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San Antonio tome 63 sur 175
EAN : 9782265071391
254 pages
Fleuve Editions (01/02/2001)
3.89/5   23 notes
Résumé :
Vous croyez aux fantômes, vous ?
Moi, non plus !
Seulement Béru y croit, lui. Et quand le Gros doute de ses sens, il fait appel à mon bon sens... Faut être logique !
On m'a toujours appris à l'école que la vérité sortait du puits. Eh bien ! moi, j'y suis descendu, dans le puits. Et, en effet, j'ai trouvé la vérité... Elle avait une drôle de bouille !
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
"Faut être logique", 1967...
J'ai déjà eu l'occasion de dire ici à quel point cette période des années 60-70 est ma préférée (sinon la meilleure) dans l'oeuvre de notre commissaire national.
J'ai déjà eu l'occasion de dire qu'un bon San-Antonio c'est :
le trio San-A, Béru, Pinaud
Des calembours
Des belles donzelles
Des notes en bas de page
Des digressions et énumérations farfelues
du délire
Enfin, une intrigue, pas obligatoirement bien ficelée ; même pas grave...
Ici, pas de Pinaud, une intrigue bien ficelée mais une étrange impression : on n'a pas vraiment le sentiment d'être dans un San-A mais plutôt dans un Frederic Dard déclassé.
Dommage même si cet opus reste agréable à lire. Et puis San- A en chercheur de fantômes... Lui, vous le connaissez ...
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Souvenirs personnels : Il y a une bonne trentaine d'années de cela, j'ai commencé à lire autre chose que des bds, j'ai commencé par des nouvelles fantastiques et par San-Antonio.
C'est mon oncle qui les achetait 1 franc sur le marché d'Evreux.
Le premier que j'ai lu c'est "Faut être logique".
Pensez donc, une histoire de fantôme, comment résister ?

Bon, le livre donc, Béru est appelé à l'aide par un parent de sa femme Berthe à bécasseville, sa ferme serait hantée !
Le reste je ne vous le dévoilerai pas, car, ici, il y a un vrai suspense. Mais, je le recommande, car c'est un des meilleurs que j'ai lu.

Et vous avez compris, qu'il a pour moi une valeur particulière. J'ai toujours le bouquin acheté 1 franc, mais plus mon tonton, qui avait quelques traits communs avec Béru ! Il me manque.
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Un excellent San-Antonio qui se lance dans le paranormal en 1967 avec ce 63ème numéro. de bonnes histoires de fantômes avec un Bérurier bien installé dans l'au-delà, pas pour longtemps toutefois. Une intrigue qui tient la route avec un bon suspense et un thème original jamais abordé par le célèbre commissaire. Donc, apprécié par les bons esprits.
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Chronique de ce polar en retour de lecture.

Béru est en vacance chez un cousin à Bécasseville et appelle San-Antonio pour régler un petit problème qui occasionne une grande peine à la famille : la ferme de son cousin est hantée ! San-Antonio décide de s'y rendre et de passer la nuit sur place afin d'élucider ce mystère qui n'en est finalement pas un.

Le commissaire et l'inspecteur vont alors découvrir l'inimaginable, l'impensable : un homme est emmuré depuis cinq ans dans les murs de la demeure. Étonnamment, il a survécu. Mais que fait-il ici, qui est cet homme et qui est coupable de son enfermement ? Des questions qui vont trouver réponses une fois l'enquête rondement menée par nos deux compères.

J'ai beaucoup aimé cet opus, on se croirait dans un Agatha Christie à la sauce française. Les gens à la fin sont tous réunis et vient le moment fatal du rebondissement où l'on découvre le coupable, les indices sont accablants, tout le monde est suspecté et semble coupable. Bref, San-Antonio a le nez fin pour débusquer le coupable et Béru se chargera de lui régler son compte.

Pour une fois, San-Antonio ne se laissera pas guider par ses bas instincts, la jeune fille etant mineure. Je crois que c'est bien la première fois que Dard s'attaque au surnaturel avec San-Antonio, qu'il nous propose également une enquête en lieu clos sur la ferme, lui qui d'habitude se balade aux quatre coins du globe.

J'ai adoré ce roman car pour une fois, il y a peu de disgrâces et d'énumérations ; Pas de compte rendu au patron ; pas de souris à se mettre sous la dent (plutôt dans le lit) ; Pas d'intervention de pinuche, Mathias se fera tout petit ; l'enquête est le sujet principal de l'histoire et ne s'éparpille pas à d'autres intrigues secondaires.

Un récit captivant qui ne ressemble pas aux autres volumes de la série et qui mérite qu'on s'y arrête quelques instants. Les amateurs d'Agatha et autres cosy crimes vont adorer lire ce livre.

Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Comme le dit plus loin Béru, entre "le château, le revenant, les suspects dont la liste s'allonge, les interrogatoires qui apportent leur provende de révélations", cette histoire "ressemble à ces bons romans policiers de jadis". À tel point que cet épisode, assumant en effet ses airs Agatha-Christiens et respectant toutes les contraintes qui vont avec, finit par réunir tout le monde sur les lieux du crime pour une confrontation générale. Il se produit alors un coup de théâtre et le coupable tombe le masque ! Mais avant cela, il plonge le lecteur dans une intrigue sordide et poignante, à l'atmosphère tendue, que même les réflexions de l'auteur sur la vie campagnarde, ses traits d'esprit, ses calembours et ses bons mots ont du mal à détendre. Et puis, ce geste de Béru dans la scène finale... Bigre !

Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Félicie dort dans le jardin, sous la treille dont les grappes commencent déjà à se teinter. Elle occupe le vieux fauteuil d'osier à haut dossier que j'ai toujours vu à la maison. Le siège est tapissé d'une toile à frange que M'man a brodée jadis, alors qu'elle était écolière, et qui représente des petits hollandais sur fond de moulins à vent.(...)
Elle oublie les grands immeubles bourrés d'yeux, qui se sont construits alentour et qui nous étouffent doucement mais implacablement, comme on étouffe un pigeonneau en le serrant par dessus le gésier.
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Elle a l'air très gentille, mais dans votre job, on n'a pas le droit de se fier aux appâts rances, Mec.
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Un zig à la voix chaude et sirupeuse se met à débloquer des trucs sur la moutarde, je supporte, vu qu'il ne fait que clamer " Amora, Amora "...
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L'homme aux idées hardies est toujours taxé de fou par ceux dont le cerveau ressemble à une citerne percée.
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Dans les drames paysans, la maison du crime est toujours décrépite.
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Vidéo de Frédéric Dard
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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