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San Antonio tome 11 sur 175
EAN : 9782265080942
256 pages
Fleuve Editions (12/05/2005)
3.58/5   63 notes
Résumé :
Au lieu de passer au centre des chèques postaux, aujourd'hui, j'aurais mieux fait de me consacrer à des amours ancillaires (celles que je préfère). Au guichet, j'avise un vieux type blême et pâle des crayons qui retire de l'artiche Où ça se complique, c'est quand je retrouve le pépère, assis dans sa bagnole, bien sagement, mais un peu mort! Alors je me mets en piste, courant de surprise en surprise au long de la rue des Macchabées.
Paru en 1954 n° SA11
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Nouvelle enquête pour San-Antonio, qui démarre tout à fait par hasard, et qui comme les précédentes ne s'annonce pas des plus logiques... Des personnages aussi différents qu'étranges, des indices sans queue ni tête, on se demande bien qui et pourquoi on a tué ce vieux cardiaque dans une voiture...
Heureusement, notre commissaire est là, et s'il pioche dans son enquête, on comprendra bientôt pourquoi on a trouvé des os de moutons dans la chaudière, et comment cette mèche de chevaux s'est retrouvée là!
Dans la parfaite lignée des précédents, du vrai, du bon Frédéric Dard.
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Dixième volume de la série (sans compter « Réglez-lui son compte » paru en 1949 et un peu atypique), « Rue des macchabées », paru en 1954, introduit le commissaire San Antonio un peu plus avant dans le monde de la PJ ; lui qui était plutôt enclin à traquer les anciens nazis ou les techniciens collaborateurs du IIIe Reich dans les premiers romans…
On assiste ici à une enquête criminelle classique, menée par un Commissaire pressé que d'autres affaires beaucoup plus importantes attendent. L'affaire débute au Centre de Chèques Postaux ou San A se rend retirer de l'artiche pour sa brave femme de mère, Félicie. Devant lui, au guichet, un duo dont on apprendra plus tard qu'il s'agit de Ludovic Balmin, antiquaire et de Jean Parieux, un ami de celui-ci. Ils retirent un million (!) et laissent sur place un talon de chèque sur lequel est inscrit : « au secours ».
Sortant du Centre de chèques postaux, San A découvre Balmin, mort dans la voiture de Tarieux, disparu…
San Antonio nous rappelle qu'il est un éminent membre des Services Secrets… Mais, lui, vous le connaissez…
« Rue des macchabées » n'est pas encore un San Antonio à part entière. le commissaire agit seul, pas de Béru ni de Pinaud, personnages sur lesquels, plus tard, Frédéric Dard, « ancrera la truculence du récit ». On a là un roman policier de gare classique, un peu sec, malgré quelques saillies du commissaire qui préparent les « grandes envolées lyriques » des années 65-75. le meilleur est à venir.
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Se lancer dans un San Antonio, c'est déjà voyager dans le temps. Pour cet épisode, on se retrouve au milieu des années 50. Dans cet après-guerre, on est alors confronté aux pensées et aux pratiques inhérentes à cette époque. le commissaire est homophone, raciste, misogyne et en plus il fait partie de la Police, ce qui lui permet d'être arrogant et parfaitement sans gêne. C'est donc un personnage principal qui pourrait avoir du mal à s'imposer dans le monde moderne. Mais remis dans son contexte historique, avec tous ces défauts, le désinvolte San Antonio se paye le luxe d'être plutôt sympathique. On le suit dans ses investigations avec un petit sourire coincé au coin des lèvres. Parce que ce commissaire atypique est vraiment drôle ! Que ce soit dans les dialogues ou dans les situations qu'il rencontre, il se dégage une cocasserie vraiment communicative. On se sent bien à ses côtés et on se marre…tout simplement !

Se lancer dans un San Antonio, c'est aussi rencontrer une littérature, un langage singulier. La gouaille de l'auteur et son vocabulaire argotique pourront d'ailleurs en rebuter certains. Pour ma part, malgré un tas de termes que je découvrais, j'ai trouvé ma lecture fluide et agréable. le sens des mots se devine facilement et n'entrave pas le fil des événements. Cette manière de s'exprimer donne même au récit une musique aussi originale que conviviale.

