AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
San Antonio tome 28 sur 175
EAN : 9782265064331
223 pages
Fleuve Editions (08/04/1998)
3.69/5   45 notes
Résumé :
Quatre jours après cette partie de chasse mémorable qui se solda par une hécatombe, le Vieux me fait appeler dans son burlingue secret. La pièce est triste comme un vieux numéro de la " Revue boursière " , et le maître des Services paraît aussi joyeux qu'une catastrophe minière. Il est droit devant son bureau d'acajou lorsque j'entre. Ses poings sont posés à chaque extrémité de son sous-main et son front relié pleine peau de fesse brille à la lumière de son réflecte... >Voir plus
Que lire après Le secret de PolichinelleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 45 notes
5
1 avis
4
8 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
Bon ! le « petit » San Antonio du mois dans l'ordre de parution : « le secret de Polichinelle »…

Le précédent, « J'ai peur des mouches », m'avait laissé un peu sur ma faim : pas de Pinaud, très peu de Béru, pas de digressions farfelues, pas de notes en bas de page, pas d'énumérations surréalistes, ni d'évocations du Kâma-Sûtra personnel du fameux commissaire…

Ici c'est mieux, dans le cadre de la recette qui fit le succès de Frédéric Dard par la suite, malgré une contribution plus que limitée des « assistants » du commissaire, notamment lors de la partie de chasse du premier chapitre qui verra Bérurier tuer le setter de M. Parderrière, riche chausseur ; et une contribution minimum au dénouement de l'affaire…

Reste une intrigue bien ficelée, un quasi huis-clos dans un laboratoire où une équipe travaille sous les ordres du méfiant Professeur Thibaudin à mettre au point une substance révolutionnaire dans le plus grand secret… Il y a des fuites et donc un traître dans la place. le boss confie l'affaire à San-A. , ça tombe bien, pense-t-il en arrivant sur place dans la campagne proche d'Evreux, la secrétaire du Professeur est … charmante…

Dans ce volume, Béru s'affirme comme le « gros dégueulasse aviné » et Pinaud comme l'éternel souffreteux pleurnichard. Reste encore Magnin qui ne tardera pas à disparaître…

de nombreuses notes en bas de page… Un peu trop peut-être…
Quelques nouvelles entrées dans le Kâma-Sûtra personnel de San-A.
Un premier nom (à moins que ça m'ait échappé dans les précédents) évocateur : M. Pardérrière…
Une énumération « fleurie »… à peine une petite digression… quelques jeux de mots, bref, du bon San-A. ; même si le meilleur reste à venir… Divertissant !
Commenter  J’apprécie          240
Allez, un p'tit San Antonio pour la route ? Chiche ? le 28ème ?

Et me voilà parti pour une nouvelle aventure. Antoine part à la chasse (et comme aurait pu le dire l'auteur : il vaut mieux partir à la chasse que la tirer… Ouais bon d'accord c'est moyen…), donc je disais il part à la chasse avec ses amis et v'là-t-y pas qu'un des deux, Pinaud ou « le gros » je ne sais plus, tire un pigeon. Mortibus le volatile et on découvre à sa papatte un message codé. Tiens donc un pigeon voyageur !

Il s'agit de données sur une invention ultra-secrète. du coup ça se transforme en mission du même nom (secrète pour ceux qui ne suivent pas). Antoine partira seul pour essayer de découvrir qui est le traitre qui tente de donner (ou sans doute revendre) la formule de l'invention à une puissance étrangère.

Une belle aventure avec une belle nana (devinez qui se l'enverra vite fait bien fait ?).

Ses deux amis le rejoindront pour la fin de l'enquête mais seront absents des 9/10ème du bouquin.


Un bon moment du niveau habituel qu'on peut attendre d'un San Antonio.
Commenter  J’apprécie          217
C'est lors d'une partie de chasse où le brave Pinuche tire un pigeon que démarre cette enquête parfaitement ficelée qui tient en haleine jusqu'au bout. L'ambiance de cette bâtisse où S-A se fait passer pour un laborantin est très sympa, et les questionnements au sujet d'une fuite apparemment impossible sur une découverte capitale restent en suspend un sacré bout de temps...
Pinaud et Bérurier sont de retour (légèrement toutefois), et la fin est très réussie.
Un petit abus des notes d'humour en bas de page, mais rien n'oblige à les lire, et rien n'entrave vraiment la bonne marche de l'histoire.
Un excellent épisode !
Commenter  J’apprécie          180
San Antonio, épisode 28 : « le secret de polichinelle »...

28e épisode, donc, des aventures du fameux commissaire San Antonio né de la plume de Frédéric Dard. On ne présente plus ni l'un ni l'autre, aussi, je ne vais pas m'étendre sur le sujet.

