des domaines qui me tiennent à coeur, j'ai été plus que ravie de découvrir ce roman et d'approfondir mes connaissances car même si l'histoire est complètement inventée, les références citées sont loin d'être fictives et ouvrent les yeux sur bien des sujets comme les réserves naturelles, les scientifiques et leurs résultats, les médias et le sentiment de peur communicatif, les terroristes écolos et bien d'autres choses encore. Donc si vous êtes comme moi sensibles à l'environnement et à la nature, je vous conseille très fortement de découvrir ce roman très instructif. Sinon vous risquez d'être comme certains des personnages, bornés et peu ouvert d'esprit, et ne pas prendre plaisir à la lecture tant il est complexe et technique. Je n'en dis pas plus car je trouve que le résumé en 4ème de couverture en dit plus qu'il n'en faut, surtout que l'histoire ne commence pas réellement de cette façon. Pour ma part, je pense me procurer rapidement d'autres bouquins de cet auteur car j'apprécie particulièrement ceux qui font un max de recherches avant de l'enrober dans une histoire attractive pour tous, en l'occurrence un thriller sur l'environnement et beaucoup de rebondissements en perspective. « Prisonniers du Temps » m'avait beaucoup marqué à l'époque et je comprends mieux pourquoi maintenant car cela sera également le cas pour celui-ci.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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État d'urgence est un techno-thriller, dans lequel des éco-terroristes planifient une grande action meurtrière pour attirer l'attention sur les dangers du réchauffement climatique. C'est un roman, certes, mais Michael Crichton y ajoute de nombreuses références, des graphiques, des annexes et une liste de livres traitant du sujet, invitant les lecteurs à prendre le problème très au sérieux. Certaines de ces théories sont démenties par des scientifiques et climatologues, mais même si le livre date un peu, qui veut s'informer a maintenant tous éléments et documentation à sa disposition. Quoi qu'il arrive, plus personne ne pourra dire qu'il ne savait pas.
Mais revenons au roman. Il démarre par un procès contre L'Agence de protection de l'environnement des États-Unis, intenté par les habitants d'atolls du Pacifique Sud, qui se trouvent menacés par les conséquences du réchauffement climatique. Ils blament les émanations de monoxyde de carbone venant des USA. Un milliardaire qui les soutenait se voit persuadé par un certain Docteur Kenner de se retirer.
S'ensuivent de longs passages entre des recherches scientifiques discutables, des transactions commerciales douteuses, et bien entendu, des morts suspectes commencent à se produire. Et nous, on voyage au fil des mots de l'auteur, de Paris en Islande, en passant par les volcans de l'Antarctique et les îles Salomon. Ça fait voir du pays.
Nous suivons de près l'enquête menée pour débuquer les terroristes, nous allons donc également d'un cadavre à l'autre, les meurtres étant très détaillés, le tout étant émaillé du récit de catastrophes naturelles, en particulier les tsunamis, puisque c'est le schéma de départ de l'histoire.
Un excellent bouquin de Crichton qui m'a passionnée de bout en bout.
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L'équation semblait pourtant simple : 700 pages + Avocats + Écologie = BARBANT. C'était sans compter sur un facteur non négligeable : L'auteur. Michael Crichton réitère longtemps après Soleil Levant et Harcèlement, où une situation anecdotique nous emporte avec brio dans un thriller complexe et prenant. Il me semble important d'émettre mon avis sur ce roman en trois parties : La forme, le fond, puis la fin (sans trop de révélation).


Concernant la forme : Les chapitres sont courts, dynamiques et bien pensés. Un par date, par lieu ou par heure, ce qui facilite la lecture ponctuelle. Dès les premiers chapitres le ton est donné. Des actions, des morts, tout se met en place dès les premières lignes. On sent qu'un enjeu mondial se prépare, mais les pièces de puzzle sont d'abord trop peu nombreuses pour comprendre l'ensemble du grand tableau. C'est un thriller haletant, dont l'action ne laisse de temps ni aux personnages ni au lecteur de se reposer. Puis le mot est lâché : on parle d'eco-terrorisme.


