Si vous aimez les romans historiques drôles, ce livre est fait pour vous. Sarah Moorehouse est le prototype même de la vieille fille à qui personne ne fait attention. Moins jolie que sa soeur, elle a fait le désespoir de sa mère, d'autant plus qu'elle a refusé de se couler dans le moule, de tenter d'améliorer ce qui pouvait être améliorable (toujours selon sa mère). Elle se satisfait de son sort, d'autant plus qu'elle est très proche de sa soeur aînée Carolyn. Celle-ci a toutes les qualités, notamment celle d'avoir été une grande soeur adorable, une grande soeur qui a eu la douleur de perdre son mari voici trois ans et qui commence seulement à revenir dans le monde, accompagnée par Sarah, qui lui sert de chaperon, parfaitement invisible aux yeux des hommes.
Le marquis de Langston ne fait pas exception. Matthew connaît le nom de toutes les belles jeunes femmes qui sont réunies dans son manoir, puisque son objectif est simple : épouser l'une d'entre elle le plus rapidement possible, à condition qu'elle soit riche (jolie aussi, cela peut aider). Pourquoi le jeune marquis a-t-il besoin d'une épouse riche ? Cela a lien avec son obsession de visiter son jardin, la nuit, avec une pelle, accompagné par son adorable et démonstratif chien. Oui, un chien est toujours utile, le marquis a beau être dans son jardin, il sait qu'une agression est toujours possible - son père a agonisé longuement après avoir été agressé non loin de sa demeure.
Ce que Matthew n'avait pas prévu, et son meilleur ami Daniel non plus (un vrai ami, ai-je envie de préciser) c'est qu'il tomberait amoureux de Sarah. Leurs rencontres n'auront rien de conventionnelles, certaines seront même fort drôles. Sarah adore jardiner (une activité que réprouve sa mère) et elle sait très bien manier une pelle, elle n'a rien contre les chiens, elle-même possède un exemplaire énorme et fort démonstratif. Il y aura aussi des moments émouvants, quand Matthew et elle se remémorent des êtres chers qui ne sont plus, ce qui ne veut pas dire que la douleur n'est pas présente : Peu importe le temps écoulé, on ne guérit jamais de la perte d'un être cher.
Alors, l'amour triomphera-t-il ? Matthew pourra-t-il résoudre tous ses problèmes, y compris ceux dont il ne soupçonne pas l'existence alors que débute le roman ? Sarah et ses amies du club de lecture parviendront-elles à définir ce qu'est l'homme idéal ? Et pourquoi pas ?
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Tout d'abord, l'intrigue est vraiment bien construite, elle nous accroche jusqu'au bout. le développement de la romance entre Sarah et Matthieu est pleine de tendresse et d'humour. Ça fait du bien de retrouver une héroïne "banale", loin des critères de beauté de l'époque. En effet, ça change des filles d'une "beauté incroyable" ! J'ai adoré les rencontres "littéraires" entre Sarah, Julianne, Emily et Carolyn qui étaient vraiment très drôles. le point négatif pour moi est la dernière partie du livre où Matthieu m'a agacée, je l'ai même trouvé égoïste. Heureusement, il se réveille à la fin et agit bien même si j'aurai aimé que cela se passe plus tôt. C'est donc une petite lecture sympathique comme tout.
Note : 7/10
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une petite romance sympathique et toute mimi! une bonne lecture pleine d'humour, idéale pour passer un bon moment sans prise de tête
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Il ne juge pas d’après leur apparence. Il sait discerner la beauté derrière la banalité des apparences. Il ne regarde pas les gens comme s’ils étaient transparents.
Rien ne lui prouvait qu’un tel homme existât, mais quitte à rêver, autant rêver grand.
...l’Homme parfait est gentil, patient, généreux, honnête, honorable, plein d’esprit, intelligent, beau, romantique, scandaleusement passionné, il peut faire succomber d’un seul regard, a des lèvres pleines, danse bien, aime faire les boutiques, écoute et sollicite notre opinion, le tout sans jamais se lasser ni se plaindre.
L’obscurité a parfois du bon, vous savez. Elle nous rend physiquement tous égaux.
A quoi bon se lamenter ou penser à ce qui aurait pu être ? Cela ne changerait rien à sa situation. Il savait ce qu’il avait à faire et le ferait, un point, c’est tout.
Peu importe le temps écoulé, on ne guérit jamais de la perte d’un être cher.