San Antonio, Béru et Pinaud participent à une chasse privée dans la propriété d'un riche magnat de la chaussure. Croyant flinguer un faisan, Pinuche dégomme un pigeon... un pigeon voyageur, dont le message semble laisser penser qu'il y a un espion dans l'équipe d'un grand scientifique qui tente de créer un baume soignant la radioactivité.

Afin de trouver la taupe, San Antonio est chargé d'infiltrer le labo incognito.

Petit roman pour ce San Antonio, bon, comme tous les épisodes, d'ailleurs. Si je regrettais l'absence de Pinaud et Bérurier dans le précédent épisode, ici, le duo apparaît dès le début, est même responsable, indirectement, de la mission en cours, et ne revient que vers la fin du roman. Entre-deux, San Antonio oeuvre de nouveau seulâbre, au milieu des scientifiques, mais est réconforté par la présence de la secrétaire du scientifique.

Roman rythmé, plutôt plaisant bien qu'il me manque un petit quelque chose pour le placer en haut de la liste des meilleurs épisodes de la série. Probablement un peu plus de Béru et de Pinaud, sûrement une histoire un peu plus policière, sans doute des aventures un peu moins en huis clos...

Toujours est-il que l'on retrouve la plupart des ingrédients d'un bon San Antonio.

Au final, un bon épisode, mais pas l'un des meilleurs. Ceux-ci sont sans doute à venir.
Commenter  J’apprécie          70
"Le secret de Polichinelle" est une enquête de San Antonio plutôt sympathique à suivre. On retrouve tous les ingrédients de la franchise littéraire de Frédéric Dard et même si je peux comprendre que l'on aime pas ce style, pour ma part, ça me fait toujours autant marrer.

On ne fait pas dans la finesse question scénario (il n'y a qu'à voir comment San Antonio arrive sur cette enquête) et en même temps, ce n'est pas ce que l'on attend quand on connait un peu l'univers. La finesse, elle se fait plus avec les mots et cette faculté qu'à l'auteur pour jouer avec.

Ceci dit, cette aventure n'aura quand même pas ma préférence. le coupable se devine assez facilement (c'est tellement la personne à laquelle je pensais que je me disais "non ça ne peux pas être cette personne le coupable, ça ne peut pas être aussi simple"...) mais c'est surtout la structure du texte qui m'a le moins plu par rapport à d'autres enquêtes.

Au fil de ma lecture, j'ai eu la sensation que l'on comblait des trous, que l'enquête était presque secondaire et les annotations en bas de page qui au début m'amusait, on finit par me lasser par moment. Après, je savais ce que je lisais mais j'ai trouvé que ce n'était pas l'histoire de San Antonio la plus riche alors qu'il y avait quand même un fort potentiel. L'enquête précédente, "J'ai peur des mouches", m'avait plus captivé dans sa narration, peut être qu'inconsciemment, cela a joué un petit peu dans mon ressenti.

