AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,1

sur 966 notes
De nos jours, Amy, 6 ans à peine est abandonnée par sa mère dans un couvent de nonnes après avoir tué en légitime défense un homme. Dans le même temps, l'armée mène des expériences sur un virus découvert au fin fond de la Bolivie sur des sujets spéciaux : des condamnés à mort pour des crimes. Wolgast est chargé de les convaincre d'accepter de faire partie du projet. L'armée désirant pousser encore plus loin lui demande également de récupérer Amy comme sujet d'expérience. Seulement tout ne fonctionne pas comme prévu : les sujets d'expérience s'évadent et l'humanité tout entière est mise en péril.

92 ans plus tard, dans une colonie de survivants, Peter découvre Amy....


Le passage de Justin Cronin est un ÉNORME pavé de près de 1300 pages... mais un pavé qui mérite le temps passé à tourner les pages. En plus de vous muscler les bras, vous profiterez d'une intrigue haletante et constamment dans l'action et les rebondissements.

Le livre se décompose en 11 parties et permet de suivre avec attrait l'histoire. Les deux premières parties se déroulent à notre époque et nous permettent de faire la connaissance des personnages et de comprendre les grandes lignes de l'expérimentation menée. le récit de ses deux parties s'apparente à un roman mêlant par moment suspens et une once de thriller psychologique. À partir de la partie 4, le lecteur bascule voire est aspiré dans une tout autre ambiance : la dystopie. le roman change d'atmosphère, de thématique, de personnages pour se centrer sur une colonie de survivants 92 années après le drame. Justin Cronin se permet dans cette partie plus de liberté que dans la première puisque l'humanité et ses codes ne sont plus : le récit oscille donc entre récit dystopique, récit d'aventures, romance, fantastique, et quelques touches ésotériques avec des allusions à Dieu, à des fantômes.

Côté action, le lecteur en a plus qu'il n'en faut en 1300 pages !!! Que de rebondissements, de surprises, de révélations dans cette longue épopée. C'est simple, le lecteur est complètement transporté dans l'histoire et attend avec impatience la suite. Justin Cronin de ce côté n'a pas lésiné sur les moyens entre personnages morts qui réapparaissent, intrigues amoureuses, nouvelles situations, humour et sadisme dans le choix de certains lieux comme un Casino de Las Vegas... le récit se présente comme une sorte de boucle avec un final s'achevant sur le retour à la colonie et les derniers écrits laissés par Sara.

La décomposition de ce pavé littéraire en 11 parties est vraiment bien pensé et permet de séquencer sa lecture. de plus, l'auteur réussit avec de nombreuses métaphores à nous insuffler rapidement et aisément les tenants et les aboutissants de certains faits. C'est incroyable comme ses métaphores permettent de comprendre le mode de fonctionnement des colonies Viruls, le destin d'Amy et de Peter...



