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Critique de lanard


Cette réputation lacrymogène que Paul Guth conforte dans sa préface (Pleurons avec le Petit Chose) est incompréhensible. le Petit Chose est une roman plein d'humour ; certes le narrateur s'apitoie bien souvent sur lui même mais il y met quand même une bonne dose d'auto-ironie. On y pleure beaucoup certes, surtout la mère Jacques ; mais ces sanglots à répétition sont une manière de ponctuation comique dans le récit.
D'où vient cette obstination à remiser ce roman vers un lectorat jeune ; le marché des lecteurs adultes mépriserait-il les récits qui mettent en scène l'enfance ? Question de style ou de manière sans doute. Mais n'y aurait-il pas une sorte d'inconscient éditorial qui cacherait mal son mépris pour l'enfance, ou une transpiration de mauvaise conscience sous les aisselles adultes qui se penchent sur le sort des enfants ; et ceux qui croient vieillir ne prisent-ils pas bien souvent les récits de l'enfance pour s'y 'empêtrer dans une nostalgie bébête, une mythologie complaisante oscillant entre la figure du chérubin et celle du bon petit diable, entre l'innocent et le pervers polymorphe: il faudrait serrer cela de prêt pour en saisir les enjeux.

Présence de Robinson Crusoe ; le narrateur fait un parallèle entre sa vie et le sort de Robinson; ce parallèle - clairement établit dans les chapitres de l'enfance en Provence se maintient quoique plus faiblement durablement dans la suite du roman.

Personnage de femme noire (Coucou-Blanc)

p. 240 un kakatoès des îles Marquises! Chez Irma Borel. (Borel = bourreau en occitan)
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