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Arthur Conan Doyle (Antécédent bibliographique)
EAN : 9782355740787
144 pages
Akileos (05/05/2011)
3.64/5   11 notes
Résumé :
Douglas of Birlstone House est trouvé mort, le visage effacé par un fusil de chasse. Sherlock Holmes avait reçu un message, mais il n'a pas eu le temps d'agir. Scotland Yard est perplexe, mais pour Holmes, James Moriarty est impliqué dans cette affaire...

"Je vous avais dit que c'était tordu..." La Vallée de la peur, le quatrième et dernier roman consacré à Sherlock Holmes, a été terminé en juillet 1914 et le premier épisode de sa publication en ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
On a beau me dire que "The valley of fear" est un roman noir, entre lui et moi, ce ne sera jamais le grand amour.

La preuve en est que c'est le roman canonique que j'ai le moins relu !

Lu une première fois lorsque je l'avais acheté (j'avais 12/13 ans) et relu pour les besoins du Mois Anglais de Juin 2013 (j'avais la trentaine).

Et entre les deux ? le néant !

Pourquoi ce désamour du roman ?

Pour plusieurs choses dont l'une est cette absence de logique totale chez Conan Doyle.

Souvenez-vous, dans "The Final Problem", Holmes parlait à Watson du Napoléon du crime : Moriarty. Watson le découvrait en même temps que nous car il n'avait jamais eu vent de l'existence de Moriarty, le génie du mal.

Puis, Holmes se battit avec Moriarty aux chutes de Reichenbach et ils y moururent tous les deux, avant que l'on apprenne que Holmes n'avait pas chu dans les chutes.

Chronologiquement parlant, "The Final Problem" se déroule APRÈS "The valley of fear" (même si l'ordre de parution est inversé).

Là où le bât blesse, c'est qu'ici, dans "The valley of fear", Watson connait Moriarty, alors que dans "The Final Problem" qui se déroule après, c'est pour lui un inconnu. Donc, avant tu le connais et ensuite, tu l'connais plus ?? Alzheimer mon cher Watson ?

Conan Doyle, en voulant légitimer son Grand Méchant Moriarty que nous avions si peu vu dans "The Final Problem", s'est pris les pieds dans le tapis en nous donnant l'impression que Watson souffrait d'amnésie lorsque Holmes lui en parla dans "The Final Problem" puisque notre brave docteur ne le connaissait point, alors qu'il était sensé en avoir entendu parler dans "The valley of fear" !!!

Vous suivez toujours ?

Pire, dans "The valley of fear", Holmes nous parle qu'il y a la patte de Moriarty dans le meurtre qu'il est chargé de résoudre mais ensuite, on ne verra même pas l'ombre de l'ombre de la main du chien de Moriarty ! On en parlera un peu à la fin du roman, à la va-vite, Holmes reconnaissant la méthode du Napoléon du crime pour se débarrasser d'une personne.

Hé oh ? On ne se foutrait pas un peu du monde, là ?? le 4ème t'annonce monts et merveilles et ensuite, ça fait pchitttttt…. On te parle de Moriarty et tu ne le vois pas ? On te balance son nom à la fin, comme si dans le feu de l'écriture, Conan Doyle avait oublié de le mettre en scène et, remarquant cela en posant le mot "FIN", avait vite gribouillé pour qu'on parle un peu de lui.

Donc oui, lors de ma première lecture, j'avais été déçue de ne pas avoir eu plus de Moriarty et je m'étais collée une migraine carabinée en tentant de comprendre le pourquoi de l'erreur.

En ce temps-là, pas d'Internet ou de SSHF pour nous parler des erreurs de Conan Doyle… Maintenant, on rigole, on les traque, ça donne un goût d'authenticité aux récits de Watson, comme s'il avait voulu nous cacher des choses…

Malgré ces bémols, la résolution du crime par Holmes est magistrale, excellente et brillante ! Mais ensuite, une fois de plus, nous avons un personnage qui nous parle de son passé, en Amérique et qui est responsable de la suite d'événements qui viennent d'avoir lieu.

Je ne suis toujours pas fan des dessins de Ian Culbard (ben oui, faut bien parler de la bédé car c'est elle que j'ai découverte) mais ça va mieux que pour le premier tome, même si Watson a toujours un air tristounet et le policier un air ahuri.

