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Le passage (Justin Cronin) tome 2 sur 3
EAN : 9782221111147
736 pages
Robert Laffont (07/05/2013)
4.09/5   471 notes
Résumé :
La fin du monde n'était qu'un début.

Dans Le Passage, Justin Cronin avait imaginé un monde terrifiant, apparu à la suite d'une expérience gouvernementale ayant tourné à l'apocalypse. Aujourd'hui, l'aventure se poursuit à travers l'épopée des Douze, le deuxième volet de la trilogie monumentale de Justin Cronin.

De nos jours. Alors que le fléau déclenché par l'homme se déchaîne, trois étrangers naviguent au milieu du chaos. Lila, enceinte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (67) Voir plus Ajouter une critique
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Les douze n'est autre que le second volet de la saga le Passage de Justin Cronin. Nous retrouvons nos personnages cinq années après les événements du premier séparés les uns des autres. Certains sont morts, d'autres disparus, d'autres en mission et d'autres sont en attente d'évolution. Les intrigues s'enchaînent, le petit groupe se reconstitue afin de reprendre leur mission : éliminer les 12 viruls restants.


Je sors de cette lecture avec un sentiment complètement mitigé. 😗

Si nous lisons ce livre de manière ludique, le lecteur est captivé par la suite des aventures, par l'enchaînement des situations, les flash-back, les dénouements et autres éléments narratifs. le lecteur ne s'ennuie pas, est constamment sollicité par l'auteur et se prend au jeu. Justin Cronin nous propose ici un roman plus fort que le précédent notamment avec ses métaphores en rapport avec la Seconde Guerre mondiale permettant de transposer nos connaissances historiques dans le roman.

Les personnages sont également plus travaillés et plus actifs , surtout Amy qui change totalement passant d'un personnage effacé à un être plus présent.😊


Seulement, de nombreuses invraisemblances et contradictions se font jour via une lecture plus attentive.

Tout d'abord, quel est l'intérêt de nous relater au début du livre les aventures d'un groupe de survivant dans un bus avec Bernard, April, Danny s'ils n'ont aucun lien avec le restant de l'histoire ? Quand on pense à la quantité de personnages à retenir en mémoire, c'est vraiment abusif. 😓
Ensuite, côté intrigues nous repasserons avec de nombreux passages sans subtilité dans la manière d'amener les choses (notamment la scène où Sara à peine arrivée auprès de Lila découvre sa fille Kate).
Enfin, cette manie de l'auteur de sortir des difficultés de son histoire par un tour de magie ésotérique... je veux bien une fois voire deux mais pas à chaque fois que l'intrigue semble bloquer par un problème. L'auteur nous sort de son escarcelle un Wolgast non mort mais n'étant pas non plus vivant sans explication, Amy se transforme en lumière sans explication encore une fois, Amy, Carter et Wolgast se retrouvent par moment dans une sorte de monde parallèle ... sans explication....😒

J'attendais des réponses à de nombreuses questions et je n'en ai eu aucune. Ce tome centré sur les 12 viruls me laisse sur ma faim. J'attendais énormément de cette suite et je me retrouve avec le sentiment de m'être fait dupé. Ma question centrale pendant le livre n'a pas trouvé de réponse d'ailleurs : Pourquoi les 11 se sont réunis ? On repassera...


Globalement, un moment de lecture agréable mais énormément d'éléments viennent gâcher la lecture de cette saga qui semble écrite plus dans l'idée d'un film que d'un livre.
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Justin Cronin nous inflige un nouveau pavé pour ce tome deux.
Je dis "infliger" car comme pour le tome un je ne peux m'empêcher de penser qu'il aurait pu faire plus court...
Alors que l'on s'attend à poursuivre l'histoire, à reprendre là où l'on s'était arrêté, hé bien non !
Je suis un peu agacé, c'est une bonne histoire, pas de doute à ce sujet, mais il y a quand même trop de choses qui me gâchent le plaisir.
Tout d'abord il faut 300 pages à l'auteur (au format numérique) pour injecter de nouveaux personnages dans le récit, et figurez vous que ces personnages pour la plupart nous ramènent 105 ans en arrière, avec une certaine impression de déjà vu, c'est pénible de se demander pendant 300 pages quand est-ce qu'on va bien pouvoir continuer l'histoire...
Ensuite, et ça c'est encore plus agaçant, il s'agit de personnages que l'on a côtoyés dans le tome un (pour certains), le tout étant de justifier le contexte qui va nous servir de trame narrative.
Enfin je trouve que l'auteur use et abuse de hasards et de coïncidences pour arriver à ses fins, réunir autant de gens qui ont été séparés pour qu'ils se retrouvent pile au bon endroit au bon moment, c'est trop.
Ajoutons pour faire bonne mesure, des dénouements "in extremis" en veux-tu en voilà et là c'est plus que je ne peux accepter, en un mot c'est vraiment laborieux, j'ai eu parfois le sentiment que l'auteur ne savait plus comment faire pour y arriver.
Côté psychologie des personnages c'est toujours dense et irréprochable, mais là cela ne suffit plus pour me donner envie de lire le tome trois.
Le tome un s'appelait "le passage", le tome trois sera pour moi "l'impasse".
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Après la fin spectaculaire du premier tome de la trilogie, le Passage, je continue la découverte de ce monde effrayant avec Les Douze de Justin Cronin qui se passe cinq ans après. Les protagonistes ont pris des chemins différents, d'autres plus simples que d'autres. Encore heurtée par les événements du Passage, notre petite bande va devoir poursuivre leurs quêtes, vivre des événements difficiles et y sacrifier encore énormément de choses...

