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Critique de Folfaerie
J'ai découvert Dirk Pitt en 2005, à l'occasion d'un long et ennuyeux trajet en train. Je devais me dépêcher de choisir un titre en librairie, rien qui me plaisait, et puis ce roman d'aventures au résumé vaguement écolo avec un héros qui semblait apparenté à la fois à James Bond et Indiana Jones (doublement intéressant puisque ce type d'homme n'existe pas dans la vraie vie réellement réelle), et qui semblait attractif, a finalement emporté mon choix.
Ce fut une agréable surprise. Pitt est beau (et musclé aussi), intelligent, courageux jusqu'à l'inconscience, d'un sang-froid extraordinaire, doté d'un sens de l'humour et d'une capacité de resistance à toute épreuve. Bref, le compagnon idéal pour une chasse aux trésors, sa prédilection allant plutôt vers les vieux rafiots reposant au fond des mers, chargés de cargaisons précieuses.
Flanqué de son équipier, al Giodino, Pitt travaille pour la NUMA un organisme dédié à la recherche marine et sous-marine, officieusement pour le gouvernement américain. Dans cette aventure, notre héros va devoir démanteler un immonde trafic de déchets toxiques à la tête duquel se trouve un richissime français opérant au Mali.
D'habitude je ne suis pas très friande de ce genre de bouquins et sans le côté écolo du roman, j'aurai probablement passé mon chemin.
Mais Cussler a le mérite d'interpeller son lecteur sur le trafic des déchets toxiques dans les pays pauvres, tout en conduisant une intrigue reposant sur des faits historiques (le bateau perdu lors de la guerre de Secession et activement recherché par Dirk Pitt).
J'ai également hautement apprécié que la figure féminine indispensable du roman ne soit pas réduite au rôle de potiche. Elle est en effet médecin pour l'OMS et sa mission est directement liée à la présence de produits toxiques qui contaminent l'eau des populations africaines.
Enfin, c'est un roman où j'ai noté avec satisfaction l'absence de scènes de sexe, de langage grossier et de tout élément glauque généralement destiné à attirer le consommateur, pardon le lecteur... Rien que pour ça, merci M. Cussler !
Bien évidemment, Hollywood se devrait d'en tirer un film, que l'on m'a récemment prêté en DVD. C'est Matthew McConaughey qui a donc endossé la tenue du célèbre Pitt. Rien à dire sur sa prestation, il a le charme et le physique adéquats pour ce type de rôle et forme un tandem sympathique avec Steve Zahn (toujours très drôle) qui interprète Giordino. Egalement au générique, Lambert Wilson et William Macy, pas les acteurs les plus nuls quand même... Cela ne vaut pas Indiana Jones mais c'est bien largement supérieur à un film comme Benjamin Gates par exemple que j'avais trouvé assez mauvais. Evidemment, le scénariste a pris des libertés avec le roman, quelques différences pas très importantes, des passages escamotés pour que le film reste "tout public". En effet, la partie avec les esclaves dans l'usine et la capture d'Eva n'existe pas dans l'adaptation. En revanche, j'ai apprécié la fin (quasiment la même que celle du roman, le méchant est bien puni...).
De belles images, de beaux paysages, des acteurs qui ont manifestement pris plaisir à tourner ensemble et un sujet d'actualité... bref, un film d'aventures plutôt honorable.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
Ce fut une agréable surprise. Pitt est beau (et musclé aussi), intelligent, courageux jusqu'à l'inconscience, d'un sang-froid extraordinaire, doté d'un sens de l'humour et d'une capacité de resistance à toute épreuve. Bref, le compagnon idéal pour une chasse aux trésors, sa prédilection allant plutôt vers les vieux rafiots reposant au fond des mers, chargés de cargaisons précieuses.
Flanqué de son équipier, al Giodino, Pitt travaille pour la NUMA un organisme dédié à la recherche marine et sous-marine, officieusement pour le gouvernement américain. Dans cette aventure, notre héros va devoir démanteler un immonde trafic de déchets toxiques à la tête duquel se trouve un richissime français opérant au Mali.
D'habitude je ne suis pas très friande de ce genre de bouquins et sans le côté écolo du roman, j'aurai probablement passé mon chemin.
Mais Cussler a le mérite d'interpeller son lecteur sur le trafic des déchets toxiques dans les pays pauvres, tout en conduisant une intrigue reposant sur des faits historiques (le bateau perdu lors de la guerre de Secession et activement recherché par Dirk Pitt).
J'ai également hautement apprécié que la figure féminine indispensable du roman ne soit pas réduite au rôle de potiche. Elle est en effet médecin pour l'OMS et sa mission est directement liée à la présence de produits toxiques qui contaminent l'eau des populations africaines.
Enfin, c'est un roman où j'ai noté avec satisfaction l'absence de scènes de sexe, de langage grossier et de tout élément glauque généralement destiné à attirer le consommateur, pardon le lecteur... Rien que pour ça, merci M. Cussler !
Bien évidemment, Hollywood se devrait d'en tirer un film, que l'on m'a récemment prêté en DVD. C'est Matthew McConaughey qui a donc endossé la tenue du célèbre Pitt. Rien à dire sur sa prestation, il a le charme et le physique adéquats pour ce type de rôle et forme un tandem sympathique avec Steve Zahn (toujours très drôle) qui interprète Giordino. Egalement au générique, Lambert Wilson et William Macy, pas les acteurs les plus nuls quand même... Cela ne vaut pas Indiana Jones mais c'est bien largement supérieur à un film comme Benjamin Gates par exemple que j'avais trouvé assez mauvais. Evidemment, le scénariste a pris des libertés avec le roman, quelques différences pas très importantes, des passages escamotés pour que le film reste "tout public". En effet, la partie avec les esclaves dans l'usine et la capture d'Eva n'existe pas dans l'adaptation. En revanche, j'ai apprécié la fin (quasiment la même que celle du roman, le méchant est bien puni...).
De belles images, de beaux paysages, des acteurs qui ont manifestement pris plaisir à tourner ensemble et un sujet d'actualité... bref, un film d'aventures plutôt honorable.
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