Un roman incroyablement prenant. J'ai adoré cette plongée dans l'apocalypse. Je suis curieuse de découvrir comment l'auteur après tout cela peut faire mieux dans la suite de cette saga.
Commenter  J’apprécie          1012
C'est un pavé (+ de 900 pages au format numérique) que je qualifierai de dense et solide, et pour exprimer mon ressenti je le mettrai à l'opposé de "La religion", autre pavé lu juste avant que j'ai trouvé plus vivant et flamboyant.
"Le passage" c'est long, précis à l'excès, chaque personnage est soigneusement décrit dans son contexte, c'est difficile à dévorer en terme de lecture et pourtant on est captif, c'est peu évident à traduire.
Du point de vue du scénario, c'est un peu comme si vous aviez l'impression de marcher pendant des heures et que vous vous retourniez pour constater que vous avez finalement si peu avancé tout en ayant le sentiment de n'avoir pas vu le temps passer, c'est un sentiment ambigu.
300 pages d'introduction, je veux dire de pré-introduction puisqu'il est question d'expliquer avec force détails la première phrase du quatrième de couverture, c'est fouillé, intéressant et le nombre de personnages assez impressionnant, bon OK, on sait tout ou presque sur le virus, et l'histoire va donc commencer.
Oui, mais pas avant de préciser le contexte 100 ans après, et c'est donc reparti pour quelques centaines de pages, histoire de faire connaissance avec nos nouveaux et très nombreux acteurs, là rassurez-vous l'histoire a commencé.
La complexité de parler de ce livre et de cette lecture est là, c'est bien, mais je ne peux pas m'empêcher de penser que l'auteur aurait pu faire plus court parfois.
Le scénario en lui-même n'est pas d'une grande originalité, côté psychologie des personnages par contre il est difficile de faire mieux.
Côté cohérence j'ai parfois eu des doutes, il y a aussi quelques facilités un peu agaçantes, je ne dévoile rien rassurez-vous :)
Ce qui est sûr c'est que j'ai envie de connaître la suite, car même si j'ai l'air très critique j'ai plutôt bien aimé l'ensemble, il y a en permanence un air de déjà-vu qui n'est pas gênant, une sorte de mélange réinventé par l'auteur qui a son style bien à lui.
Commenter  J’apprécie          572
Tout, dans ce livre de 1265 pages tourne autour de Amy Harper Bellafonté. Sa mère Jeannette avait 19 ans quand elle a eu sa fille. Elle dû l'abandonner dans un couvant après avoir galéré pour survivre toutes les deux, Jeannette est allée jusqu'à sa prostituer pour pouvoir subvenir aux besoin d'Amy.

Dans cette première partie, l'auteur Justin Cronin nous dépeint son univers. Celui-ci ce passe à notre époque et le lecteur va très vite découvrir qu'il s'y ait passé des choses étranges. Il aurait tout aussi bien pu s'appeler « La chute » ou l'origine de la fin du monde. On découvre un complexe dans lequel les hommes, fonctionnaires des États-Unis, font ou ont fait des expériences sur les humains. On y découvre le VIRUS. Une sorte de maladie du sang qui rend les humains immortels... c'est à ce moment là, que je me suis dit qu'il y avait quelque part quelque chose de vampirique, voir de zombis ici … ??...

Peut importe, Amy après avoir été abandonnée par sa mère presque adoptée par une religieuse, soeur Lacey. Amy est kidnappée par deux agents du FBI qui doivent la rapporter au Complexe. Mais ils ne le font pas, ils vont vite être en fuite avec la petite fille. Ils finissent par se rendre, mais Amy fini tout de même au Complexe. Peu de temps après Amy tombe vraiment malade. C'est évidement : le virus. C'est a ce moment là que Walgast, l'un des deux agents du FBI, se sauve et que les « fluos » (genre de monstres fluorescents) s'échappent du Complexe. Ils sont la mort en personne et c'est en même temps la fin de la première partie et du monde, tout le monde est tué par les fluos. Il ne reste que Amy et Walgast.

La seconde partie est très explicite, c'est l'an zéro... Dans cette partie Walgast et Amy vont se réfugier dans les bâtiments d'un ancien centre de vacances dans les montagnes. Ils vont y passer près d'une année. Ils sont totalement isolés du monde extérieur, ils vont vivre au rythme des saisons avec seulement deux journaux, ils sont se rendre compte que le monde autour d'eux est presque mort.
Alors que le lecteur va aborder la troisième partie l'auteur, Justin Cronin, fait prendre un virage totalement différent et assez déroutant dans cette histoire. En effet, tous les enfants sont mis dans des trains vers des centres dans lesquels ils vont vivre. le lecture va s'apercevoir que ces enfants seront l'avenir de l'humanité pour plusieurs générations.
L'homme, de par sa force et son pouvoir peut aussi bien être destructeur, comme avec ce virus qu'il a tout de même créé.. et d'autre par, il peut tout aussi bien faire en sorte que l'humanité de disparaisse pas totalement en survivant entre les murs d'un camps. Où, comme Noé, hommes et animaux vont refaire le monde. Les habitants de ce futur, coupés du monde, sans radio, ni communication vers l'extérieur, même ceux qui doivent sortir ne peuvent pas parler de ce qu'il se passe à l'extérieur.

