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San Antonio tome 148 sur 175
EAN : 9782265045453
Fleuve Editions (01/07/1991)
3.29/5   35 notes
Résumé :
Si un jour on te demande quel est le plus gaulois des San-Antonio, le plus vert, le plus salingue, le plus rabelaisien, le plus scatologique, le plus grivois, le plus too much, réponds sans hésiter que c'est Les cochons sont lâchés. Peut-être parce que c'est le seul où San-Antonio ne joue aucun rôle, sinon celui du romancier ?
Dans ces pages papillardes, Béru et Pinuche sont lancés seuls à l'aventure, afin de dénouer une ahurissante affaire.
Mais le p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Autant annoncer de suite la couleur, ce livre est d'une subtilité inénarrable : il est pour ainsi dire sculpté à coup de barre à mine dans un bloc de saindoux.
San-Antonio est pour une fois totalement absent, en vacances avec Marie-Marie, la nièce du pourceau. C'est donc un Bérurier que plus rien ne retient qui mène l'enquête à coup de poing et de paf, accompagné de Pinaud, plus délabré que jamais. L'intrigue, réduite à rien, n'est qu'un support à l'outrance verbale, aux délires les plus fantaisistes, à la paillardise la plus débridée, aux excès joyeux et orgiaques de l'Infâme au sommet de sa forme.
Un exemple parmi tant d'autres du romantisme larmoyant qui imprègne ce chef-d'oeuvre :

— Tombe pas dans l'éguesagération, Sandre. Certes, j'sus une pauv' femme avec des faiblesses, beaucoup d'faiblesses. J'ai du tempérament, qu'veux-tu ! Mais la faute à qui ? Qui c'est, l'mec qu'a su m'embraseser l'essence ? Il s'appelle comment est-ce, Hmm ? Oui : Béru ! Y m'arrive de papillonner et de prend' des pafs, mais d'coeur je t'ai resté fidèle. J't'aye dans la peau, Sandre. J'sus amoureuse de toi pour la vie. Et si tu mourrirais, bien sur, j'm'ferais encore sauter, mais j'me remarierais jamais !
Là- dessus, elle a la belle initiative d'éclater en sanglots.
Complètement retourné, Alexandre-Benoît tombe à genoux et prononce les mots qu'il faut :
— J't'd'mande pardon, Berthy, ma pensée a dépassé mes paroles !
Larmes.
Ensuite, le couple turbulent se joint. Bertrhe se met au bord du lit, les jambes pendantes. Béru enfouit son visage d'agenouillé entre les délectables cuissots de sa moitié. Il retrouve avec émotion ce goût subtile de charcuterie bavaroise qui tant l'ensorcelle.
Devant cette sorte de prière païenne, Pinaud se sent remué par un sentiment profond fait d'admiration, de reconnaissance, de foi profonde en l'humain, si fragile et si fort aussi ! Il va s'asseoir dans un fauteuil et regarde le gros déguster Berthe avec une tendre voracité. Elle a appliqué ses deux mains de lavandière sur la nuque puissante du taureau fougueux comme pour l'imprimer en creux dans son sexe béant.
Elle a une douloureuse grimace de jouissance, apostrophe Pinuche :
— R'gardez comme il s'y met d' bon coeur, m'sieur César ! Quel ogre ! Y va tout m' disloquer la craquette à ce train d'enfer ! C't un bouffeur-né, mon Sandre ! Et vous n' voiliez pas sa menteuse ! Un vrai caméléon ! Il tire un panais gros comme un' escalope, l'Apôtre ! Vous pouvez croire qu'y s'régale. Oh ! Oh ! Là là ! Ça me gazouille partout ! Je pâme déjà ! Quel artiste ! Si on organs'rait des championnats d'minette, y gagnerait la coupe ! Ça y est : y m' déclenche l' sagouin ! Je pars en liqueur, m'sieur César ! Ah ! le gros salingue ! Mais y m'en laissera pas, hein ! Y veule tout pour lui, c' goret de merde ! Voui ! Vouiiii ! Sandre : je t'aémaeu !
Elle fade. le Goulu poursuivant toujours la manoeuvre, elle lui décroche un coup de genou dans la gueule en grondant :
— Mais y va pas lâcher prise, ce con ! Un vrai bulldog, bordel ! Arrête, nom de dieu ! J'ai donné !
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« Si un jour on te demande quel est le plus gaulois des San-Antonio, le plus vert, le plus salingue, le plus rabelaisien, le plus scatologique, le plus grivois, le plus too much, réponds sans hésiter que c'est “Les cochons sont lâchés”. Peut-être parce que c'est le seul ou San-Antonio ne joue aucun rôle, sinon celui du romancier ? Dans ces pages paillardes, Béru et Pinuche sont lancés seuls à l'aventure, afin de dénouer une ahurissante affaire. Mais le pénis “hors paire” de Bérurier sera leur braguette de sourcier.