La preuve avec un extrait de "The Final Problem" :
— Vous n'avez probablement jamais entendu parler du Pr Moriarty ?
— Jamais ! dis-je.
— C'est bien là ce qu'il y a de merveilleux et de génial chez cet homme ! s'écria-t-il. Il règne sur Londres et personne n'a entendu parler de lui. C'est ce qui fait de lui le criminel des criminels. Je n'hésite pas à vous déclarer, Watson, en toute sincérité, que, si je pouvais réduire ce Moriarty à l'impuissance et délivrer de lui la société, je considérerais que ma carrière a atteint son apogée et que je serais tout prêt à adopter un genre de vie plus calme. […]

Hors, dans "The valley of fear", publiée APRÈS "The Final Problem" mais se passant AVANT, Watson connaît Moriarty.

La preuve avec un extrait de "The valley of fear" :

— Vous m'avez entendu parler du professeur Moriarty ?
— le célèbre criminel scientifique, qui est aussi connu des chevaliers d'industrie…
—Vous allez me faire rougir, Watson ! murmura Holmes d'un ton désapprobateur.
— J'allais dire : "Qu'il est inconnu du grand public."

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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une bonne adaptation du roman en BD. il manque à mon goût un peu d'expression dans les personnages mais j'ai passé un bon moment de lecture.
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Bonne introduction à l'univers de Sherlock Holmes, on y reconnaît l'essence du personnage et les éléments importants de "La vallée de la peur". Les dessins sont corrects, peut-être plus attirants pour les garçons que pour les filles à cause de leur aspect "bande dessinée de superhéros".
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Les Sherlock Holmes sont des livres a succes auxquels le temps a offert un supplément d'ame et ont rendu intemporels.Le plaisir de lecture est intact et le style classique m'a beaucoup plu,tant le vocabulaire recherche donne encore plus de valeur à l'ensemble.L'intrigue simple se lit très facilement et l'ensemble est excellent.Un bon moyen de decouvrir l'oeuvre de l'auteur
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EXTRAIT "Je n'avais jamais lu de Sherlock Holmes en bande dessinée, et sans être un aficionado, j'aime bien ce personnage. Les anglais Edington et Culbard livrent une adaptation de qualité, que j'ai pu apprécier.
INJ Culbard a un dessin intéressant, un peu sombre, juste ce qu'il faut pour convenir à un bon polar. Les personnages sont bien caractérisés, et on retrouve bien l'oeil si particulier du limier à l'oeuvre."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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critiques presse (1)
Sceneario
19 juillet 2011
Les personnages sont sans reliefs et dépourvues d’expression, là où on aimerait percer le mystère profond du coupable, il n’y a rien. Même le rythme narratif ne semble pas collé, en terme de révélation et de mise en bouche
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quoi qu'il en soit, en traitant Moriarty de criminel vous frôlez la diffamation aux yeux de la loi et c'est là que réside le plus merveilleux... Le plus grand intrigant de tous les temps, l'ordonnateur de tous les maléfices, le cerveau qui contrôle les bas-fonds. Un cerveau qui aurait pu faire ou défaire la destinée de nations. Voilà l'homme!
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Videos de Ian Culbard (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ian Culbard
Dans le 149e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Jeanne, premier tome sur trois de Crénom, Baudelaire, adaptation du roman de Jean Teulé par Tino et Dominique Gelli et publié chez Futuropolis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Le prof qui a sauvé sa vie que l'on doit au scénario d'Albert Algoud, au dessin de Florence Cestac et c'est édité chez Dargaud - La sortie de l'album Au nom de Catherine, adaptation d'un roman de Julia Billet par Mayalen Goust au dessin et c'est édité chez chez Rue de Sèvres - La sortie de Salamandre, titre que l'on doit à Ian Culbard et aux éditions 404 comics - La sortie de l'album Trois chardons que l'on doit à Cécile Becq et aux éditions Sarbacane - La sortie de l'album Dans l'ombre, adaptation du roman conjoint d’Édouard Philippe et Gilles Boyer, c'est Philippe Pelaez qui en signe le scénario, Cédrick Le Bihan le dessin et c'est co-édité par Jean Claude Lattès et Grand angle - La réédition de La guerre de Catherine pour les 10 ans de Rue de Sèvres, roman de Julia Billet qu'adapte ici Claire Fauvel
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