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Didier Daeninckx (Illustrateur)
EAN : 9782277302438
91 pages
J'ai lu (28/11/2007)
3.02/5   31 notes
Résumé :

Valère Notermans est un cinéphile. Du septième art, il connaît tout. Les noms, les dates, les visages... Et se passionne particulièrement pour les débuts du cinéma. Le muet. Venu dans la région de Lille à l'occasion d'un festival, il découvre, un jour de braderie, une étrange bobine oubliée. Images en noir et blanc, violentes, inquiétantes...

L'œuvre d'un grand maître. Valère ne rentrera pas chez lui avant d'avoir identifié le réalisateur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce n'est pas possible ces listes de films et de cinéastes citées ... du bluff ?
Par acquis de conscience j'en prend un au hasard, Jean Pierre Céton ... et surprise cet ecrivain français a réalisé trois films : "Discours" avec Irène Fournier, "Narcisso-métal", "Fréquence perdue" ... c'est celui là qui est cité !
D'autres exemples :
Peter del Monte, scénariste et réalisateur italien ... filmographie très nombreuse dont "Irène" en 1975 ...
Le meurtrier Herman Webster Mudgett ou H. H. Holmes, tueur en série américain. (Pendant les années 1890, Holmes est l'assassin de probablement deux cents clients dans son hôtel de Chicago qu'il avait ouvert à l'occasion de l'Exposition universelle de 1893) ...
Il existe aussi !
Tout comme
Berthe Warret-Carion, héroïne de la résistance, qui a péri atrocement décapitée à la prison de Charlottensburg, à Berlin.
Ou Claire Depoorter, Rose, Annie, Jacqueline, Françoise ou Marie toutes ces militantes qui se sont évanouis dans la nuit nazie en 1944.
Par contre qu'en est il de Herman von Tautenbach ?

Loin d'une recherche destinée à faire paraître la justesse d'un raisonnement, le livre nous raconte juste une histoire qui redonne vie, au travers d'une ébauche de film, de ce qu'a été la vie de ces femmes qui se sont battues pour leurs idées et qui en sont mortes ...
Daeninckx est toujours un homme hyper cultivé et qui ne se permet pas d'approximations !
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Le choix de Jérôme pour Collectif Polar
Valère Notermans est un cinéphile. Lors d'un banal festival, il découvre dans une braderie des images fascinantes qui témoignent d'une grande maîtrise. Il ne se résoudra pas à rejoindre son domicile avant d'avoir identifié le réalisateur de cette troublante bobine.

Après Manchette, ce fut Daeninckx. "Meurtres pour mémoire", "La mort n'oublie personne", sont des romans forts. Des romans qui racontent des moments que notre société préfère garder dans l'ombre, qu'elle a voulu cacher. Mais les romanciers noirs sont là pour exhumer ces événements peu reluisants, pour mettre en lumière ces aspects de notre société que certains ont cherché à masquer.
J'ai un faible pour ce court roman qui s'intitule "Les figurants" et qui raconte une découverte particulièrement nauséabonde par un habitué des festivals de cinéma, une bobine qui révèle des moments nauséabonds, glauques, où le côté noir de l'âme humaine est tellement présent.
Les figurants est à la fois un roman policier, une page d'histoire, une grande fresque sociale. Et le plus de cette nouvelle c'est tout l'humour qui déploie l'auteur.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Valère a commencé à s'intéresser au cinéma par hasard, en sympathisant avec un directeur de salle de quartier. Quand celui-ci deviendra projectionniste nomade au hasard des festivals, Valère le suivra et deviendra imbattable sur les vieux films méconnus, leur histoire, les acteurs… Aussi, quand ils découvrent tous deux à Lille une bobine d'un film en noir et blanc, visiblement tourné dans la région, et relatant des tortures plus vraies que nature, ils chercheront à en savoir plus.

Comme d'habitude chez Daeninckx, le présent fait rejaillir un passé que tout le monde aurait préféré oublier, un "passé qui ne passe pas"
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Aubervilliers fin des années 90. "Le bar des Amis" porte bien son nom, c'est le lieu de rencontre d'une France métissée. Dans ce troquet tenu par deux frères Kabyles qui ont choisi pendant la guerre d'Algérie le camp nationaliste, Valère retrouve un ex-déporté métèque mélomane, une ex-prostituée, un chauffeur d'ambassade mauritanien, des laissés pour compte de la société. C'est là que Valère fait la connaissance de Jérome qui va l'inviter à l'accompagner dans l'organisation et l'animation de festivals de cinéma en Province
Lire la suite sur mon bloghttp://francisfery.canalblog.com/archives/p30-10.html
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
page 17.
L'aventure prit brusquement fin quand une banque fit jouer ses créances contre Jérome Sisovath et que derrière la vitrine du Family Palace, le sourire carnassier du félin de garde du Crédit Lyonnais remplaça celui plus débonnaire et languissant de la Metro-Goldwing-Mayer.
....et page 36.
On oublie pas un type qui vous parle Wallace Reid quand, dans ce putain de pays, tout semble tourner autour des meubles de Tapie....
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La première fois il s'était retourné pour chercher le compagnon invisible, puis il avait fini par se faire à l'idée que, dans certains cas, la tête des femmes se vide au rythme où leur ventre s'alourdit.

( pardon mesdames )
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Le son suppléait à la faiblesse de la lumière. En d'autres termes, le simple fait de dire ce que l'on vit en redouble l'intérêt, et comme chacun sait, deux fois rien, c'est déjà quelque chose.
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- Tu sais, ça ne pèse déjà pas beaucoup la parole d'une ancienne radeuse employée par d'ex-terroristes FLN...Si en plus elle vient rapporter les accusations d'un technicien de surface, aux neurones dégénérés, à propos de la mort d'un sans-domicile-fixe, je te laisse imaginer la réaction du flic de base...
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(Le porno ) ... je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi je préfère quand le drap est sur le lit, pas sur le mur ...
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Vidéo de Didier Daeninckx
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