Grâce à cet appendice exceptionnel, ils franchiront tous les obstacles. 

Comment ?



Lis et tais-toi !



L'heure est grave ; l'heure est folle : les cochons sont lâchés ! Retiens ton souffle, ma jolie. Et surtout ne déboucle pas ta ceinture si tu ne veux pas qu'il t'arrive un turbin ! »



Avec une telle quatrième de couverture, le ton est donné.



De Frédéric Dard et San Antonio, je ne connaissais que la réputation de livres sales, grossiers, sexuels. de la pornographie parodique, en somme, dont l'auteur s'était protégé par un pseudonyme bien pratique pour que l'opprobre public jamais ne l'atteigne. du coup, quand j'ai eu l'opportunité de découvrir l'un de ces livres en version audio, ma foi, c'est avec une curiosité un peu paillarde et voyeuriste, mais surtout une réticence tout empreinte de dignité condescendante que j'ai tenté l'expérience.



Et je dois dire que j'en ai été surpris et en même temps conforté.



Surpris parce que, ma foi, une langue si grossière pour raconter des choses si triviales était pour moi un OVNI littéraire autant qu'une provocation intellectuelle, mais également conforté, parce que je m'attendais obscurément à ce genre de sous-littérature sale.



Sauf que la lecture en audio a ceci de particulier sur le livre papier ou numérique qu'on ne choisit pas de pousser ses yeux en avant, pas plus qu'on ne mobilise sa volonté pour tourner la page ou faire défiler le texte : les voix des comédiens s'imposent à nos sens, nous envahissent et poursuivent leur numéro en dépit de nos réticences.



Et c'est tant mieux, au final, car notre gentille conscience psychorigide ne sait pas toujours ce qui est bon pour nous, et l'habitude rassurante n'est souvent qu'une répétition involontaire de nos propres funérailles.



Je parlerai donc pour ce récit en particulier, puisque je n'en ai lu aucun autre de la série, mais j'imagine qu'on en retrouve l'équivalent dans le reste de la collection.



Dès les préliminaires du roman, on est plongé dans l'anecdote salace d'un couple improbable constitué d'un gominé suffisant en rut et d'une ogresse exposant son avalanche de graisse suintante sur une plage argentine. La langue du narrateur est familière, il interpelle le lecteur, juge ses personnages, et l'homme que l'on découvre s'expose par le truchement excessif d'une libido insatiable qui cherche sa proie avec l'appétit le plus sordide. Et qui la trouve.



Frédéric Dard n'élude pas la mécanique des corps ni la grivoiserie du désir sexuel : ne cherchez pas le lyrisme suranné des romantiques ou classiques qui font du corps un temple aseptisé et de l'esprit une toile délicate. Chez San Antonio, tout est triomphe des fonctions vitales, liberté de la pulsion et plaisir de jouir. Les fluides vitaux circulent, s'échangent, se répandent, et c'est le monde entier qui s'en retrouve fertilisé.