100 ans c'est écoulé entre la première partie et la seconde, 100 ans pendant lesquels cette petite communauté à survécu comme elle pouvait, mais aujourd'hui, la lumière qui provient de l'extérieur se fait rare et manque de s'éteindre définitivement ce qui entraînerait la mort de toute la population...
100 ans c'est écoulé et un marcheur arrive, une jeune fille de 11 – 12 ans elle s'appelle Amy... c'est Amy qui semble avoir le savoir et très certainement la solution à cette catastrophe. Elle semble ne pas craindre les "dracs" des créatures vampiriques qui attaquent les hommes pour les transformer en monstres à leur image.

En bref, un monde totalement ravagé et détruit par les hommes, ces scientifiques qui, sous couvert de la science, ont créé des monstres. Des hommes qui par la seule force de la suivie ont décidés de ne pas mourir et de faire avec ces monstres, le combat est inutile.

Un livre très gros, car lu en format poche, qui contient tout de même assez de longueurs, qui, au début, ne m'ont pas gênées, mais qui arrivé à un certain nombre de pages ont commencé à m'ennuyer. Il y a comme des accélérations qui m'ont données l'envie d'aller plus loin et des freinages qui m'ont par moment démotivés.

Je ne sais pas si je lirai la suite, pour l'instant, je n'en éprouve pas la nécessité...
Une lecture très agréable, une histoire qui allie post-apocalyptique, zombie/vampire.
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
Commenter  J’apprécie          320
Le passage de Justin Cronin fut un immense best-seller au moment de sa sortie française en 2011. le roman est plutôt complexe et nous immerge dans un environnement apocalyptique dense et captivant. du haut de ses 1265 pages en éditions poche, Justin Cronin nous offre avec le Passage, un roman unique dont il est très difficile de résumer l'histoire. L'histoire peut paraître assez confuse au moment de la lecture tant les personnages sont nombreux et que l'auteur passe d'une partie à une autre sans aucune transition. Alors que l'on commence le roman avec une expérience scientifique énigmatique sur des condamnés à mort tout en se penchant en parallèle sur l'histoire d'une jeune fille Amy abandonnée par sa mère, le roman prendra un autre tournant totalement différent à partir de 300 pages.

Le Passage est un roman qui bouscule et qui perturbe nos habitudes de lecteur. Justin Cronin ne nous prend pas la main et c'est seulement à la fin de ce premier tome que l'on commence à entrevoir où veut nous emmener l'auteur. Bien que l'intrigue ne semble pas beaucoup avancer, la lecture est addictive et on est toujours en quête des moindres détails que l'auteur acceptera de nous lâcher. On est happé dans le quotidien de ses nombreux personnages qui tentent de survivre dans cet univers qu'ils ne comprennent pas (et nous non plus).

Le Passage est un roman qui demande beaucoup d'efforts aux lecteurs. Déjà par son nombre de pages, mais également par son manque d'éclaircissement sur son intrigue. J'ai eu souvent envie d'abandonner ma lecture, mais cette ambiance si particulière et indescriptible continuait à m'intriguer malgré tout et cela valait le coup !
Commenter  J’apprécie          313
Roman fleuve dont l'action se déroule, dans sa majeure partie dans un monde post-apocalyptique. Ce récit est un mélange de genres que l'auteur croise sans difficultés : On y trouve histoires de manipulations génétiques, pandémies mondiales, conte horrifique de vampires, aventures à la Mad Max, ... C'est surtout un genre de road movie à la mode survival. le style nous fait beaucoup penser aux meilleurs romans de Stephen King. le résultat est passionnant même si parfois on peut tomber sur quelques longueurs tant l'auteur donne dans l'extrême précision de son récit minutieux. N'hésitez pas à vous accrocher même si la taille du volume peut vous effrayer!
Commenter  J’apprécie          300
Une perle. Un de ces titres qui vous emmène, par surprise, dans un tout autre monde.

