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EAN : 9782262014063
Perrin (14/05/1998)
3.31/5   16 notes
Résumé :
Parmi les multiples ouvrages consacrés aux Templiers, celui de Laurent Dailliez émerge. Il est devenu un " classique ". L'histoire de l'ordre des Templiers a été souvent déformée ou obscurcie, depuis bientôt sept siècles, par le tissu de secrets, de mystères et de légendes dont tant d'auteurs l'ont enrobée, et au premier chef par les prétextes (hérésie, idolâtrie, sodomie) dont usa Philippe le Bel, avec la complicité du pape Clément V et des inquisiteurs, pour obten... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Laurent Dailliez fut bienvenu lorsqu'il publia ce travail dans les collections historiques de la librairie académique Perrin : il n'y avait que trop de sottises publiées sur la question, le sujet n'étant que trop abordé sous l'angle des études ésotériques, des faits mystérieux, des filiations Templiers/Rose-Croix ou Templiers- fraternités maçonniques ou des fantaisistes recherches d'un hypothétique trésor de l'Ordre mis à l'abri avant, pendant ou après l'événement que constitua l'arrestation des chevaliers, sur l'ordre de Philippe IV le Bel, exécuté fidèlement par les sénéchaux et baillis du roi, le 13 octobre 1307 au petit matin. On résume trop l'Histoire de l'Ordre à la fin tragique de ses derniers représentants, de sorte que le nom de Jacques de Molay, dernier grand maître de l'Ordre, est beaucoup plus connu que celui du fondateur, Hugues de Payens, qui porta l'Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ sur les fonts baptismaux en 1118, au moment où les défenseurs des États latins de Terre Sainte, tout nouvellement constitués, ne se trouvaient pas assez nombreux pour tenir l'ensemble face aux Sarrasins. C'est alors que, pour protéger les pèlerins en route vers les Lieux Saints, on imagina de créer cette phalange de moines-chevaliers, idée originale mais paradoxale, car il s'agissait d'orants qui allaient aussi bien prier que combattre. Les premiers chevaliers furent pour beaucoup des Champenois puis la base du recrutement s'élargit géographiquement et les donations affluèrent. Des prêtres entrèrent dans l'Ordre et de nombreux cadets de familles nobles, si bien que les Templiers eurent leurs officiants et leurs combattants. Une règle fut rédigée, qui organisait la vie communautaire et la hierarchie, et qui stipulait les obligations, les interdits et les sanctions en cas d'infractions. Une organisation territoriale fut nécessaire, on créa des commanderies regroupées dans des provinces. Toutes ces possessions, réparties en France puis répandues progressivement sur tout le continent européen, souvent constituées de biens fonciers agricoles, dégageaient des
bénéfices qui servaient à entretenir l'équipement des chevaliers et la construction ainsi que la rénovation des forteresses dont l'Ordre reçut la garde en Terre Sainte. Sur place, la situation militaire se détériora à partir du moment où les États musulmans et les Cités-États du Moyen-Orient se fédérèrent sous la houlette du sultan Saladin. Une mauvaise conjoncture et la présence à la tête de l'Ordre d'un mauvais chef, Gérard de Ridefort, soutien d'un détestable roi de Jérusalem, Guy de Lusignan, entraînèrent la défaite des Croisés à la bataille de Hattin en 1187. Un siècle plus tard, les États francs de Terre sainte s'étaient réduits comme peau de chagrin, et les difficiles relations des Grands maîtres de l'Ordre avec des Frédéric II de Hohenstaufen et des Louis IX de France n'avaient pas arrangé la situation. Guillaume de Beaujeu eut beau présenter un visage héroïque dans la défense de Saint-Jean d'Acre en 1291, la place défendue un moment par les Templiers, Hospitaliers et Teutoniques, qui avaient su face à l'urgence faire taire leurs rivalités, finit par tomber.
Les Templiers se replièrent en France où ils n'avaient plus d'autres utilité que de servir de banquiers auprès des souverains de l'Occident chrétien, organisant par exemple le système de la lettre de change qui permettaient de déposer des fonds en un point donné et de se faire rendre la somme correspondante en un autre lieu sur présentation du précieux document. Mais les Templiers, connus pour leur rigueur sur l'exactitude des comptes, ne se firent pas que des amis. Les rois de France, notamment, ne les aimaient guère : Saint Louis qui ne les portait pas dans son cœur, Philippe le Bel qui cherchait à mettre la main sur les biens des autres prenait prétexte de tout pour se les accaparer. Il connut l'humiliation de devoir se réfugier dans l'enclos du Temple un jour où les Parisiens grondaient et une plus grande encore en plaçant sous le contrôle du Trésorier du Temple l'état de ses finances. Il se saisit de la question qui se posait quant à l'utilité de maintenir en vie des ordres de moines-soldats qui étaient nécessaires tant que les Croisés avaient pied en Palestine, au Liban et en Syrie mais beaucoup moins maintenant que cette zone n'était plus accessible. Philippe le Bel proposa la fusion de l'Ordre des Templiers et de celui des Hospitaliers, au grand déplaisir des deux. On connaît la suite : l'arrestation des Templiers sur tout le territoire du royaume, la difficulté pour les membres de l'Ordre à s'abriter derrière un pape, Clément V, Bertrand de Got, mis plus ou moins sous tutelle du roi de France, les aveux arrachés par force, les rétractations qui entraînent des sentences de condamnation, la décision pontificale de dissolution de l'Ordre, la survie de certains, le passage de quelques-uns dans les rangs d'autres ordres ou congrégations (en Espagne, au Portugal, en Angleterre, en Écosse et en d'autres lieux), survivances dans de nouveaux groupes de pensée souvent contestataires par rapport à l'Eglise catholique : Rose-Croix et loges maçonniques. On imagine les survivants s'affilier à des sociétés plus ou moins secrètes et les imaginations se mettent à travailler. De même pour la conservation par des "rescapés" d'un trésor constitué au long des décennies et des siècles. Une légende ! Plus forte que l'Histoire réelle ? Heureusement, les travaux de Laurent Dailliez et ceux d'Alain Demurger ont prouvé le contraire et renouvelé profondément le sujet.
Laurent Dailliez eut le mérite de compléter son travail ordonné en deux grandes parties : l'histoire événementielle et l'histoire de la structure par des mini-biographies listées de la longue suite des Grands Maîtres. Une excellente bibliographie pour l'époque par rapport à la publication de l'ouvrage. Un travail complété depuis par Alain Demurger.
François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010).


