Un album à l'ambiance assez sombre, à l'image d'une intrigue qui l'est tout autant. L'histoire m'a globalement paru un peu alambiquée et, finalement, pas trop crédible. Dans la France de l'immédiat après-guerre, le corps d'un enfant est découvert à proximité d'une institution, mort dont on n'entend cependant plus parler jusqu'aux ultimes pages. Dans l'intervalle, c'est l'assassinat d'un patron de presse qui occupe le commissaire Pasquet et son équipe. Bien entendu, les deux morts s'avéreront au final liées. J'ai toutefois trouvé que la conclusion n'était pas très fluide, tombait un peu comme un cheveu sur la soupe… Pas trop emballé donc pas cette histoire noire et plutôt sordide.
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Années après-guerre (la 2ème mondiale), un personnage publique est assassiné. Entre enquête et arcanes politiques, un très bon polar bien inscrit dans cette période de transition.
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L’ensemble ne révolutionne certes pas le genre, mais est efficacement mené. On savoure sans y penser cette BD noire plus serrée qu’un expresso.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Les amateurs de "noir" apprécieront ce one-shot réussi et son histoire dont on ne prend la mesure complète du machiavélisme qu'à la toute dernière planche. Une réussite dans le genre !
Lire la critique sur le site : Auracan
Polar bien noir qui trouve sa source dans les années d’après l’occupation en France, avec un scénario du grand Daeninckx, dans un de ses sujets favoris : le triomphe de l’injustice bourgeoise... Solidement charpenté, sans éclater d’originalité.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
La chute d'un ange est un bon récit policier, noir, dans la bonne tradition du genre. Daenincks et Mako offrent aux amateurs de polars une intrigue digne de ce nom qui ravira sans hésiter les aficionados du genre. Un one-shot à lire sans hésiter une seconde.
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Et ces obsèques, commissaire?
- Grandioses, Fauvier. Le président de la République, celui du conseil, des ministres, les généraux, évêques, tous là pour soutenir la veuve. Et comme tous les hommes d'importance, il a été enseveli avec son cortège de qualités pas le poids d'un défaut dans le cercueil... Un ange !
- Ce môme a été sévèrement battu, chef, il n'a pas tenté de fuguer pour rien.
- Du calme Ferdinand, il a sûrement fait un faux pas... d'une hauteur pareille ça ne pardonne pas. Il s'est accroché dans les branchages.
- Ce ne sont pas des écorchures, chef !
- ... des enfants perdus, Ferdinand. Il valait mieux pour lui qu'il ne s'éternise pas sur cette terre!
- C'est notre premier client ?
- "Le surdoué " à Pigalle ...
- Je n'ai jamais compris pourquoi on le surnommait ainsi.
- Paraît qu'il est originaire d'un bled au-dessus de Douai.
Dans le 170e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente le parcours de Missak Manouchian, récemment entré au Panthéon, à travers deux bandes dessinées sorties récemment chez Les Arènes BD et Dupuis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Copenhague que l’on doit au duo Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Rijsberg, publié aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Le champ des possibles que l’on doit au scénario de Véro Cazot, au dessin d’Anaïs Bernabé et c’est édité chez Dupuis
- La sortie de l’album L’homme miroir que l’on doit à Simon Lamouret et aux éditions Sarbacane
- La sortie de l’album The Velvet underground, dans l’effervescence de la Warhol factory que l’on doit à Koren Shadmi et aux éditions La boite à bulles
- La sortie de l’album Sept vies à vivre que l’on doit à Charles Masson et aux éditions Delcourt dans la collection Mirages
- La réédition de l’album Mauvaises herbes que l’on doit à Keum Suk Gendry-Kim et aux éditions Futuropolis
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