Petit synopsis qui va vous sembler succinct mais je m'en voudrais de dévoiler certaines parties du roman.

Tout commence à notre décennie. On y découvre l'histoire d'agents du FBI qui recrutent des condamnés à mort pour un projet dont ils ne savent rien, celle d'un groupe de scientifiques ayant disparu en Bolivie ou encore celle d'une petite fille dont la mère doit se prostituer pour assurer sa survie.

La jonction de ces histoires amènera le premier pivot du roman. Il y a un avant, long, précis, méthodique, presqu'un roman à part entière. Et il y a l'après. Et l'après se déroule 100 ans plus tard, dans une Amérique dévastée où les survivants sont rares. On y suit la vie d'une Colonie, née d'un noyau de survivants au cataclysme qui a rendu leur monde plus qu'hostile. Leurs vies, leurs coutumes, leur survie.

Jusqu'au jour où une Marcheuse arrive, une âme née dans le monde du dehors, hors de la Colonie. Cette jeune fille, quasiment encore une enfant, semble avoir une dizaine d'années.

Elle est en fait âgée de près de 100 ans. Et porte en elle le savoir, la raison et la solution du cataclysme.


Le Passage est comme une horloge. D'une minutie dans son écriture qui frôle la virtuosité. Chaque rouage se met en place, chaque personnage est à sa place juste. Ce n'est pas un simple roman, c'est une épopée. C'est vraiment ce que l'on ressent à sa lecture : une épopée. Des destins qui se croisent depuis un siècle pour former une trame complexe et intrigante. Et cela se sent physiquement, joli pavé de 1000 pages qu'est le premier tome de cette trilogie.

Car c'est le seul défaut de cet ouvrage : il n'est que le premier de trois. Et le second volume n'est prévu qu'en 2012 aux USA.

Que cela va être long comme attente...
Commenter  J’apprécie          300
Le passage est un vrai pavé (1265 pages), cela peut rebuter, mais ne vous méprenez pas, vous auriez tort de ne pas vous y plonger car l'histoire même si elle est au premier abord assez classique, vous réservera quelques bonnes surprises, de plus on ne s'ennuie pas, l'auteur sait manier les mots pour que la lecture soit addictive et fluide et sait où mettre du rythme pour captiver le lecteur.

Oui c'est un récit post-apocalyptique, mais ici pas de zombie, pour une fois ça fait du bien.
L'histoire est séparé en 3 grosses parties, tout d'abord nous suivons le destin d'une petite fille de 6 ans pour qui il va se passer bien des aventures et des événements auquel n'importe quel enfant ne pourrait survivre.

La deuxième grosse partie du livre elle se déroule un peu plus lentement mais n'est pas moins intéressante. Nous ne somme plus avec la petite fille mais 100 ans après les événements du début et cela dans un camps de survie (entouré de rempart et d'une garde permanente du périmètre du camps et surtout une obsession pour la lumière, seul espoir de survie du camps). Après que l'humanité est été presque entièrement décimée, on y suit la vie de plusieurs personnages dont un jeune homme assez sympa pour qui le quotidien n'est pas tous les jours facile. Ici on parle beaucoup de liens familiaux.

Pour finir, vous vous en doutez certainement, les deux intrigues finissent par se rejoindre pour nous mener dans une quête pour la survie de l'humanité.

J'ai vraiment apprécié les personnages, l'originalité du scénario qui change des autres récits du genre, l'écriture et le rythme changeant permettant de ne pas s'installer dans une routine et qui par la même occasion permet d'apprécier les 1265 pages sans en avoir marre.