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Livre lu dans le cadre du Défi Lectures 2022 des éditions du Seuil, item : "Lire un livre relié". J'ai donc lu un livre de 405 pages (avec illustrations) relié cuir, Edition 1977 de la Librairie académique Perrin, Collection Présence de l'Histoire dirigée par André Castelot.

Passionnée de romans historiques, ma bibliothèque compte de très nombreux romans ayant pour personnages centraux des Templiers. Il m'a donc semblé intéressant de me confronter à l'approche d'un historien (particulièrement reconnu dans son domaine d'investigation) pour revenir à la source de la vérité historique et démystifier ce qui devait l'être. Vous l'aurez compris, il ne s'agit pas là de lire un roman.

En cela, je n'ai pas été déçue car l'ouvrage de Laurent Dailliez, particulièrement rigoureux dans ses sources (il a travaillé à partir de milliers documents d'archives dûment authentifiés), tend à apporter un éclairage authentique et certifié sur ce qu'a été l'Ordre du Temple (initialement appelé milice des "Pauvres chevaliers du Christ et du temple de Salomon") de sa création à Jérusalem (entre 1119 et 1120 (avec la bénédiction du pape de l'époque Calixte II) à sa fin en 1307 (avec le coup de grâce apporté par le pape de l'époque Clément V).