La lecture de ce second tome fût plus simple pour moi. Dans le premier tome, la découverte de l'univers fût très particulière, car l'auteur n'aide en aucun cas le lecteur, c'est à lui de faire l'effort pour comprendre les codes et l'historique de cette apocalypse. Avec les Douze, on entrevoit beaucoup mieux les intrigues et l'attachement aux personnages est déjà faite. Faut dire qu'on a déjà vécu avec eux une sacrée aventure dans le premier tome ! de plus, il se passe énormément de choses dans ce tome-ci et les pages se tournent à une vitesse folle.

Justin Cronin nous offre une palette de personnages passionnante et même si, on ne voit pas la fin de certaines nouvelles intrigues et que la frustration est là, j'aime savoir que l'auteur ouvre son univers sur d'autres choses et offre une construction d'univers vraiment foisonnante et impressionnante, au point que, nous lecteur n'y voyons aucune limite ni frontière. J'ai, encore une fois, passé avec Les Douze, un moment de lecture très spécial et particulier que je n'ai vécu avec aucun autre roman. Une fois la dernière page de ce roman-ci tournée, j'ai directement enchaîné avec le dernier tome, chose que je ne fais quasiment jamais !
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Pour lire "les douze", il faut déjà avoir lu le 1er tome de la trilogie " le Passage".

Attention, si tu as la phobie des gros pavés, cette saga ne sera pas pour toi puisque le 1er tome fait 1400 pages et les suivants quasi 1000 pages .

Dans ce 2ème volet, on retrouve les principaux protagonistes du 1er et surtout Amy, la jeune fille qui ne vieillit pas et qui traverse les siècles.

Elle est la clé de tout, le sait mais ignore encore comment faire face aux douze (chefs des clans des virgules).

Les survivants se sont regroupés et tentent de maintenir un semblant de vie normale dans les camps, mais les virules, ces créatures assoiffées de sang, eux aussi se sont organisés pour traquer les hommes.
Cependant, quelque chose à changé, leur comportement n'est plus le même.

Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et j'ai trouvé ça très long.
On ne peut pas dire qu'il ne se passe rien, il y a de l'action, une quête, mais j'ai moins été enthousiasmée que pour le 1er.

Nous n'avons des réponses qu'à la toute fin du livre (pour certaines mais pas pour toutes) et ça tient en une cinquantaine de pages.
Il y a 3 tomes mais je me demande bien ce que l'auteur va bien pouvoir nous dire, car il y a un vrai point final à ce 2èmd volet et on semble avoir fait le tour.

Le Passage est une très bonne saga SF, qui sait tout de même captiver, tenir en haleine et faire frissonner, mais le ton s'essouffle un peu avec ce 2ème tome et je crains que le 3ème ne soit pas à la hauteur de mes attentes, qu'il y ait des redites.
Cela dit, je suis curieuse et espère être surprise.
Un petit coup de mou de ma part sans nulle doute.

Je vous conseillerais de ne pas trop attendre avant de lire la suite du 1er, car c'est une saga dense avec beaucoup de personnages et parfois on peut être un peu perdu (il y a un récapitulatif des personnages en fin de livre).
Pour ma part, j'ai lu le 1er il y a quasi un an et j'ai eu un peu de mal de me remémorer qui était qui.