Quoiqu'il en soit, même si l'aventure en elle-même m'a paru un peu vide, j'ai quand même trouvé ma lecture de ce "Secret de Polichinelle" plaisante. Ca m'a amusé et j'ai eu ce que j'attendais d'un San Antonio donc le contrat reste rempli. On sait à quoi s'attendre et j'en ai eu pour mon argent.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Mademoiselle, messieurs, en attendant les résultats de nos investigations, je vous serais reconnaissant de ne pas quitter la propriété… L’encours suit sa quête !
Commenter  J’apprécie          171
Je ne voudrais pas pousser le radio-reportage plus loin que la décence ne le permet, afin d'éviter une descente de police, toujours est-il que lorsqu'à vingt-trois heures cinquante-neuf minutes, soixante secondes, les douze coups de minuit dégringolent, je sais par cœur ses contours, ses réactions, la façon dont elle appelle sa mère, celle dont elle lui crie de ne pas se déranger, la souplesse de ses reins, sa pigmentation, sa carnation, sa texture, son savoir-faire, sa passivité, ses exigences, les limites de son abandon, son velouté, son duveté, ses facultés anti-dérapantes, ses pouvoirs préhensifs et compréhensifs et ses délicates manières lorsqu'elle effeuille une marguerite, donne des boutons de rose, cultive l'aubépine en branche, met les doigts de pieds en bouquet de violettes et se livre au lancement du disque avec une couronne de fleurs d'oranger.
Commenter  J’apprécie          10
Nous vivons à une époque où le matérialisme est roi ; où il n’existe plus que la noblesse d’argent. Boussac a remplacé le comte de Paris… Quand nous recevons un chef d’Etat, on lui fait visiter dans la même journée le palais de Versailles et les usines Renault, comme s’il s’agissait de deux hauts-lieux de notre histoire ! Nous voulons sauver la face, alors que nous ferions mieux de sauver les meubles…
Commenter  J’apprécie          30
« Croyez-moi, les meilleurs anges, ce sont les anciens démons. Mordez Vidocq, par exemple. Ancien bagnard, truand patenté... Pedigree à plusieurs feuillets, mais le jour où il s’est mis à en croquer il est devenu chef de la poule ! Voilà comment on fait les bonnes grandes maisons. Le mal par le mal, c’est la thérapeutique reine. 
Commenter  J’apprécie          10
Je regarde tour à tour mon lit et Martine, faisant une association d’idées qui lui est très perceptible. Mais visiblement elle craint d’être surprise en flagrant du lit et elle me laisse sur un sourire qui flotte longtemps après son départ dans la pièce exiguë.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Frédéric Dard (77) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frédéric Dard
« Cette compilation qui se voudrait anthologie complète […] a pour but de proposer aux lecteurs de revisiter l'oeuvre de l'auteur par la lorgnette des aphorismes, des fragments, des éblouissantes et percutantes réflexions qui ont traversé son esprit entre 1943 et 1987 […]. » (Préalable & remerciements)
« […] La meilleure histoire belge, je vais te la dire, c'est la plus terrifiante de toutes : « Il est une fois Scutenaire et les Belges n'en savent rien ». Et les Français non plus. (...) Il dit tout, mais par brèves giclées, Scut. Il sait la vie, la mort, l'avant, l'après (...), l'amère patrie, le surréalisme, les frites, les cons, les moeurs, les larmes et la façon dont, chez lui, il doit éteindre au rez-de-chaussée avant d'éclairer au premier pour ne pas faire sauter le compteur électrique. » (Frédéric Dard)
« le texte lapidaire est une spécialité belge. […] […] cet orpailleur de l'apophtegme reste merveilleusement méconnu […]. « J'écris, dit Scutenaire, pour des raisons qui poussent les autres à dévaliser un bureau de poste, abattre un gendarme ou son maître, détruire un ordre social. Parce que me gêne quelque chose : un dégoût ou un désir. » […] Scut le météorite a tout lu, tout vu, tout englouti et tout restitué dans un habit neuf. « J'ai quelque chose à dire et c'est très court. » Maximes en percussions et sentences en saccades sont étrillées, débarbouillés au gant de crin. Sa façon de dire merde alentour est à nulle autre pareille. […] […] Réfractaire, récalcitrant, insoumis sous toutes les latitudes, Scutenaire n'est point de ceux qu'on puisse congédier en ambassade. Dans les poussées d'angoisse, il usait, comme d'un remède à toute épreuve, des aspirines de l'humour. Elles ne le guérissaient pas mais l'apaisaient. […] » (Patrice Delbourg, les désemparés, Éditions le Castor Astral, 1996)
« Mes inscriptions sont une rivière de Californie, il faut tamiser des tonnes de sable et de gravier pour trouver quelques pépites, voire des paillettes. Remarquez, sable et gravier ne sont pas matières inutiles. » (Louis Scutenaire)
0:00 - 1ère inscription 0:09 - 2e inscription 0:22 - 3e inscription 0:35 - 4e inscription 0:43 - 5e inscription 0:57 - 6e inscription 1:09 - 7e inscription 1:20 - 8e inscription 1:32 - 9e inscription 1:44 - 10e inscription 2:14 - 11e inscription 2:24 - 12e inscription 2:32 - 13e inscription 2:47 - 14e inscription 2:56 - 15e inscription 3:07 - 16e inscription 3:26 - 17e inscription 3:37 - 18e inscription 3:48 - 19e inscription 4:05 - 20e inscription 4:23 - Générique
Référence bibliographique : Louis Scutenaire, J'ai quelque chose à dire. Et c'est très court., Collection d'Inscriptions, évocations et autres textes rassemblés par Jean-Philippe Querton, Cactus Inébranlable éditions, 2021. https://cactusinebranlableeditions.com/produit/jai-quelque-chose-a-dire-et-cest-tres-court/
Image d'illustration : https://www.kobo.com/us/en/ebook/louis-scutenaire-1
Bande sonore originale : Crowander - Don't You Leave Don't You Leave by Crowander is licensed under an Attribution-NonCommercial 4.0 International License.
Site : https://freemusicarchive.org/music/crowander/from-the-piano-solo-piano/dont-you-leave
#LouisScutenaire #JAiQuelqueChoseÀDireEtCEstTrèsCourt #LittératureBelge
+ Lire la suite
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (111) Voir plus



Quiz Voir plus

Frédéric Dard

Où Frédéric Dard est-il né?

Vire (Calvados)
Moulins (Allier)
Jallieu (Isère)
Beauvais (Oise)

10 questions
85 lecteurs ont répondu
Thème : Frédéric DardCréer un quiz sur ce livre

{* *}