Une suite est dors et déjà disponible, elle se nomme “Les douze” et ne fait pas moins de 900 pages, je me le suis procuré en version poche pour connaître la suite car j'ai vraiment envie de savoir ce que vont devenir les personnages. le troisième tome de la trilogie lui n'est malheureusement pas encore traduit en français, il faudra donc attendre si vous n'êtes pas anglophone (ce qui est mon cas..).
Les amateurs de récits post-apocalyptique se régaleront.

Lire la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
Commenter  J’apprécie          290
Je trouve toujours embarrassant d'avoir à émettre un jugement négatif sur un livre qui non seulement évolue dans l'un de mes genres de prédilection, mais dont l'épaisseur (un pavé de 900 et quelques pages tout de même !) m'a demandé un investissement temporel conséquent.

J'aurais tant aimé pouvoir ressortir emballé par la lecture de cet imposant roman pour lequel je n'ai vu aucune publicité tapageuse et mercantile, découvert par hasard dans ma médiathèque habituelle et intrigué par la simple lecture de la quatrième de couverture...

Un mélange de récit d'espionnage (les 250 premières pages, ou l'origine de la fin du monde civilisé - partie assez enlevée) et de récit post-apocalyptique, un univers de désolation hanté par des créatures cannibales génétiquement modifiées, tous ces éléments ont de quoi attirer l'amateur de récits fantastiques, mais force est d'admettre que l'auteur ne fait pas preuve d'une grande originalité et les péripéties de ce roman ne surprendront que les lecteurs novices.

Justin Cronin nous pond un bouquin à l'ambition affichée très vaste : le récit embrasse un arc temporel d'une petite centaine d'année entre la première partie du roman - la meilleure à mon sens (l'installation occupe les 250 premières pages) et la seconde partie.
On annonce d'ailleurs au lecteur qu'il s'agit là du premier tome d'une grosse trilogie en cours d'écriture (la mode des sagas à rallonge n'en finit plus de faire recette...).
Ambition aussi non seulement au niveau de la foultitude de personnages mis en jeu (à la psychologie parfois trop poussée - gros défaut du livre qui perd en rythme ce qu'il (croit) gagne(r) en épaisseur psychologique), mais surtout au vu de l'ampleur spatiale concernée : c'est la totalité du territoire Nord-Américain qui est touchée par l'apocalypse décrite ici (pauvres américains : c'est toujours sur eux que ça tombe...).

On a des personnages qui agissent comme ils l'auraient fait s'ils avaient habité un film hollywoodien à grand spectacle ; rien ne nous est épargné de leurs sentiments les uns pour les autres : déchirements familiaux, secrètes idylles, luttes pour le pouvoir au sein de la Communauté réfugiée derrière de hautes murailles. Ces derniers ne reculent d'ailleurs pas devant le sacrifice de leurs propres existences pour sauvegarder ce qu'il reste de civilisation (syndrome "Bruce Willis").

On a Amy, cette petite fille aux pouvoir psychiques mystérieux qui ne craint pas les "dracs", ces créatures vampiresques qui ont décimé la race humaine et arrive au secours de ce qu'il reste d'Humanité.
Ce personnage m'a furieusement rappelé les nombreuses jeunes héroïnes qui parsèment les romans de Stephen King, notamment dans le lien cérébral qu'elle entretient avec les "dracs" (lien très similaire à celui qui relie entre eux les fous furieux décrits dans le roman "Cellulaire" du même S. King).
Amy permet à l'auteur de conférer à son récit une portée symbolique très forte : personnage christique ambigu (en tous cas dans ce premier tome).

Pour résumer : une Humanité décimée par des créatures créées en laboratoire, quelques survivants qui voient débarquer une sorte de sauveur qui va les aider à se sortir de ce mauvais pas... Vous l'aurez compris, on est en pleine relecture du Déluge (le rapprochement avec cet épisode biblique est d'ailleurs fait explicitement vers la fin du roman, par l'un des personnages lui-même).

