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Oregon tome 6 sur 16
EAN : 9782246760511
373 pages
Grasset (12/10/2011)
3.42/5   33 notes
Résumé :
Baie de Tripoli, février 1803. Le ketch américain l'Intrepid est abordé par le Saqr, le navire du redoutable pirate Suleiman Al-Jama.
Au cours de l'affrontement, le lieutenant Henry Lafayette est projeté dans les flots en même temps qu'Al-Jama.
De nos jours. Une conférence pour la paix du Moyen-Orient doit avoir lieu. L'avion où a pris place la secrétaire d'État Fiona Katamora s'écrase au dessus du désert libyen. La CIA ne se fie guère aux premières co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Quand une secrétaire d'état en route pour une conférence de paix disparaît dans des circonstances suspectes, difficile pour le gouvernement américain de mener une enquête aboutie sans provoquer un désastre diplomatique. C'est donc tout naturellement que Juan Cabrillo et son équipe de mercenaires se voient chargés de découvrir la vérité et retrouver la politicienne, en toute discrétion bien sûr.

L'intrigue de Corsaire s'éparpille moins que d'autres romans de l'auteur. On voyage peu, le gros de l'action étant concentré en Libye. Et si chasse au trésor il y a, celle-ci se révèle bien anecdotique, le gros de l'intrigue tournant autour du terrorisme. Entre la secrétaire d'état à retrouver avant qu'il ne soit trop tard, l'ennemi tapi dans l'ombre à identifier et la conférence de paix à protéger, l'équipage de l'Oregon ne manque pas de travail !

Après cette relecture de Corsaire, force est de constater que je sais désormais pourquoi je n'avais pas tapé de critique lors de la première tant les sentiments qu'il m'inspire sont mitigés !
Le livre est bon, indéniablement... mais pourtant, il lui manque « ce truc » qui le rendrait vraiment indispensable.

D'un bout à l'autre du livre, on retrouve les ingrédients chers à l'auteur, en particulier des scènes d'action à couper le souffle, digne des plus gros blockbusters au cinéma. Passant d'un groupe de personnages à un autre – « gentils » comme « méchants » – au gré des chapitres, la narration se veut fluide et parvient toujours à ménager un certains suspens. On ne ressent ainsi aucune véritable longueur tout au long des 502 pages du livre, et l'envie de poursuivre la lecture est présente à chaque fin de chapitre. Il n'y a pas non plus de grosses facilités à déplorer, à l'exception peut-être d'une seule, aisément pardonnable. Et les membres de l'équipage mis en avant dans ce volume offrent une belle diversité, aussi bien dans leurs profils que dans leurs compétences. Linda, la combattante hors-pair, brille ainsi particulièrement, tandis que les geeks Mark, Eric et Hali se retrouvent expédiés sur le terrain. Puis reste Juan, véritable McGyver à ses heures et dont le handicap constitue véritablement une force au vu des usages variés qu'il fait de sa prothèse. Bref, la fine équipe éclipse sans mal tous les personnages secondaires !

… Néanmoins, si le plaisir est indéniablement là, cet opus manque un peu de fantaisie, de surprises (on devine très vite l'identité du chef des terroristes et l'on a rarement l'impression que les protagonistes sont en danger). Les personnages passent leur temps à se rendre d'un point à un autre avec une grosse baston entre les deux. Les scènes d'action, bien que spectaculaires, sont somme toutes plus « sobres » que d'habitude (la sobriété façon Cussler étant toute relative). Mais c'est un fait, Corsaire manque un peu de charme et de mystère. La linéarité de l'intrigue y est sans doute pour beaucoup : il y a là bien peu « d'aventure », en fin de compte, même si la série Oregon a toujours davantage penché de ce côté.