Un post apo qui va vous plaire si le genre vous attire et si les grosses briques ne vous font pas peur.
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Pour commencer, le tome 1 a été pour moi une révélation. Pas amatrice pour un sou de science-fiction je me suis fait prendre au piège de la dystopie et le fantastique. J'attendais de ce tome 2 beaucoup et il devait m'impressionner encore plus.
Et bien il a été au-delà de mes espérances. Je n'ai pas été impressionnée mais abasourdie par cette lecture. Je m'attendais à rentrer encore plus dans l'horreur mais pas de cette manière-là.
Cette critique sera brouillon car je me suis retrouvée aux Etats Unis avec plusieurs villages bien plantés et des hommes qui se battaient pour gagner du pouvoir : un village qui vous plonge dans un camp de concentration où les humains sont maltraités avec leur de clan de résistant (seconde guerre mondiale), un village où règne un genre al Capone (trafic en tout genre), un village reclus de tous où chacun doit accomplir une fonction bien précise selon sa descendance et un village où les humains ont signé un traité avec l'ennemi comme Maréchal Pétain pour avoir un semblant de paix.
J'ai été bouleversée par ce roman car dans le premier tome on garde l'espoir que ce groupe de jeune sauve l'humanité. Comme je vis dans le monde des bisounours, je me suis dit ils vont créer une armée et repartir à zéro. Aucune politique, aucun abus de pouvoir, pas de méchanceté, quoi de mieux qu'un monde chaos pour repartir sur de bonnes bases. Que neni ! Justin Cronin nous dépeint un Homme toujours imbu de sa personne, un gourou par excellence, un maniaque du contrôle, assoiffé de pouvoir, prêt à n'importe quelle bassesse, un monstre dans toute sa splendeur. On finit même par se demander qui est le véritable ennemi de l'homme ?
Au fur à mesure que je plongeais dans la réalité (je parle du roman) les larmes me montaient aux yeux et j'avais du mal à continuer. J'ai lu toutes ces critiques où on reprochait à l'auteur tous ces personnages rajoutés. En fait on parle de plusieurs villages (100 ans après) et il fallait ce bus échappé (début de l'épidémie) pour créer cette descendance de villageois. Rien n'est superflu avec Justin Cronin et à un moment il nous intègre le pourquoi du comment d'un chapitre passé. Chapeau l'artiste, son stylo c'est une baguette magique.
Pour finir, je sais qu'il ne va pas lire ma critique mais s'il pouvait se dépêcher de nous sortir la fin de cette trilogie. Je sais qu'il sort en Mai 2016 aux USA mais je ne vais pas me lancer en VO. de plus on entend dire qu'un projet de film serait possible, pour moi une très mauvaise idée. Cette trilogie ferait une très bonne série.
Pour conclure, je confirme mon coup de coeur pour ce roman. le 3eme tome sera pour moi si Justin Cronin continue dans sa lancée la cerise sur le gâteau.
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critiques presse (1)
Telerama
26 juin 2013
Les Douze met en scène des caricatures de démocratie, les dérives d'un totalitarisme basé sur la peur, et imagine des camps de concentration qui font écho à la Seconde Guerre mondiale. La fresque a toujours de l'ampleur, et les personnages restent attachants.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
— S'il vous plaît, écoutez-moi...
— Et qui c'est qui vous a désigné comme chef ? reprit Jamal, le doigt pointé vers lui. Tout ça parce que vous vous baladez avec un flingue de merde ?
— Je suis d'accord, intervint Wood. Je pense qu'on devrait voter.
C'était la première fois que Kittridge entendait sa voix.
— Voter sur quoi ? rétorqua Jamal.
Wood braqua sur lui un regard dur.
— Pour commencer, si on va ou non vous flanquer dehors.
— Va te faire foutre, espèce de sous-flic !
En un éclair, Wood fut debout. Avant que Kittridge ait eu le temps de réagir, il se jeta sur Jamal et lui fit une clé de cou par-derrière. Dans un méli-mélo de bras et de jambes, ils dégringolèrent à bas de la banquette. Tout le monde criait. Linda, cramponnée au bébé, essayait de reculer. Joe Robinson se joignit à la mêlée et tenta d'attraper Jamal par les jambes.
Un coup de feu retentit. Tout le monde se figea. Les regards se tournèrent vers l'arrière du bus où Mme Bellamy braquait un énorme pistolet vers le haut.
— Oh, putain, la vieille ! cracha Jamal. C'est quoi, ce bordel ?
— Jeune homme, je pense parler au nom de tout le monde en disant que je commence à en avoir marre de vos conneries. Vous êtes aussi terrorisé que nous tous. Vous devez des excuses à ces gens.
C'était complètement surréaliste, pensa Kittridge, partagé entre la peur rétrospective et l'envie de rire.
— D'accord, d'accord, bredouilla Jamal. Mais posez ce canon.
— Vous pouvez sûrement faire mieux que ça.
— Je suis désolé, d'accord ? Mais arrêtez d'agiter ce truc-là.
Elle réfléchit un instant, puis abaissa son pistolet.