Avec moult détails, et à l'aide de nombreuses citations des chroniqueurs de l'époque et d'historiens qui suivront, il revient sur la façon dont il s'est constitué et sur ses objectifs premiers : l'accompagnement et la défense des pèlerins se rendant en Terre sainte. Cf. les propos de Jacques de Vitry, dans son histoire de la Terre Sainte :
"Certains chevaliers, aimés de Dieu et ordonnés à son service, renoncèrent au monde et se consacrèrent au Christ. Par des voeux solennels, prononcés devant le patriarche de Jérusalem, ils s'engagèrent à défendre les pèlerins contre les brigands et ravisseurs, à protéger les chemins et à servir de chevalerie au souverain roi. Ils observèrent la pauvreté, la chasteté et l'obéissance, selon la règle des chanoines réguliers. Leurs chefs étaient deux hommes vénérables, Hugues de Payens et Geoffroy de Saint-Omer. Au début, il n'y en avait que neuf qui prirent une décision, si sainte et, pendant neuf ans, ils servirent en habits séculiers et se vêtirent de ce que les fidèles leur donnèrent en aumônes. le roi [NDLR de Jérusalem], ses chevaliers et le seigneur Patriarche furent remplis de compassion pour ces nobles hommes qui avaient tout abandonné pour le Christ et leur donnèrent certaines propriétés et bénéfices pour subvenir à leurs besoins et pour les âmes des donateurs. Et parce qu'ils n'avaient aucune église ou habitation qui leur appartint, le roi les logea dans son palais, près du Temple du Seigneur. L'abbé et les chanoines réguliers du Temple leur donnèrent, pour les besoins de leur service, un terrain non loin du palais et, pour cette raison, on les appela, plus tard, les "Templiers"."

De cette création initiale suivront de nombreuses évolutions qui conduiront l'Ordre du Temple à être cette entité ecclésiastique, économique, diplomatique, à la fois autonome vis-à-vis des rois et des chefs suprêmes de l'Eglise, très (trop ?) puissante qu'il deviendra. D'où sa chute que l'on doit au roi de France Philippe le Bel avec la complicité de son éminence noire Nogaret, du pape et de la Sainte Inquisition, pour des motifs précisés ici, loin d'être catholiques.

Ce livre est dense et difficile à lire tant il fourmille de dates, de noms (de papes, de rois, de templiers, de nobles impliqués ici ou là...), de noms de lieux (en Terre Sainte, en France, en Angleterre, en Espagne, au Portugal, en Allemagne, etc.), de citations issues de documents internes au Temple, de bulles papales, de documents d'archives, de sources arabes, chypriotes ou encore arméniennes...), d'évocation des contextes géopolitiques, économiques ou encore ecclésiastiques, d'évocation de batailles lors des différentes croisades, de généalogie des uns (en France, en Terre Sainte...) et des autres (sultans musulmans), d'informations juridiques (Règle du Temple, passations de propriétés, procès-verbaux) ou financières (le Temple est à l'origine de la création des premiers services bancaires).
Franchement, on a parfois bien du mal à s'y retrouver, d'autant que l'ordre chronologique n'est pas toujours respecté entre les différents chapitres.

Mais, malgré cette difficulté, c'est aussi ces très nombreuses informations qui en font tout son intérêt, puisque au-delà de l'image "romantique" du Templier, le lecteur a ainsi accès à la réalité politique, religieuse, économique, financière, diplomatique et organisationnelle de cette entité tentaculaire aux motivations désintéressées (? la preuve n'est pas apportée cependant), mais qui, on le comprend mieux à la lecture de ces lignes, pouvait néanmoins présenter un véritable danger pour les Etats et les gouvernements.

Pour ma part, j'y ai appris beaucoup, notamment sur l'organisation interne du Temple, les différents maîtres à sa tête et ses différentes règles.
J'ai aussi découvert toute la complexité de ce qui s'est joué, pendant près de 300 ans, en Terre Sainte : les différentes croisades, les guerres de succession pour obtenir le trône de Jérusalem, les relations compliquées et différents jeux de pouvoir entre les différents ordres présents sur place, le non respect de la parole donnée (ruptures de trêves régulières du côté des croisés comme du côté des musulmans), les villes prises et reprises, les châteaux construits et déconstruits, les peuples massacrés et écartelés, passant un jour sous la tutelle de l'un, et le lendemain sous la tutelle de l'autre.