Grosses ambitions dramatiques à la symbolique biblique pataude pour grosse apocalypse déclinée dans une grosse trilogie : sauf qu'ici, "gros" n'est malheureusement pas synonyme de "mieux"...

Pour celles et ceux que les récits post-apocalyptiques passionnent - qu'ils soient déclinés au cinéma, à la BD et dans la littérature - ce roman n'apporte rien de nouveau et ne surprend guère...

Si vous avez lu la BD "Walking dead" (désormais déclinée en série télévisé), "Le fléau" (voire "Cellulaire") de S. King, si vous avez vu des films tels que : "Je suis une légende" (la boursouflure christique avec Will Smith), "Resident evil : Extinction" (gros naveton indigeste ; le personnage d'Alice dans ce roman m'a d'ailleurs furieusement fait penser au personnage d'Alice de la série "Resident evil" au cinéma : je vous fiche mon billet que si la trilogie littéraire de Cronin est un jour adaptée au cinéma, c'est Milla - "miss tatanes" - Jovovitch qui rempilera !...), eh bien le roman de Justin Cronin vous donnera l'impression de participer à un quizz façon "Où est Charlie ? / Cherchez la référence" !

Ultime coup commercial de la part de ce petit malin de Cronin : le roman se conclut sur le mode "A suivre...", alors que la traduction du second tome ne surviendra pas en France avant fin 2012, au mieux (d'après certaines sources).
Autant dire que si vous n'êtes pas nantis d'une mémoire phénoménale ou si vous n'avez pas pris de notes au cours de la lecture du premier tome, vous êtes bons pour vous retaper cette lecture avant d'attaquer le second tome lorsqu'il sortira !

Un bon conseil : attendez que la trilogie sorte dans son intégralité, voire en édition de poche, cela vous permettra de tout lire d'une seule traite.
Commenter  J’apprécie          263



Donc voici ma petite histoire, j'espère avoir fait bonne impression… Je n'ai rien dévoilé du livre le passage juste pour vous rassurer à part le point faible de la chute, de la dernière capitale et notre petite Amy.
Mon impression concernant ‘'le passage'', un livre écrit par Justin Cronin. Premièrement, je le qualifierais de sentier sanglant. Dans ce livre nous avons 1000 pages et 11 chapitres qui nous décrivent une histoire à tomber par terre. Un thriller, un livre de ‘'Grand H'' comme dirait ‘'Gregi3201''. Je dois vous avouer que c'est la première fois que je lis un livre ayant beaucoup de solitude et de ruine apocalyptique … Je dois avouer que je ne connaissais pas ce livre avant que ‘'Tatoo'' alias ‘'panthères'' comme j'aime bien l'appeler me le conseille. Donc merci à toi Tatoo, j'ai vraiment apprécié, je vais bientôt entamer la suite les douze.

Ce livre est un pur chef-d'oeuvre, il est dans mon coeur. C'est le chef-d'oeuvre du septième ciel peut-être que je fais trop d'éloges j'en doute … Comme je le disais ce livre contient 11 chapitres de pur horreur qui nous décrit un monde d'apocalypse où les monstres mènent en maitre sur ce monde … Dans chaque chapitre, Justin nous décrit un monde qui part tout à vau-l'eau chaque détail, chaque scène, chaque cri. On s'y croit vraiment ! Comme dirait Stephen King, à la quatrième page, on lisait 15 pages et vous entrez dans la scène on lisait 30 pages et vous serez projeté dans ce monde.
Ce que je n'ai pas aimé dans ce livre … Bien franchement c'est la façon dont décrit Justin, c'est le personnage secondaire qui n'a pas rapport dans les autres chapitres il décrit ces personnages comme si c'était le personnage principal décrivant leur vie intérieure comme le Stephen King sauf que lui ne le fait pas pour rien. Les personnages secondaires crèvent tous … Je vais citer leurs noms … La mère d'Amy Jennettes, le père de celle-ci … dont que j'ai oublié le nom … L'amoureux et le père d'Amy dont on voit qu'une fois dans un chapitre ainsi que la mère … le problème on remarquera qu'il faut 5 pages pour décrire les personnages alors ben franchement je trouve que c'est du gaspillage de temps.

