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Rose-Marie Vassallo-Villaneau (Traducteur)
EAN : 9782264019110
220 pages
10-18 (30/11/-1)
3.5/5   14 notes
Résumé :
"Née en 1925 dans le New Jersey, Carolyn Hellbrun est ce qu'il est convenu d'appeler une grosse tête. Du moins l'est-elle dans le domaine de la littérature anglo-saxonne et dans le monde universitaire américain où, depuis 1959, elle a fait une carrière des plus brillantes.

Avec un tel cursus, on imagine mal Carolyn Hellbrun auprès des reines et des princesses du crime. C'est pourtabt bel et bien le cas puisqu'elle est la créatrice du personnage de Kat... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Sans nouvelles de Winifred est le huitième opus de la série Kate Fansler écrit par Amanda Cross en 1986 et publié en France en 1992. Son intrigue, comme toutes celles de la série, se situe au coeur d'une Amérique en pleine mutation, prise entre ses valeurs puritaines et le modernisme prôné par ses jeunes générations. Ambivalence très bien illustrée par les romans de Carolyn Heilbrun, allias Amanda Cross, dont la construction classique développe des thèmes très modernes.
 
L'histoire, qui se déroule des deux côtés de l'Atlantique, met en scène des femmes remarquables, que ce soit pour leurs intérêts intellectuels que pour leur grande indépendance d'esprit et leur don pour l'amitié, en particulier avec d'autres femmes, tout aussi remarquables.
Les dialogues, souvent emprunts d'un humour quelque peu ironique, voire  grinçant, sont savoureux, notamment ceux entre Kate et son mari Reed. le regard que l'auteur porte sur le monde dans lequel elle et son héroïne évoluent se teinte souvent d'ironie:  « Des présidents exclusivement: présidents des Etats-Unis – sortis de Harvard s'entend – présidents de Harvard, présidents du Harvard Club. Existe-t-il autre chose au monde ? » ( page 23).

Les romans de Carolyn Heilbrun constituent un agréable prétexte à donner sa vision  sans complaisance de la société américaine de l'époque, mais jamais sur un ton agressif:  « C'était différent, à l'époque. Sans nous faire d'illusions sur le monde dans lequel nous vivions, nous remontions nos manches pour tenter de l'améliorer. Aujourd'hui, les jeunes ne songent qu'à réussir, et là se limitent leurs ambitions. » (…)  « Ce n'est pas que je conteste le droit des grosses sociétés à se défendre lorsqu'on leur intente un procès, mais certaines de ces affaires – voyez celle de l'amiante et tant d'autres – sont si proprement écoeurantes que même nos jeunes loups refusent d'y salir leur nom. Mais c'est pour mieux perdre leur temps dans de subtiles affaires de sociétés qui s'absorbent les unes les autres sans qu'on sache trop bien à qui ces manoeuvres profitent. » (Page 24).
Amanda Cross, professeur de littérature anglaise à l'université de Columbia, émaille ses romans de fréquentes références littéraires , toujours d'une manière ludique. Ici, elle fait allusion, entre autres, au poème de Tennyson  « The Lady of Shallot » ainsi qu'au roman de Charlotte Brontë  « Villette ».
L'intrigue:
Kate et Reed, son mari, sont invités à la réception annuelle organisée par Lawrence,  le frère de Kate, juriste dans un cabinet. Elle y rencontre Leighton, sa nièce, qui lui fait part de la mystérieuse disparition de la responsable du service traitement de texte du cabinet où travaille Lawrence. Connaissant les facultés de déduction de sa tante, elle lui demande de mener une enquête sur cette disparition qu'elle trouve suspecte.
C'est alors que Toby, l'associé de Lawrence, lui demande à son tour de mener une enquête sur la disparition d'une personne: il s'agit de Winifred Ashby, nièce de la célèbre romancière Charlotte Stanton. Il lui confie la mission de la retrouver car, après sa dernière lettre, elle a littéralement disparu sans laisser d'adresse et sans que personne ne l'ait aperçue. Pour l'aider dans son enquête, il lui fournit l'extrait de son journal intime ainsi que les lettres qu'elle lui a envoyées.
=> Originalité de l'intrigue : qui dissimule une authentique disparition derrière une fausse alerte:  « Tu sais, je crois que nous ferions mieux de laisser l'affaire se décanter quelque temps. Trois ou quatre semaines au minimum. Tout ce que nous avons, pour l'instant, c'est une absence: pas de Winifred. En dehors de cela, aucun mobile, aucune preuve qu'il lui soit arrivé quoi que ce soit. »
Lien : https://legereimaginarepereg..
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La disparition mystérieuse de Winifred amène Kate la détective à reprendre l'enquête commencée par son ami Toby et sa femme Charlotte.

Elle essaie de reconstituer le parcours de Winifred, les personnes rencontrées, les endroits où elle s'est rendue.

La découverte du journal intime de Winifred à son dernier domicile connu va permettre la révélation finale sur les raisons de sa disparition.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Lawrence R. Fansler, doyen des associés du cabinet Darwin Darwin Erasmus & Mendel (...), devisait aimablement avec un autre associé. ''Deviser" n'était d'ailleurs pas le terme exact. Fansler ne savait pas deviser. Soit il donnait des ordres, soit il pontifiait ; ou encore, lorsque aucun de ces modes ne semblait lui convenir, il adoptait ce ton bonhomme pour lequel il était réputé dans la maison. C'était le signe qu'il désirait quelque chose.
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- Non, reprit Reed, je n'ai pas parlé de quête mystique ou métaphysique. Elle ne cherche pas de réponses, si tu préfères. Elle est trop intelligente - ou trop sage - pour croire qu'il en existe.
p.214
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Les relations d’affaires non plus n’impliquent pas l’intimité. Mais quand on enseigne le droit, quelques accointances bien placées dans les gros cabinets juridiques ne peuvent jamais faire de mal.
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L’arrogance des oies me plaît. Je trouve drôle de leur laisser croire que les humains sont stupides. Et manifestement, pour elles, un humain qui tend la main est vraiment plus bête qu’une oie.
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Quand on commence à avoir des soupçons, tout paraît louche.
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