J'ai bien aimé aussi, en fin de livre, le propos de l'auteur tendant à éclairer de sa rigueur d'historien les résurgences, ici ou là, de potentiels héritiers du Temple dont certains frôlent quand même carrément l'arnaque, mais aussi les potentiels liens entre franc-maçonnerie d'aujourd'hui et templiers d'hier.

Après avoir lu ce livre, je comprends mieux pourquoi le Moyen-Orient d'aujourd'hui est tellement une poudrière, puisque manifestement ça l'était déjà au Moyen-Age. Je comprends mieux aussi la haine que peuvent ressentir certains musulmans à l'égard de la communauté chrétienne, eu égard à leur histoire et à cette domination qui leur a été imposée durant trois siècles.

Et puis, la lectrice que je suis, prenant un peu de recul, ne peut s'empêcher d'être critique sur cette façon dont l'Occident en général a tenté (et est parvenu à plusieurs reprises), sous couvert de vouloir imposer la religion chrétienne, à mettre la main sur les richesses de ces nombreux pays qui le composaient. Ne pouvait-on pas laisser ces peuples, ces pays, vivre leur vie ?

De même, la femme que je suis, ne peut s'empêcher, à la fois de sourire et d'être révoltée par ce mode de fonctionnement (ou devrait-on dire de dysfonctionnement) très masculin qui fait que, chaque fois, l'ego prend le pas sur toute autre considération. On le voit dans la sphère politique, on le voit dans la sphère ecclésiastique, on le voit entre croisés et musulmans, on le voit y compris dans le fonctionnement des différents ordres (Temple/Hôpital).
Que d'hommes, de femmes et d'enfants, de tous bords, sacrifiés sur l'autel d'un ego, de croyances, d'intérêts, d'un pays... Et chaque fois, ce sentiment que malgré les redites de l'Histoire, la leçon n'est jamais apprise, n'est jamais retenue et chaque fois les mêmes erreurs, les mêmes fonctionnements sont reproduits. On le voit encore aujourd'hui, hélas !

En conclusion, je tiens à préciser que ce livre, très rigoureux et documenté, reconnu comme étant un "classique" dans son domaine, est intéressant à plus d'un titre, notamment pour toute personne qui s'intéresse aux Templiers en général, mais j'alerte aussi sur son côté ardu, dense et parfois rébarbatif qui peut en rebuter plus d'un.

A noter : Laurent Dailliez, décédé en 1991, a laissé un très grand nombre d'ouvrages relatifs aux Templiers et à d'autres thématiques de l'Histoire.
En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Dailliez








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Les templiers ne me sont plus inconnus, en tout cas un peu moins après lecture.
Le gros point positif, c'est que les informations sont toujours exactes, j'ai voulu vérifier si d'autres découvertes avaient faussées les affirmations de l'auteur, mon édition datant quand même de 1972, et je n'ai pas trouvé d'erreur.
J'ai vraiment apprécié que l'histoire des Templiers soit traités sous toutes les coutures, incluant les mythes et légendes qu'il y a autour en plus de l'aspect historique.