Au final, Corsaire demeure un chouette roman d'action, où les gentils tapent sur les méchants à coups de missiles, torpilles et lance-roquettes, sans oublier quelques bonnes fusillades dans des contextes parfois incongrus. Clairement, on ne lira pas cet opus pour son scénario, même s'il fait passer un bon moment. le duo Clive Cussler / Jack du Brul fonctionne décidément très bien !
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Jack du Brul, parrainé par Clive Cussler, poursuit les aventures de l'Orégon, un navire surarmé camouflé en vieux rafiot et occupé par l'élite des mercenaires mené par Juan Cabrillo. Cette fois, une conférence de paix pourrait faire évoluer positivement la situation au Moyen-Orient. Mais la secrétaire d'état américaine est capturée par des terroristes. Juan et ses hommes vont tenter de la retrouver et, parallèlement, mettre la main sur les écrits d'un musulman qui, à la fin de sa vie, aurait rédigé un traité visant à la coexistence pacifique des religions.
Après le traditionnel prologue en pleine bataille navale avec corsaires barbaresques et coups de canon, le roman se recentre à l'époque actuelle. La majeure partie de l'action aura lieu en Lybie et le terrorisme va se trouver dans la ligne de mire des deux romanciers, par l'intermédiaire de leur héros, Juan Cabrillo.
Du Brul maitrise manifestement les ficelles du page-turner et, en dépit de quelques longueurs, l'écriture fluide et sans fioriture, maintient le suspense durant 502 pages. Les recettes ne changent guère : le roman alterne les aventures et les points de vue, avançant à un rythme soutenu avec des chapitres relativement courts, toujours nerveux et régulièrement ponctués de cliffhangers. Comme toujours, le côté serial de l'intrigue voisine avec des scènes d'action spectaculaires à la manière des gros budgets hollywoodiens. L'aspect cinématographique de l'intrigue, complètement assumé, multiplie d'ailleurs les références attendues à James Bond et Indiana Jones auquel s'ajoute une sous-intrigue à base de trésor et d'ésotérisme dans la lignée d'un Dan Brown. Toutefois, la série Orégon se distingue de la saga « mère » consacrée à Dirk Pitt en privilégiant l'action pure au détriment du mystère et de l'émerveillement teinté, parfois, d'un soupçon de science-fiction ou de fantastique. Là où Pitt doit résoudre des énigmes, découvrir l'Atlantide ou renflouer le Titanic, Cabrillo se « contente » de combattre les barbus et de sauver le monde à la manière d'un héros de roman de gare façon Exécuteur. C'est véritablement les romans d'aventures populaires (dit « pour hommes ») qu'évoque ce CORSAIRE avec leur qualité (rythme enlevé, explosions et fusillades à foison) mais aussi leurs défauts (linéarité de l'intrigue, prévisibilité des rebondissements et méchants fort caricaturaux), défauts évidemment accentués par une pagination conséquente. Toutefois ne boudons pas notre plaisir : CORSAIRE demeure un bon mélange d'action, d'aventures et de techno thriller agrémenté d'une touche historique et d'un soupçon de théologie (les dernières lignes s'avèrent d'ailleurs fort réussies et bien trouvées).
Bref, un épais bouquin popcorn, bien huilé, facile à lire et globalement satisfaisant. S'il ne peut se hisser à la hauteur des meilleurs « Cussler », CORSAIRE reste l'assurance d'un divertissement efficace et plaisant qui saura contenter les fans de l'auteur (et de ses « collaborateurs » variablement doués).

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Le livre s'ouvre sur une bataille navale opposant les USA aux pirates barbaresques en 1804 au large de Tripoli. Les pirates rançonnent les autres pays ou attaquent leurs navires et réduisent leurs équipages à l'esclavage, et ceci depuis des siècles. Mais les jeunes USA refusent cet état de fait et déclarent la guerre aux pirates. Au cours de la bataille, le lieutenant Henry Lafayette se bat au corps à corps avec Suleiman Al- Jama le chef des pirates, tous deux tombent à l'eau.

Nous revenons ensuite à notre époque et des pirates somaliens attaquent un vieux cargo, ils enferment l'équipage dans le mess et fouillent le navire, qui a une cargaison très intéressante pour eux. Ils décident d'amener le rafiot dans leur camp de base, tout heureux d'apporter ces belles marchandises à leur chef, un seigneur de la guerre.

Nous suivons ensuite une équipe d'archéologues qui font des fouilles en Tunisie dans des ruines romaines tandis que trois d'entre eux, envoyés par le gouvernement américain cherchent la cachette dans laquelle le pirate al Jama se serait réfugié avec Henry Lafayette après leur combat. Les deux hommes sont devenus amis et le vieux pirates qui agissait par haine du christianisme aurait changé de position en voyant les similitudes entre la Bible et le Coran, il aurait écrit des traités sur la nécessité pour les deux religion de vivre en paix.