Bien sûr, c'est une série qui est aussi policière : un meurtre a donc lieu, sur lequel se clôt ce premier chapitre déroutant.



Le second chapitre nous transplante violemment auprès d'Alexandre-Benoît Bérurier et de César Pinaud, un duo improbable : le premier est une sorte de caricature populaire grossière et tricarde — et pour cause, puisque sa verge de 41,5 cm est un sésame magique qui lui ouvre tous les possibles, à commencer par l'entrejambe des femmes —, le second une vieille ruine dont les tripes agonisent constamment. Ça baise, ça picole, ça chie, ça pisse, ça pète, ça rote, ça vomit, ça pue, mais ça vit avec jouissance et intensité. Et ça va de l'avant, puisque ce binôme extraordinaire constitue une paire de policiers originale qui va partir pour l'Argenterie afin de mener une enquête des plus exotriques.



Passé le choc des mots et des images, on se laisse happer par ce qui fait la force de Frédéric Dard dans ses San Antonio : pas l'obscénité dans ce qu'elle a de provocatrice, mais la vivacité d'une langue populaire à l'argot débridé, où les fautes de langue deviennent poésie et la trivialité du corps un culte païen à la truculence du vivant.



En fait, Frédéric Dard ne fait ni plus ni moins que ressusciter Rabelais, le moderniser et le sublimer. Les jeux de mots souvent cocasses introduisent des fulgurances bien plus profondes, et la complémentarité des deux comparses, Béru le serial baiseur à la langue hyperactive mais approximative et Pinuche le cagueur compulsif et cultivé au parler suranné, assure un contraste qui met en lumière la grossièreté comme une poétique d'un principe vital libéré de toute contrainte sociale.



Je suis profondément pénétré par la problématique des violences sexistes et sexuelles, et mon radar à culture du viol a souvent hurlé, lorsque le benne dégrafé du Priape dégueulasse qu'est Bérurier faisait se pâmer sur son chemin tout ce qui portait un vagin, dans une univoque démonstration que le désir de l'homme précède, révèle et suscite le désir féminin — ce qui est la mécanique même de la culture du viol, puisqu'on fait fi du consentement féminin, arguant qu'il suffit de désirer une femme et de lui imposer suffisamment ce désir pour que n'importe laquelle découvre qu'elle n'attendait finalement que ça.



Toutefois, force est de constater pour ma part, que ce signal d'alarme qui a affolé mes écrans s'est vite émoussé au profit d'une compréhension plus subtile du phénomène : on n'est pas là face à une allégorie de la toute-puissance du désir masculin, mais bien face à la démonstration vibrante, suintante et orgasmique que TOUS les corps sont chair sensible faite pour frissonner et jouir, et il y a là une représentation originale et littérale d'un épicurisme bienveillant qui conduit à une forme d'humanisme dont on n'a pas l'habitude, pénétré de l'idée fort chrétienne et méditerranéenne que le corps est notre écot au Malin quand notre esprit est notre prie-Dieu, le lutrin de notre élévation. D'ailleurs, Alexandre-Benoît Bérurier n'impose en réalité jamais son désir, mais s'offre à qui veut jouir de ses dons naturels pour la galipette ascensionnelle — et à cheval donné, on ne regarde pas les dents, fussent-elles répugnantes.



Frédéric Dard, entre la pure raison qui méprise le corps et le corps bestial qui méprise le vivant, propose une voi·e·x médiane qui magnifie l'esprit universel d'une humanité réconciliée par l'exultation complice des corps libérés.



Il faut quelques pages pour atteindre cette lumineuse révélation, je le reconnais.



Mais, en audio, le livre ne tombe pas des mains, et les comédiens servent avec brio les personnages et la narration.