C'était ma première expérience avec Frédéric Dard. Je n'oublierai pas ce jour où j'ai rencontré mon premier San Antonio. le style est le point fort de ce roman et en fait un objet hors normes qui va marquer ma mémoire. J'ai pris ce livre comme une courte pause joyeuse dans mes lectures un peu plus « sérieuses ». Je relirai donc surement un autre San Antonio, le jour où j'aurai besoin de détente ou d'une petite friandise sans prise de tête!
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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En lisant le titre je me suis demandée l'étymologie du mot « macchabées », ce fut tout d'abord le nom d'une famille juive qui a lutté pour sauver le judaïsme, en somme un héros martyre d'une cause avant de devenir un vulgaire cadavre.
Et le commissaire San Antonio en allant retirer de l'argent aux chèques postaux, ne pouvait pas se doutait qu'il allait trouver sur sa route une succession de macchabées et qu'il aurait à peine quarante-huit heures pour élucider l'affaire.
C'est en 1954, le onzième sur les cent soixante-quinze de la série, Bérurier ne l'accompagne pas encore pour en rajouter une couche.
J'ai relu cette prose avec plaisir, bien sur le vieillissement du contexte est là, aucun flic de maintenant ne s'imaginerait devoir aller téléphoner à la poste ou au troquet pour téléphoner…
Personnellement j'ai trouvé que ce charme suranné faisait ressortir l'originalité du héros car le lecteur est plus intéressé par le langage que par l'histoire, ce qu'il veut voir c'est par quels méandres leur San Antonio va devoir passer pour dénouer l'affaire, les rencontres notamment avec certaines concierges sont croquignolettes.
« Là elle me faisait plaisir la mère Bichette. Son petit oeil brille. Elle est aussi rigolote que son blaze. Puis, si cordialement que je n'ose lui refuser :
-Vous prendrez bien une petite lichette d'eau-de-vie avec moi ? »
Je n'ai pas boudé mon plaisir de lecture, surtout qu'après des années sans lecture de ce style j'ai renouer avec le genre depuis 2013 avec le digne successeur de Frédéric Dard, Cicéron Angledroit que vous pouvez découvrir aux éditions Palémon. Cela n'a fait que confirmer qu'il y a toujours un public pour des livres qui se lisent comme une gourmandise.
C'est truculent, osé (l'auteur fait dire et faire à son personnage, ce que lui n'oserait pas), farfelu, joyeux de quoi passer un bon et beau moment.
Merci Lecteurs.com.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 24 février 2017
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Le 11ème San Antonio, années cinquante. Comme cela arrive parfois San Antonio est plongé dans une enquête non officielle puisque c'est en allant à la poste pour sa maman qu'il remarque un comportement inhabituel chez un client. Il n'en faut pas plus à notre héros pour se plonger corps et âme dans une nouvelle aventure.

Un point très particulier dans ce roman : la plume homophobe de l'auteur. Un des personnage, homosexuel, en prend pour son grade, et c'est un euphémisme !

Cela m'a fait penser à ce qui se passe actuellement pour certains romans comme ceux d'Agatha Christie par exemple où certains passages sont ré-écrits. On efface les propos qui peuvent choquer, racisme, homophobie, etc.

Nul doute que ce roman ferait l'objet d'une « reprise » tant les propos peuvent choquer. Personnellement je suis contre ces reprises. Je pense qu'il ne faut pas oublier qu'ils ont été écrits en leur temps et que les descriptions et les propos sont les témoins directs d'une autre époque.

Au contraire, laissons en l ‘état ces écrits qui prouvent que l'être humain a su évoluer, qu'il a au moins progressé sur certains sujets. C'est si peu souvent le cas…
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Pour la énième fois, je reprends les éléments de cette sombre histoire. Je bute toujours sur les mêmes mystères : pourquoi Parieux a-t-il écrit « au secours » ? Pourquoi dans l’avant-dernière nuit, quelqu’un est-il allé brûler un mouton dans la chaudière de Goussenville ?
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La nourriture, c'est le secret de la réussite. Un mec qui sait bâfrer sait vivre et un homme qui sait vivre enchetibre les autres, ceux qui sont au Vittel et aux carottes Vichy.
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En zigzaguant, je gagne la sortie tandis que le boxer me renifle les talons et regarde son maître avec l’air de lui demander si mes noix sont comestibles !
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Il est toujours pénible, même lorsqu’on n’est pas conformiste, d’être surpris par un subordonné lorsqu’on trinque avec une vieille concierge.
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J’ai toujours eu un faible pour les postières et toutes les fois que j’ai eu l’occasion d’en composter une, je ne m’en suis pas privé…
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Vidéo de Frédéric Dard
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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