Concernant le fond, justement : que l'on soit ou non d'accord avec l'auteur, le livre a pour intérêt de nous faire réfléchir. Son parti-pris est intéressant, puisqu'il prend la cause des climato-sceptiques, mettant en doute la responsabilité de l'homme sur le réchauffement climatique global. Et cela, il le fait avec intelligence : les personnages centraux ne sont pas des experts, et ont un niveau de connaissance sans doute identique à celui du lecteur normal (moi y compris). Les arguments viennent au compte goutte, principalement apportés par quelques personnages volontairement antipathiques. On peut mépriser ces personnages, mais les arguments sont placés, à nous ensuite de pousser la réflexion et de nous faire notre opinion.
Malheureusement, si l'auteur remet en cause notre responsabilité dans le réchauffement global, il balaye d'un revers de main d'autres sujets qui mériteraient la même attention (particules de pollution nocives, modification des climats, principe de précaution…). C'est également une oeuvre écrite trop tôt dans notre histoire pour avoir si peu de nuances : certes, comme il l'avance, nous ne pouvons connaître le pourcentage d'espèces animales en voie de disparition puisque nous en découvrons des milliers chaque année, mais à peine une décennie plus tard nous pouvons affirmer que plus de la moitié des vertébrés ont disparu en quarante ans. Pire encore, s'il se veut bienveillant en rappelant que médias, politiques et justice utilisent la peur pour nous manipuler, il installe lui-même avec son roman une vaste théorie de complot des éco-terroristes, pour induire en nous une nouvelle peur.


Concernant la fin : alors que les trois quarts du livre étaient vraiment bons, c'est l'élément détestable du livre. Déjà, dans la tradition des techno-thrillers, mais de manière très maladroite, les personnages centraux, de simples citoyens, deviennent subitement de vrais héros prêts à affronter n'importe quel danger sans aucune crainte ni préparation et sans appeler d'aide extérieure sans doute plus judicieuse. Incohérent. Cela pour finir par baigner dans une morale malsaine rappelant les malheureux films de propagande du début du 20ème siècle : les gentils héros tuent les méchants monstres sanguinaires, et ceux qui n'ont pas voulu ouvrir les yeux se doivent de mourir dans d'horribles souffrances. Jamais je n'ai lu du Crichton aussi mauvais et aussi laid. Pourtant, en considérant le reste du livre, même en étant en désaccord sur le fonds avec l'auteur, j'aurais pu trouver cette oeuvre comme étant sa meilleure. C'est vraiment dommage, quel beau gâchis.
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On pourrait parler des heures de ce livre tant le sujet abordé est controversé. Il n'en est rien, je prends comme base mes acquis et mes croyances sur le réchauffement climatique. Cette critique ne tient donc qu'à moi.

Tout d'abord, l'écriture de Crichton est toujours la même, très fluide, très cinématographique, le scénario est superbement bien ficelé bien que la fin soit à mon gout trop rapide. Bien sur, il y a des temps de vide comparés à ces scènes d'actions qui nous empêchent de fermer le livre à une heure du matin.

Ces temps de vide sont bourrés de théorie propre à l'auteur sur le réchauffement climatique. Pour faire vite, Crichton pense que le réchauffement est une supercherie industrialopolitique. Pour cela, il mine tout le long du livre des références et citations de revue scientifique. le lecteur qui n'a aucune notion en réchauffement climatique à de fortes chances de tomber dans la thèse extrême de Crichton. Ce livre a d'ailleurs était très controversé de ce fait.

Bien que je rejoigne l'auteur sur de nombreux points, je pense personnellement que celui ci essaie de nous berner. Reposer ses arguments sur des "citations" de revues scientifique n'est pas du tout correct d'autant qu'aucun lecteur n'ira pas lire la suite de la revue et donc vérifier si la citation est dans le contexte que Crichton veut bien nous le faire entendre. Mais je pense aussi que Crichton en fait trop pour les besoins de l'histoire.

En outre, j'aime le coté de la thèse qui évoque la supercherie industrielle des pays riches. Il suffit d'allumer sa télévision pour voir que le réchauffement n'est que le résultat d'une activité anthropique. L'homme toujours au centre du monde ignore la plupart du temps que ce réchauffement est normal, que ce réchauffement engendre une hausse du CO2 atm (et non l'inverse) et que bien sur l'Homme n'est pas responsable de l'entière montée de ce gaz à effet de serre.

Bref, la thèse climatique n'a pas sa place dans une critique mais attention, renseignez vous et ne soyez pas naïf face à ces théories extrêmes.
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Disons-le clairement dès le début : ce roman est assez mauvais tant sur la forme que sur le fond. Alors que ce récit me semblait au premier abord assez proche (et aussi excitant) que celui de Memorial day que je venais de lire (une course contre la montre dans laquelle des terroristes – climatiques ici – pourchassés par des hommes d'action), la comparaison s'est vite avérée désastreuse.

Tout ici sonne faux : une suite de scènes invraisemblables avec un groupe de personnes stéréotypées. Des héros quasi-morts toutes les 50 pages (successivement glacés en Antarctique, foudroyés, brûlés, empoisonnés-paralysés, tout ça en dix jours), sauvés in extremis et hop aussitôt repartis en pleine forme. Et entre deux aventures au bout du monde (ils passent leur temps en avion, sans jamais dormir d'ailleurs), des personnages qui ne pensent qu'à draguer et jouer aux collégiens en chaleur. Des terroristes aux motivations incompréhensibles (ils déclenchent des catastrophes climatiques – ou géologiques ! – pour éveiller les consciences, c'est bien ça ???), et des poursuivants encore plus difficiles à comprendre. Des rebondissements faciles, des deus ex machina à tout bout de champ, des indices qui arrivent d'on ne sait où.