Vous l'aurez compris, je pense, c'est un livre qu'on prend avec des pincettes, qu'on dévore avec une fascination horrifiée, et qui contente malgré nous un appétit de vie insoupçonné. Bref, rafraîchissant et à expérimenter !
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Dans cette enquête de San-Antonio, qui, précisons-leprécisons-le, se passe en son absence, se trouvent un nombre de scènes très suggestives plus que conséquent (en fait, dès que l'un des deux enquêteurs croise une personne du sexe opposé...). N'ayant pas vraiment envie de voir arriver sur mon blog tous les pervers de la blogosphère, et passer de la catégorie "littéraire" à la catégorie "adulte", je vais restreindre le nombre d'extraits, ou en tout cas ne pas vous donner les plus croustillants ou salaces. Z'avez qu'à lire ce livre !

Le ton est donné dès le tout début du livre, mais au vu de la quatrième de couverture, on s'en doutait un peu... : "Le vit, c'est la vie", au moins, c'est clair dès le départ ! Il faut dire que le sieur Béru est pourvu d'un appendice tout à fait hors norme, ce qui peut éventuellement expliquer sa propension à la gaudriole. Mais admettez avec moi qu'un engin de quarante centimètres, ça ne se rencontre pas à tous les coins de rue... "Là, y a pas à tergiverser : c'est THE bite, un point c'est tout ! C'est du tout premier choix, de l'exceptionnel, l'outil du mâle hors catégorie. de l'inclassable sur l'échelle des valeurs. Presque du matériel de cirque." Chers amis lecteurs, messieurs les blogueurs, sachez que je ne tiens pas du tout à vous fichez des complexes, mais... Ce qui fait que Bérurier a du coup des besoins assez importants : "J'sus un mec normal, moive ! Faut qu'je lime trois quat' fois par jour, comme tout un chacun, ma gosse ! Sinon, j'ai la marmite norvégienne qu'explose !" mais malgré tout, une certaine morale, eh oui, chers lecteurs, ce trousseur de jupons n'est pas si mauvais qu'il en a l'air : "... commercer d'ma bite, franch'ment, je pourrerais pas. C"t'un cadeau du Ciel, comprends-tu-t-ilcomprends-tu-t-il ? J'ai l'd'voir d'L donner, mais l'interdiction d'L vend', ça m'déshonneurerait !".

Suite sur Les lectures de Lili
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J'ai lu ce livre signé San Antonio alors que celui-ci n'est même pas présent dans le bouquin.
On y retrouve ses deux acolytes qui vont devoir partir pour récupérer la femme de Béru dont l'amant se retrouve suspecté de meurtre en Argentine.
Je l'ai lu pour la partie polar qui n'est pas bien présente dans le livre. C'est plus un livre où le patois et le vulgaire l'emportent.
Béru est son "mastar à péter des briques" et son collègue dont la langue ne sert pas seulement à parler patois mais "à faire grimper toutes les minettes aux plafonds".
Bref, âmes sensibles s'abtenir, vous l'aurez compris, ce livre ne convient pas du tout à tout le monde. Encore une fois, j'ai fini par le lire en diagonale en sautant les trop nombreux passages de partouzes et autres qui n'apportent absolument rien à l'enquête.
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Daniel nous dit : "C'est énorme". Oui, c'est énorme. Et j'ai envie de dire, énormissime. Oui aujourd'hui on fait dans le superlatif. Mais même après avoir lu la chronique de Daniel, je ne m'attendais pas à une telle débauche de scènes crues et détaillées.

Dans ce recueil, San-Antonio n'est pas présent. Il est quelque part en vacances avec sa douce. Béru et Pinuche ont donc tout le loisir de se lâcher, dans tous les sens du terme ! Les voilà donc partie mener une enquête en Argentine. Une enquête pour essayer de sortir de prison l'amant de la femme de Bérurier. Mais quand on voit que Bérurier, à peine embarqué dans l'avion, commence à entreprendre une dame fortunée vivant dans ce pays, on se rend vite compte que les couples sont bien libérés dans cette histoire. Et très vite, l'enquête policière n'est que le prétexte pour de nouvelles rencontres, de nouvelles scènes grivoises, de nouveaux repas gargantuesques débouchant sur de nouveaux débordements physiques.