Je dois aussi avouer que le premier chapitre est vraiment plate et les moments intéressants comme l'infection commence à la page 150 à 190 et continue à aller de plus en plus mal. J'espère que le deuxième tome sera mieux fait avec nos personnages Peter, Tony Holly, Sara, Mau, Amy, et Liss et Michael puis nos personnages principaux qui doivent sauver le monde.
Merci encore à toi tattoo, j'adore ton style de lecture …





Commenter  J’apprécie          259
Ce livre est assez atypique, autant par sa construction que par les créatures qu'il nous présente. Il est clairement séparé en deux parties, et malheureusement mon avis aussi…

La première partie, qui se déroule à notre époque, pourrait faire penser à un très bon livre de Stephen King. Nous avons des explorateurs mystérieusement disparus en Bolivie, une petite fille malmenée par la vie possédant d'étranges pouvoirs, et des expériences secrètes menées sur des condamnés à mort.

Cette partie est très agréable à lire. La petite Amy est attachante, et tous les personnages possèdent une psychologie fouillée et intéressante. Évidemment, la fin de cette partie n'est pas vraiment une surprise si l'on a lu le résumé du livre, mais l'auteur gère très bien ses personnages et l'angoisse qui monte, petit à petit, accroche suffisamment pour que ces premières 250 pages se lisent d'une traite.

Mon avis sur la seconde partie est plus mitigé. Après la catastrophe mondiale (ou tout du moins américaine) qui clôt la première partie, nous nous retrouvons 100 ans plus tard dans un monde post-apocalyptique où les humains ont presque tous disparu. Ceux qui restent vivent reclus dans des villes fortifiées pour échapper aux créatures qui veulent les exterminer.

Commenter cette partie va être difficile étant donné que mes souvenirs (ma lecture remonte à quelques mois) sont assez flous. Cependant, le simple fait que je me souvienne dans les moindres détails de la première partie et beaucoup moins de celle-ci me semble assez significatif.

Le problème de cette partie est que nous sommes plongés sans introduction dans un monde totalement nouveau et étrange. Il faut donc grappiller les bribes d'information disséminées ici et là par l'auteur, tout en essayant de retenir et d'identifier toute une multitude de nouveaux personnages. de plus, je me souviens avoir lu tout un chapitre sans réussir à comprendre si c'était un flash-back ou non. Bref, une impression de confusion totale !

Les choses s'arrangent un peu après l'arrivée d'Amy (je ne spoile pas, c'est dans le résumé), au bout de facilement 200 pages tout de même. À partir de ce moment, les personnages trouvent leur place, et le fait d'avoir un but permet de mieux comprendre l'histoire et ses enjeux. Les péripéties et révélations diverses redeviennent à partir de là assez prenantes, et la fin est suffisamment intrigante pour avoir envie de lire la suite.

Au final, c'est un livre que j'ai pris plaisir à lire malgré tout, et un auteur que je suis contente d'avoir découvert. Mais ce qui m'a le plus marqué, c'est l'originalité des créatures, dont je préfère taire le nom pour conserver la surprise. L'auteur a réussi à les rendre très originales et totalement différentes de l'image que l'on en a, et de fait beaucoup plus effrayantes.

C'est d'ailleurs la principale raison qui me fera sans doute lire la suite un jour, même si je redoute déjà le moment où je vais devoir essayer de me souvenir de tous ces personnages...
Commenter  J’apprécie          170




Lecteurs (2705) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4870 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}