Amusant :-)
Une marieuse scrupuleuse avec une coeur grand comme une maison, un jeune vicomte archéologue qui doit se marier à tout prix car son père se meurt, une malédiction improbable sauf pour les adeptes des mystères égyptiens, un mariage qui ne se fera pas et qui pourtant débouchera sur des fiançailles improbables et des complications sans fin.
Un fond bien documenté et un rythme soutenu par une enquête un peu déconcertante, des personnages attachants qui ne sont clairement pas ceux que l'on rencontre habituellement dans aristocratie, un soupçon d'humour car il en faut quand la mort rode et bien sûr un brin de romance et d'érotisme pour ajouter du piment à une histoire un peu trop sérieuse.
Petit bémol, c'est un peu long et la fin est tirée par les cheveux. N'empêche, j'ai bien aimé ma lecture et je vais continuer à chercher d'autres romans de cette auteure.
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J'ai beaucoup apprécié ma lecture.
Le bonus c'est l'archéologie et la malédiction égyptienne, c'est très original. Ça change un peu et c'est d'ailleurs pour cela que je l'ai lu.
Meredith est une femme gentille et altruiste. Elle a un grand coeur, elle fait preuve d'empathie. Son passé difficile peut expliquer ces traits de personnalité. Elle est aussi pleine de vie, courageuse et optimiste.
Philip est très intelligent, ouvert et tolérant. Il n'est pas comme les autres hommes de cette époque, il n'est pas coincé par les règles et les étiquettes de la bonne société. Au contraire, il s'en fiche totalement.
Leur romance prend son temps pour s'installer, elle est cohérente et mignonne.
C'est bien écrit, c'est fluide. Une agréable découverte.
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Un autre roman comme je les aime avec une histoire drôle et originale (j'adore tout ce qui a trait à l'archéologie). Rien ne prédestinait deux héros si atypiques à finir ensemble, pourtant le destin les a rapprochés. J'aime l'intrigue qui se noue au fil des pages même si j'avais rapidement deviné qui était le coupable. La fin par contre me semble un peu trop rapide j'aurais aimé que ça dure encore.
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Lorsque l’on ne peut pas voir ou toucher une chose, cela ne signifie pas qu’elle n’existe pas. Les religions évoquent une infinie variété de mondes invisibles à l’œil humain. Je ne peux ni voir ni toucher l’air, mais le fait que je le respire prouve son existence.
Sans doute à cause de son parfum… cette délicieuse fragrance qui évoquait un gâteau tout juste sorti du four et qui aiguisait singulièrement son appétit. Bon Dieu ! les femmes n’étaient pas censées sentir comme des pâtisseries ! Ni inciter un honnête homme à vouloir en avaler une bouchée.
J’étais mieux à l’étranger. Personne ne savait rien de moi,personne ne connaissait mes échecs passés. La liberté m’a rendu un semblant de confiance. L’activité physique exigée par les voyages et les fouilles, l’air vivifiant, m’ont rendu plus fort. Pour la première fois de ma vie, j’ai eu la sensation d’appartenir à une famille – celle que j’avais choisie.
Rares sont les personnes qui, après tant d’épreuves, deviendraient comme
vous : gentilles, intelligentes, décentes. Oui, j’admire la compassion que vous êtes capable de témoigner à ceux qui ont connu eux aussi l’adversité.
Je ne suis jamais allée en Egypte ou en Grèce, mais je sais qu’il est important, sinon nécessaire, de se sentir chez soi. Autrement, on n’est pas dans son assiette.