— Je suppose qu'il faudra nous en contenter. Maintenant, l'idée de voter me plaît assez. Ce gentil monsieur, là, devant – je suis désolée, je n'entends plus très bien, comment avez-vous dit que vous vous appeliez ?
— Kittridge.
— M. Kittridge. Il me paraît très bien faire l'affaire, à moi. Je suis à fond pour le laisser diriger les opérations. Voyons, qui veut lever la main ?
Toutes se levèrent sauf celle de Jamal.
— Ce serait bien d'avoir l'unanimité, jeune homme.
— Bon sang, espèce de vieille peau, lança Jamal, le visage brûlant d'humiliation. Qu'est-ce que vous voulez encore que je fasse ?
— Quarante ans d'enseignement, croyez-moi, des gamins comme vous, j'en ai dressé plus d'un. Allez, allez, vous verrez comme vous vous sentirez mieux après.
Avec un regard de défaite, Jamal leva la main.
— C'est mieux.
Elle regarda à nouveau Kittridge.
— Nous pouvons y aller maintenant, monsieur Kittridge.
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Maman était dans la chambre à coucher. Maman était dans la chambre à coucher, et elle ne bougeait pas. Maman était dans la chambre à coucher, qui était interdite. Maman était morte, tout à fait.
« Quand je serai partie, n'oublie pas de manger, parce que tu oublies parfois. Prends un bain tous les deux jours. Le lait est dans le frigo, tes céréales dans le placard, et la préparation pour hamburgers dans le congélateur. Pour les réchauffer, c'est une heure à 180 degrés, et n'oublie pas d'éteindre le four après. Sois mon grand garçon, Danny. Je t'aimerai toujours. Mais je ne peux plus avoir peur comme ça. Je t'embrasse. Maman. »
Elle avait laissé le mot sur la table de la cuisine, sous la salière et la poivrière. Danny aimait bien le sel, mais pas le poivre, ça le faisait éternuer. Dix jours avaient passé – Danny le savait parce qu'il barrait le chiffre sur le calendrier tous les matins –, et le mot était toujours là. Il ne savait pas quoi en faire. Et ça sentait horriblement mauvais dans la maison, comme si un raton laveur ou un opossum s'était fait écraser des tas de fois pendant des jours.
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Des gosses jouaient dans la poussière, près des barbelés. Il les regarda pendant quelques minutes donner des coups de pied dans un ballon à moitié dégonflé. Le monde pouvait bien s'écrouler, les enfants seraient toujours des enfants ; ils avaient le pouvoir d'oublier tous leurs soucis en tapant dans un ballon.
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Le nouveau plan de Nelson était de détourner tous les relais de téléphonie mobile du Kansas et du Nebraska, de couper toutes les communications dans les deux États pendant deux heures et d'essayer d'isoler le signal de la puce de Grey. Dans des circonstances normales, cela aurait exigé un mandat de la cour fédérale, une pile de paperasses de dix kilomètres de haut et un mois de palabres, mais Nelson avait pris un raccourci en s'adressant à la Sécurité du territoire, qui avait accepté de promulguer un décret-loi spécial conformément à l'article 67 de la loi d'orientation et de programmation de la sécurité intérieure – communément dénommée dans la communauté du renseignement « loi RAB » : Faites ce qui vous chante, on n'en a Rien à branler.
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— Pourquoi moi ?
— Parce que vous les haïssez, Sara. Parce que vous n’avez pas peur d’eux. Je l’ai vu en vous, ce jour-là, dans le camion. Vous vous rappelez ?
Sara hocha la tête.
— Il y a deux sortes de haine. L’une vous donne toutes les forces, l’autre vous en prive. Celle que vous éprouvez est de la première espèce. C’est une chose que j’ai toujours sue à votre sujet. Et Jackie le savait aussi.
Oui, elle les haïssait. Elle les haïssait pour leurs regards lubriques, leur cruauté gratuite, jubilante. Elle les haïssait pour leur gruau à la flotte, leurs douches glacées et les mensonges qu’ils lui faisaient hurler. Elle haïssait leurs coups de matraque et leurs sourires suffisants. Elle les haïssait jusque dans la moelle des os, de toutes les cellules de sa chair et de son sang ; chacune de ses fibres nerveuses était embrasée de haine, ses poumons inspiraient et expiraient la haine, son cœur pompait dans ses veines un élixir de haine à l’état pur. Elle restait en vie par haine pour eux, et elle les haïssait, surtout, pour lui avoir enlevé sa fille.
Elle s’aperçut qu’Eustace et Nina attendaient qu’elle parle. Elle comprit que tout ce qu’ils avaient dit et fait avait été organisé dans ce but unique. A petits pas, ils l’avaient conduite au bord d’un abîme. Et quand elle aurait fait le dernier pas en avant, elle ne serait plus elle-même.
— Que voulez que je fasse ?

Source : difunkychronicles.com
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Bande annonce de la série The Passage, adaptation du roman de Justin Cronin
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