Ecrivain à contre-courant du politiquement correct : mais en fait très chiant ! du délire noyé dans un galimatia de ressentiments perso ! Sans intérêts en fait !
Commenter  J’apprécie         00
La Vieille Europe, pourtant morte par deux fois déjà, n’en finissait plus de mourir. Pacifiée, castr(is)ée, incapable de la moindre action politique donc militaire, aussi bien contre les islamistes au Liban (nous y avons abandonné les chrétiens, évidemment) que contre les génocidaires serbo-communistes qui exterminaient une population musulmane européenne.
Ce livre est l’enfant du chaos. Non seulement le chaos du monde tel qu’il se (dé)configure chaque jour, sous le ciel grisâtre des nihilismes, mais le chaos laissé par la dévolution de la pensée, par la peur, la haine de soi, le ressentiment, la culpabilité, et les divers étrons idéologiques qui font de la France ce pays qui est sorti définitivement de l’Histoire pour entrer dans l’âge des postures culturelles et des impostures politiques à grande échelle.
Personne ne veut plus admettre que le seul but d’un écrivain est d’être lu après sa mort, lu par quelqu’un, une personne au moins, qui tremblera à la lecture de ce qui est écrit, de joie, de terreur, de désespoir ou d’une toute autre émotion que nous n’aurons même pas devinée.
"Le problème du fascisme: comment faire des génies avec des idiots. Le problème du communisme: comment faire des idiots avec des génies."
Nous avons beaucoup pleuré sur le sort des victimes musulmanes de la guerre en Bosnie, mais il était hors de question d’aller y risquer nos vies contre des communistes serbes.
Vidéo de Maurice G. Dantec