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EAN : 9782803612741
66 pages
Le Lombard (23/10/1997)
4.36/5   11 notes
Résumé :
Ce Corentin-ci est donc le petit-fils de celui des récits précédents! Publiée dans le journal «Tintin», la généalogie de ce Corentin, 3e du nom, révélait que de son mariage en 1785 avec la princesse Sa-Skya de Minpore, Corentin Feldoë avait eu un fils auquel il avait donné son prénom. Celui-ci devint officier de cavalerie dans la Grande Armée de Napoléon et se couvrit de gloire à Wagram et à Waterloo. Tué lors de la conquête de l'Algérie, il laissa une jeune veuve e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Paul Cuvelier était un graphiste hors de pair, entré en bande dessinée en 1946 dans le numéro 1 de l'hebdomadaire Tintin (chaque jeudi) belge.
Corentin chez les Peaux rouges flamboie de la virtuosité d'un dessinateur surdoué.
Ce Corentin-là, descendant du premier du nom, permet à Paul Cuvelier d'exercer son art déjà consommé du dessin réaliste, sensuel et animalier.
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Dans ce récit qui fait suite en 1949 aux extraordinaires et aux nouvelles aventures de Corentin, le héros est son petit fils.
Il lui ressemble trait pour trait, avec les cheveux plus courts et se nomme comme son aïeul.
La fabuleuse épopée que raconte cet album unique, est la traversée par le jeune héros des vastes territoires indiens pour rejoindre le fort commandé par son beau-père.
C'est un épisode mythique dans la mesure où il prolonge une saga d'origine. C'est un véritable chef d'oeuvre de la BD qui captive toujours ses lecteurs, autant par l'expressivité de ses images que par le rythme poignant de sa narration.
La dernière édition, en date de 1998, est aujourd'hui épuisée et cet album est très recherché, c'est un énorme succès des éditions du Lombard.
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À la fin des années 1940, les lecteurs de Tintin ont envie de western. Spirou aura ses Chapeaux Noirs, Tintin aura son Chick Bill, mais plus tard. Alors, en attendant qui pour faire courir ses crayons dans les prairies du Grand Ouest ? Cuvelier adore les chevaux, pour de vrai et pour les dessiner. En 1949, il se laisse tenter : son jeune héros Corentin va voyager de sa Bretagne natale et des Indes de son Extraordinaire Odyssée vécue au XVIIIème siècle, dans l'Ouest américain du XIXème siècle. le héros éponyme est en fait son petit-fils parti avec sa mère à la recherche de son père. Vous me suivez ? le parti-pris réaliste du dessin trouve un terrain de rêve : les plaines, déserts, rocheuses et hauts-plateaux font la joie du dessinateur et du lecteur. le scénario est digne d'un western réaliste, social et politique, aux multiples rebondissements. Et pour les personnages on se régale aussi : bon ou méchant, tout n'est pas si tranché dans un ouest sauvage, dur et fascinant.
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Sûrement la BD que j'ai le plus lue et relue dans mon enfance. le scénario n'est pas très poussé, il raconte l'odyssée d'un adolescent à la recherche de son père dans le grand ouest américain pendant la ruée vers l'or et se focalise essentiellement sur les péripéties, mais c'est un western sans manichéisme.
Paul Cuvelier était avant tout un dessinateur doté d'une excellente technique, dans une veine réaliste. Les visages d'Indiens, leurs vêtements et l'anatomie des chevaux rendue sous toutes les coutures sont remarquablement précis. Je n'aurais qu'une critique à faire, c'est le manque de dynamisme. Pour une BD d'aventure, les images sont trop statiques. C'est-à-dire qu'il sait parfaitement rendre le mouvement sur un dessin isolé, mais la succession des images manque d'allant. Il faut dire que la mise en page conformiste n'aide pas. Toutes les vignettes, à peu près de la même taille et très petites, ne rendent pas justice au dessinateur. Il aurait fallu plus de variations et de grands dessins en pleine page.
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J'ai ce Corentin chez les peaux rouges dans ma collection et je suis fier de l'avoir.

Pourquoi chez les peaux rouges et pas les autres, parce que seules les aventures de Corentin chez les peaux rouges m'ont emballé, j'étais fou de bd ayant trait au Far West, au western, mais surtout des indiens des plaines, les Cheyennes, les Sioux, Aigle noir et tutti quanti. j'étais dans cette culture du totem, des bisons , des tepees, des tomahawks, qui a enthousiasmé ma jeunesse. Et je me voyais trappeur, car je n'avais franchement pas le profil de l'indien, mais je pense qu'ils m'auraient adopté, j'en suis même sûr.

Et puis il s'est trouvé que Cuvelier a été versé là dedans le temps d'un numéro avec un tel brio qu'il n'a pu m'échapper. Cuvelier a dû faire ça après la guerre, et fut un pionnier en la matière. Charlier et Gir furent postérieurs, c'est d'ailleurs ces derniers qui m'ont fait remonter le temps, au dixième numéro je crois et qui m'ont mis sur la piste de Corentin chez les peaux rouges !
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