Autant tout était (ou semblait en tout cas) bien construit, documenté, cohérent dans Memorial day, autant ici tout est télescopé, digne d'un blockbuster visant les scènes d'action au détriment du scénario et de la cohérence. Bon, ça tombe bien, je suis habitué aux blockbusters aux scénarios limités et je peux très bien m'accommoder de tout ça et finalement apprécier le livre en profitant des scènes d'action.

Mais il y a plus embêtant : les échanges interminables sur l'écologie avec un personnage prétentieux qui assène ses vérités à des écologistes caricaturés afin de démolir tout ce qui a trait au réchauffement climatique. le tout avec de nombreuses notes de bas de pages indiquant les sources pour bien nous prouver que ce qui est écrit est vrai. Sauf que c'est un peu facile de prendre quelques études douteuses et d'oublier la majorité, que les arguments se contredisent d'une page sur l'autre, et que tous ces discours dignes d'un Claude Allègre relèvent plus de la manipulation que de l'argumentation scientifique. Ca en devient risible à la longue.

Dialoguer sur les différents aspects des problèmes climatiques et de leurs solutions est une chose, mais faire du climatoscepticisme à longueur de page du roman, c'est assez pénible. Au final, je ne sais pas où veut en venir l'auteur (pas plus que ses personnages d'ailleurs).
Pour le coup, là ça me fait penser à un autre livre récemment lu, Signe de vie, tout aussi assommant de "vérités scientifiques" à base de démonstrations tarabiscotées.

Après Next, je suis décidément très déçu par cet auteur dont je ne comprends pas le succès puisque ces deux livres sont aussi mal écrits et inintéressants (j'avais cependant apprécié Micro… mais il avait été terminé par un autre auteur). Ce sera donc le dernier en ce qui me concerne.

Reste donc l'action et, encore une fois, si je suis plutôt consterné par ce que j'ai lu, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer (ou pas longtemps en tout cas) durant cette lecture étant donné le rythme frénétique des aventures de nos héros. Je ne peux décemment pas donner la moyenne à ce genre d'ouvrage mais le suspense sauve donc le livre et lui évite les plus basses notes.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
- Vous êtes mieux placé qu’eux pour savoir ce qu’ils doivent faire ?
(…)
- Eh bien, en toute franchise, (…), oui, je suis mieux placé qu’eux. J’ai l’avantage de l’éducation et d’une expérience plus étendue. Je connais bien les dangers de la société industrielle qui rend notre planète malade. Oui, je crois savoir ce qui est mieux pour eux. En tout cas, je sais ce qui est mieux pour l’équilibre écologique de la planète.
- J’ai toujours du mal à accepter, répliqua Kenner, que d’autres décident à ma place de ce qui est dans mon intérêt quand ils ne vivent pas où je vis, quand ils ne connaissent pas les conditions locales ou les problèmes locaux que j’ai à surmonter, quand ils ne vivent même pas dans le même pays que moi.
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- Voilà donc, (…), tout un passé d’ignorance, d’incompétence, d’interventions désastreuses, suivies de tentatives visant à supprimer les conséquences des erreurs commises, elles-mêmes suivies de tentatives de réparation des dégâts causés par les précédentes interventions, aussi dramatiques qu’une fuite de pétrole ou des déchets toxiques. (…) Ce désastre avait été provoqué par des écologistes chargés de la préservation d’une réserve naturelle, qui avait commis erreur sur erreur et fait la preuve de leur méconnaissance du milieu naturel qu’ils étaient censés protéger.
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Cette cause peut varier au fil du temps mais la peur est toujours avec nous. Avant le terrorisme, nous avions peur de polluer l’environnement, encore avant c’était de la menace communiste (…).
La peur envahit la société dans tous ses aspects. En permanence.
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(…) le réchauffement planétaire est la théorie selon laquelle l’augmentation du taux de dioxyde de carbone et de certains autres gaz provoquerait une élévation de la température moyenne de l’atmosphère de la Terre, en raison de ce qu’il est convenu d’appeler l’effet de serre.
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Le complexe militaro-industriel n’est plus aujourd’hui le moteur premier de la société. Nous sommes depuis une quinzaine d’années sous le contrôle d’un complexe tout à fait nouveau, bien plus puissant et infiniment plus pernicieux ; Je l’appelle le complexe politico-juridico-médiatique. Son but est de promouvoir la peur dans la population, sous prétexte de promouvoir la sécurité.
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Interview de Michael Crichton sur son roman ''Le parc jurassic''. Cette vidéo est en anglais.
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