Et justement de paix il va en être beaucoup question dans ce thriller, une conférence sans précédant va s'ouvrir dans les prochains jours à Tripoli, sous l'égide de Fiona Katamora, la secrétaire d'Etat américaine, bien décidée à réconcilier le monde musulman avec l'Occident. Mais son avion disparaît des radars, les archéologues ont vu son avion en difficulté et se mettent à la recherche du lieu du crash.

En Somalie, le vieux rafiot s'est avéré être un navire de mercenaires super sophistiqué qui effectue des missions que les troupes régulières ou même la CIA ne peuvent réaliser. le piège s'est refermé sur les pirates dont le chef a été capturé et livré à la justice internationale. Un membre du gouvernement américain demande à Juan et à ses hommes de se lancer au secours de la secrétaire d'Etat, car on craint vivement qu'un très dangereux terroriste qui a repris le nom de Suleiman al Jama fasse capoter la conférence.

Ce thriller avait tout pour être affreusement ennuyeux, c'est du moins ce que j'ai pensé en lisant la très longue et très complète description de la bataille navale de 1804. L'histoire n'est pas très originale, les héros américains comme on peut les attendre (style Vingt-quatre heures chrono ), il y a sans cesse des batailles avec des gadgets à faire pâlir d'envie James Bond, un trésor fabuleux découvert bien sûr par nos chers amis les Templiers, des terroristes islamistes très cruels et quelques autres poncifs du même genre. Et pourtant avec ces éléments pas franchement nouveaux, les auteurs arrivent à écrire un super thriller où l'on ne s'ennuie pas une minute avec de multiples rebondissements et dans lequel on est complètement pris. A tel point que le côté « roman de garçon » avec la description de nombreux combats et d'armes tellement sophistiquées qu'on ne sait si elles existent dans la réalité ou si c'est de la science-fiction, cet aspect passe très bien. Je suis quand même épatée de voir quel excellent thriller les auteurs ont réussi à écrire avec tant de lieux communs. On a l'impression de vivre l'action avec les héros et on ne peut qu'être pris dedans.

Pas de réflexion très développée, mais un livre qui apporte sa dose de plaisir et d'adrénaline, malgré une vision très américaine des problèmes mondiaux.


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Chouette livre d'aventures qui s'ouvre par une bataille célèbre entre des pirates et un navire américain. Ici on suit les aventures d'une société qui oeuvre pour les USA et qui a pour terrain de chasse la Somalie, la Libye à bord d'un vrai faux bateau ils traquent les pirates somaliens, à cela se greffe une chasse archéologique visant à trouver un document qui attesterait que l'islam et la religion catholique sont compatibles, ajoutez à ça une conférence sur la paix au moyen-orient et la disparition de la secrétaire d'état des affaires étrangères des USA et vous obtenez un bon roman d'aventures remplis de retournements de situations mais hélas de beaucoup de clichés et d'une écriture assez pauvre. Pour vous faire une idée, y a un peu de pirate des Caraïbes, de Indiana Jones, de piège en haute mer et autres joyeusetés du genre mais mises en scène par Max Pecas. Au final pas un grand livre, mais une bonne occasion de s'évader en posant son cerveau et son sens critique
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J'avais envie de nouveauté, donc quand Un livraddict de lespace a proposé Corsaire en lecture commune en annonçant de l'aventure, je me suis dis aller pourquoi pas. J'avoue que de moi-même, je n'aurai pas fait ce choix car ce livre sort de mes habitudes de lectures de part le sujet abordé. le terrorisme.
Mais je serais passée à côté de pirates barbaresque, d'une croisade religieuse, d'un complot politique, de mercenaires et d'une chasse aux trésors.

L'intrigue générale est originale, mais je regrette qu'elle n'ait pas été exploitée plus à fond. J'ai aimé le contexte historique comme point de départ de l'intrigue mais je regrette qu'il ait été rapidement mis de côté pour mettre en avant les terroristes et les mercenaires, un mauvais équilibre au vu des 502 pages.

Côté personnage aucun ne sort vraiment du lot. J'aurai aimé en apprendre plus sur le passé de Suleiman Al-Jama le pirate ainsi que le terroriste et sur Juan Cabrillo.
Je regrette que certains personnages n'aient pas été suffisamment exploités et l'utilisation de quelques stéréotypes qui m'ont permis de résoudre facilement une énigme (je ne vous en dis pas plus).