Le seul point négatif, étant que j'aurais aimé avoir un peu plus d'illustrations, ici il n'y a que 8 pages au centre.
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L'Ordre du Temple reçut le coup de grâce en 1317 quand le pape Jean XXII confirma l'Ordre de Montesa dans le royaume d'Aragon. Dans la bulle de création, le souverain pontife reprenait la sentence provisionnelle de son prédécesseur. Clément V. le Temple était définitivement aboli. Durant près de deux siècles, les Templiers avaient été les conseillers, les diplomates, les banquiers, les artisans sociaux et économiques des papes, des empereurs, des rois et des seigneurs. Durant ce même temps, avec des constitutions synarchiques bien à eux et de puissants moyens financiers, ils avaient défendus les idéologies de l'Eglise.
La fondation de l'Ordre du Temple remonte aux premiers temps du royaume de Jérusalem. le 27 novembre 1095, Urbain II, chassé d'Italie par l'anti-pape Guibert, convoqua devant le Concile réuni à Clermont, en Auvergne, la première assemblée de Croisade. Il y parla de la situation tragique de la chrétienté en Espagne et en Palestine, et il fut entendu. Un élan d'enthousiasme traversa la foule.
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Passionnés d'histoire Médiévale, comme je le suis, cet ouvrage vous ravira, historiquement très précis voir "trop". Il est à ranger aux côtés des oeuvres de Georges Duby... Une Référence !!!
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Au début de l'automne 1307, Philippe le Bel arriva dans sa chère abbaye de Maubuisson et fit savoir à l'abbesse, Isabelle de Montmorency, qu'il s'installait pour quinze jours. Il avait à ses côtés Gilles Aycelin, archevêque de Narbonne et garde des Sceaux, Guillaume de Paris, conseiller intime du roi, et l'indispensable Nogaret. Le roi avait décidé d'arrêter tous les Templiers. Pour Gilles Aycelin, toute arrestation serait illégale ; plus, cet acte pouvait dresser contre le roi le nouveau pape Clément V et réveiller la vieille querelle du spirituel et du temporel. Nogaret et Guillaume de Paris, plus subtils à saisir la pensée royale, émirent l'idée de ne pas mettre l'Ordre entier en cause mais simplement les membres français. Aycelin s'entête, le roi passa outre. Vexé, le garde des Sceaux se leva et se démit de sa charge. Le roi le confia sur-le-champ à l'avide Nogaret qui scella aussitôt l'ordre d'arrestation daté de Maubuisson. La séance se tint le 23 septembre 1307. Le sort du Temple fut placé entre les mains inexorables de Nogaret.
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La fondation de l’Ordre du Temple remonte aux premiers temps du royaume de Jérusalem. Le 27 novembre 1095, Urbain II, chassé d’Italie par l’antipape Guibert, convoqua devant le Concile réuni à Clermont, en Auvergne, la première assemblée de Croisade. Il y parla de la situation tragique de la chrétienté en Espagne et en Palestine, et il fut entendu. Un élan d’enthousiasme traversa la foule. Les armées se levèrent pour défendre la Croix.

Première partie
Chapitre I. Jérusalem et Troyes
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Si le Temple naquit officiellement en 1128 par la confirmation et l’élaboration de sa Règle, il n’en fut pas de même dans le domaine temporel. L’éveil des sympathies envers les Templiers atteint son point culminant lors de la donation du 31 octobre 1127. Par cet acte, Thibaud de Champagne, comte de Blois, fit donation du domaine appelé Barbonne, entre Sézanne et Chantemerle, qu’il possédait à titre héréditaire. Cette donation, qui comprenait une maison, une grange, un pré et une terre, fut à l’origine de l’une des grandes commanderies de l’Ordre : Barbonne.
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Depuis près de deux siècles, les ouvrages consacrés aux Templiers abondent. Sans parler de ceux qui retracent l’histoire de l’Église, des Croisades et des principales institutions monastiques. Ils nous ont familiarisés avec cette époque dite obscure à laquelle s’attachèrent les romantiques. Cependant, ce livre n’est pas une gageure, ni le fruit d’une vaine témérité. Bien qu’il ait fait couler tant d’encre, l’Ordre du Temple reste inconnu. On peut même dire qu’il n’a jamais été aussi mystérieux que depuis sa disparition.

Introduction
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Extraordinaire vocation que celle de ces ordres, où se mêlent la foi, le courage et l’héroïsme chrétien. Leur histoire, c’est d’abord l’affrontement de deux philosophies et de deux civilisations : celles des mondes chrétien et musulman. À l’origine de l’Ordre du Temple, de pauvres chevaliers qui vont bientôt développer leur observance et la couronner de gloire dans de magnifiques épopées. Et à leur suite, les Croisades et tous les peuples chrétiens déroulent leur histoire devant nos yeux.

Introduction
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