Parce que dans cette histoire, aucune description ne nous est épargnée. D'un côté les scènes d'amour physique (on va éviter d'autres mots afin de ne pas attirer en ce lieu tous les obsédés du net) sont détaillées par le menu. Chaque protagoniste ayant sa spécificité et ses domaines de prédilections, cela tourne vite à la priapée ! de l'autre, les débordements alimentaires s'enchaînent aussi, ce qui a tendance à créer certains désordres intestinaux... encore une fois relatés dans le détail.

L'argot qu'utilise majoritairement Bérurier est aussi très largement fleuri. Autant dans du bois dont on fait les pipes, l'argot était présent, mais de manière ponctuelle, autant dans cet ouvrage, la moitié quasiment des échanges se fait de cette façon. Et ça ne simplifie pas vraiment la lecture, tant on peut buter parfois sur cette langue faite de raccourcis, d'inventions, de délires, etc.

Alors que dire, en conclusion de cet ouvrage, lu par une novice de San-Antonio ? Hé bien c'est un roman à lire à petite dose, une suite à la fois, coupé par un autre roman plus "normal". Car autant on rit tellement tout cela est exagéré, démesuré, dément et excessif, autant parfois la pause devient nécessaire. Pour retrouver un texte écrit en français courant. Sans allusions graveleuses. Sans incidents d'ordre physique.

Du plaisir donc d'avoir participé à ce Défi Frédéric Dard et d'avoir découvert ainsi un monument de la culture française. Allons maintenant découvrir ce qu'en ont pensé Sandrine et Liliba. Et vous pouvez découvrir les autres participants sur le blog de Daniel.
Lien : http://www.tulisquoi.net/les..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Comme il est dit au dos de la couverture, Les Cochons Sont Lâchés (le titre est, vous le comprendrez très vite, très éloquent et explicite !) est 'le plus gaulois des San-Antonio, le plus vert, le plus SALINGUE, le plus rabelaisien, le plus scatologique, le plus grivois, le plus too much. En majeure partie parce que le fameux commissaire San-Antonio n'y apparait pas, pas une seule fois ! Hé oui ! Avec ce roman paru en 1991, 148ème de la série, Frédéric Dard a expérimenté un épisode sans son personnage principal, se contentant d'une narration traditionnelle (à la troisième personne).
On apprend ici que le commissaire est en Inde, avec Marie-Marie (la nièce de Bérurier), en train de roucouler d'amoûûûr. Indisponible, il est donc vacant, et ce sont Bérurier et Pinaud, les deux cochons du titre (surtout Béru), qui prennent les choses en main.
De plus, l'intrigue est ici fortement béruréenne : Alfred, le coiffeur-mais-néanmoins-et-surtout-amant de Berthe (la femme de Béru) est arrêté, en Argentine, pour meurtre. Lui et Berthe s'y trouvaient, incognito, ayant fait croire à Béru qu'ils se rendaient en Normandie. Berthe, appelant son cocu de mari dégueulasse à la rescousse, le voit donc débouler en 'Argenterie' avec Pinaud, pour essayer de sauver la tête d'Alfred, et vont se retrouver dans une histoire totalement farfelue où meurtres se mélangent au sexe.
Dans l'ensemble, un excellentissime cru de la série, même un des meilleurs. Hilarant, très très axé sur le Q (Béru, on le sait, pense avec sa b.t.), et original, avec son commissaire aux abonnés absents, le temps de ce roman. Bref, un des plus inclassables et réussis.
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- Tu voyes, César, murmure-t-il, t'es vieux, t'es moches, tu pues d'la gueule, t'as pas une grosse queue et tu bandes mou, mais si j's'rais été une femme, j'm'serais donné à un homme comm'toi. T'es bon à en dégueuler dans les pots d'fleurs, mec.
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*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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