Le style des auteurs est fluide, haletant, remplit de rebondissements, soit un cocktail qui rend un livre agréable à lire. Je leurs donne une mention spéciale pour la richesse des descriptions qui permettent de facilement visualiser l'environnement (les paysages, les lieux..), et le déroulement de l'histoire (les scènes de combats en mer ou sur terre). On se rend vite compte qu'ils maîtrisent leur sujet.

Malgré quelques points négatifs, j'ai poursuivis ma lecture car j'ai été prise dans l'action et que je voulais connaître le dénouement. Je vous dis pas ma déception quand est arrivée la fin. Je l'ai trouvée expéditive (sur 65 pages contre 502 pages) et avec beaucoup de facilité de la part des auteurs. Dommage.

Ce livre est pour moi, un bon moment de lecture où l'aventure et l'action sont au rendez-vous. Ma première rencontre avec ces auteurs que je compte bien réitérer.
Lien : http://pourvoyagerjai.blogsp..
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Un visage de marbre, sans la moindre expression. Une autre de ses particularités. Jamais il ne montrait la moindre émotion, ni quand il tuait un homme ni quand il tenait dans ses bras pour la première fois l’un de ses innombrables enfants. Jamais.

Il portait autour du cou un collier de perles blanches irrégulières, qui, de plus près, se révélaient être des dents humaines incrustées d’or.
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– Lorsque nous sommes tombés du navire, dit Henry, vous avez cessé d'être mon ennemi, mais je vous jure devant Dieu que si vous résistez, je vous laisse vous noyer.
– Je préférerais encore ça, répondit Al-Jama avec un fort accent arabe.
– Comme vous voudrez.
Henry tira de sa ceinture son deuxième pistolet et le frappa violemment à la tempe. Puis, saisissant l'homme sous un bras, il se mit à nager en direction du rivage.
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Ignorant les consignes de silence de Decatur, il tira d’une sacoche pendue à sa ceinture la lampe à huile allumée et approcha la flamme de la lumière du canon de bronze. Malgré le fracas du combat, il entendit le grésillement de la poudre qui s’enflammait et se plaça entre son adversaire et la bouche du canon ; après avoir manœuvré de telles armes pendant des années, il en connaissait le temps de mise à feu.
Le pirate, lui, prit l’immobilité de Henry pour une façon d’accepter l’inévitable. Il leva son cimeterre, s’attendant à rencontrer la résistance de la chair et des os. C’est le moment que choisit l’Américain pour bondir de côté. Trop absorbé par le coup qu’il allait porter, l’Arabe ne remarqua ni le mouvement de son adversaire ni la fumée s’élevant à l’arrière du canon. Un rugissement éclata.
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— Leurs canons de poupe sont à longue portée, dit Henry. Une portée au moins deux fois plus longue que les nôtres.
— Monsieur Jackson, dix degrés à bâbord, ordonna Stewart pour se débarrasser des canonniers du Saqr. Même manœuvre à chaque canonnade. Direction l’endroit où est tombé le boulet le plus proche.
La brise de terre tomba soudainement. Les grandes voiles triangulaires du Saqr se mirent à pendre, tandis que celles du Siren demeuraient gonflées. Ils se placèrent à la poupe du navire pirate, mais de façon à éviter leurs pièces. A cent cinquante mètres environ, trois canons du Saqr tonnèrent, déployant un nuage de fumée qui le dérobait aux regards. Deux boulets passèrent loin au-dessus d’eux, tandis que le troisième frappait le flanc du Siren sans toutefois le pénétrer.
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— Vous avez essuyé la tempête bien à l’aise et vous venez maintenant chercher la gloire à mon bord, n’est-ce pas ? lança plaisamment Decatur en tendant la main à Lafayette pour l’aider à franchir le plat-bord.
C’était un bel homme, large d’épaules, avec les yeux bruns et d’épais cheveux noirs. Le regard intense, il possédait une manière d’autorité naturelle.
— Je n’aurais manqué ce rendez-vous pour rien au monde, monsieur, répondit Lafayette.
Amis depuis leurs années de jeunesse, lorsqu’ils n’étaient tous deux qu’enseignes de vaisseau de deuxième classe, les deux hommes avaient le même grade et le même âge ; Lafayette témoignait pourtant à Decatur la déférence due au commandant de l’escadre et au capitaine de l’Intrepid qu’il venait de rejoindre.
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