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France-Marie Watkins (Traducteur)
EAN : 9782277070337
245 pages
J'ai lu (26/02/2001)
3.79/5   34 notes
Résumé :
LE MONSTRE DE MILWAUKEE
Milwaukee, Wisconcin. Un quartier populaire, un immeuble banal. Le 22 juillet 1991, la police pénètre dans l'appartement 213 et arrête Jeffrey Dahmer, trente et un ans. Un locataire discret qui, en douze ans, a assassiné dix sept jeunes gens. On retrouvera dans les placards, dans le réfrigérateur, les restes de ses dernières victimes.

L'histoire de Dahmer, le tueur cannibale, reste une énigme pour les psychiatres. Divorc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Je sais qu'on va me prendre pour une tarée mais Jeffrey Dahmer est le seul serial killer pour lequel j'ai eu de l'empathie car contrairement à Bundy , Chikatilo ou Kemper : des êtres immondes qui adoraient torturer leurs victimes et les voir s'éteindre jusqu'à leurs derniers souffles de vie , Dahmer , lui, ne voulait pas faire souffrir ses victimes .Il a dit lui-même qu'il ne haïssait pas ses victimes et ne désirait pas leur faire du mal : "Je n'étais pas intéressé par la torture. Tout ce que je voulais , c'était que ce soit rapide et sans douleur pour eux ... Et après , j'avais le contrôle total sur eux, alors je n'avais pas a m'inquiéter du fait qu'ils pourraient partir le lendemain matin et je pouvais réaliser mes fantasmes ."
On comprend mieux la personnalité de Dahmer quand on connait son enfance . C'était un garçon intelligent et un élevé brillant mais ce dernier a mal vécu le divorce de ses parents .Non seulement il a découvert qu'il était homosexuel ,il ne savait point comment gérer ce problème tout seul , mais aussi aucun de ses parents n'a voulu de sa garde. de ce fait il est devenu le maître de sa solitude.
En grandissant ; il développait des fantasmes "bizarres" . Il devint plus passif et plus isolé. Dès lors il commença à tuer et à effectuer des experiences sur les cadavres. Mais ce qu'il cherchait réellement c'était de la compagnie. Il voulait que ces jeunes hommes ne l'abandonnent pas.En fait il consommait ses victimes pour qu'elles fassent à jamais partie de lui , qu'elles soient en lui .
Aujourd'hui , Dahmer (17 victimes ) fait partie de la catégorie des tueurs en série avides de pouvoir et de contrôle. C'est l'un des nécrophiles et cannibales sexuels les plus connus dans notre monde.
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Le livre démarre sur un moment important de ce carnage : la treizième victime. Un jeune laotien de quatorze ans, Konerak Sinthasomphone, erre dans les rues de Milwaukee ( une ville de l'état du Wisconsin ) complètement drogué, à moitié nu, le derrière en sang. Deux jeunes filles le découvrent et font ce que tout citoyen sensé doit faire : appeler des secours. Lorsque la police arrive, un grand homme blond est à ses côtés et tente de l'entraîner. Il explique alors aux trois représentants de l' ordre que ce jeune homme est son petit ami, qu'ils se sont disputés, qu'il ne faut pas prêter attention à son comportement car il est ivre. Les policiers pensent donc avoir affaire à une scène de ménage homo et raccompagnent le “couple” au domicile de Jeffrey Dahmer. Après une brève discussion avec le charmant Jeffrey, qui leur confirme que Kenorak est bien majeur et que ce n'est pas la première fois qu'il se comporte de la sorte, les policiers s'en vont et déclarent à leur centrale, blagues potaches en prime, que ce n'est qu'une querelle de pédés.
Pendant qu'ils retournent à leur véhicule, Jeffrey Dahmer étranglera le pauvre Konerak.

Don Davis va donc retracer l'histoire de cet homme, Jeffrey Dahmer, de son enfance à son incarcération pour les meurtres de 17 jeunes hommes.
Pas une fois dans ce récit, il ne sera question d'offrir du sensationnel, même si les crimes de Dahmer dépassent l'entendement.
En revenant sur les moments de la vie de ce tueur en série, Don Davis tente de nous énumérer les erreurs qui ont été commises et qui ont menées à ce massacre. Pendant douze ans Jeffrey Dahmer a tué et dépecé des hommes alors qu'il était sous surveillance judiciaire maximale, suite à une condamnation pour agression sexuelle sur mineur ( la victime n'était autre que le frère aîné de Kenorak ). Les voisins se sont plaints à plusieurs reprises de l'odeur immonde qui émanait de l'appartement de Jeffrey, des policiers sont entrés chez lui et n'ont rien trouvé d'étrange etc…
Lorsque Milwaukee se réveille en 1991 avec un tueur sanguinaire dans ses rues, la population éclate et les problèmes latents font surface. Les différentes communautés ethniques et les homosexuels demandent plus de considération et d'égalité dans un Etat où les blancs sont encore considérés, à tort, comme une race supérieure.

Mais une question subsiste : Jeffrey Dahmer était-il désaxé ou sain d'esprit au moment des faits ? Une interrogation que les psychiatres ont encore bien du mal à expliquer car ce jeune homme était très intelligent, voir un génie, mais ses actes étaient déments.

Jeffrey Dahmer a été condamné à 957 ans, considéré pleinement responsable de ses actes, mais a été assassiné à la prison correctionnelle du Wisconsin en 1994 par un codétenu noir américain.

Je vous invite donc à lire ce récit, qui n'a rien d'une fiction, et vous laisse méditer sur le cas du “Monstre de Milwaukee”.
Lien : http://ecritureetpoesie.cana..
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📚 Et alors ce livre ? 📚
L'auteur nous retrace la vie de Jeffrey Dahmer, meurtrier en série de son enfance à son arrestation pour dix sept meurtres.....
Que s'est-il passé dans la jeune vie de Jeffrey Dahmer, pour qu'il massacre autant d'hommes ?
Un livre glaçant, mais aussi très triste du côté des victimes mais aussi les côtés psychiatriques du tueur, son alcoolisme et le sentiment d'abandon qu'il ressent....
Un récit documentaire intéressant à ne pas mettre dans toutes les mains
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Très grande habituée des livres de criminologie, je n'arrête pas de me demander depuis le début de ma lecture qui est mauvais : l'auteur ou le traducteur ?
On passe d'une époque à une autre, on se perd dans des descriptions des lieux sans que ceci n'est un quelconque intérêt, comme si l'auteur souhaitait poétiser les faits. Sauf que ça n'est en aucun cas le sujet qui nous importe et surtout sa plume n'en a pas la capacité.
J'ai beaucoup lu sur Dahmer, et sur de très nombreux cas de meurtres sexuels mais, ici, je trouve beaucoup de différences dans les explications, ne serait-ce sur le modus operandi, on survole, on s'attache à des détails sans importance, on s'éloigne fortement de toute la documentation que j'ai pu trouver à ce sujet dans le passé.
Alors qui croire ? Quoi croire ? Ce livre, ou tous les autres ?
Qui a la vérité ou qui s'en approche le plus, je ne le saurais sans doute jamais, mais quoi qu'il en soit, poursuivre la lecture est assez rébarbatif.
Je n'ai pas encore eu le temps de m'y atteler, et je ne sais si mon niveau d'anglais est suffisant pour suivre les 250 pages, mais pour ceux que cela intéresse, j'ai trouvé les confessions que Dahmer fit à la Police à la suite de son interpellation en 1991, ce sont les documents officiels, ils peuvent être trouvés ici, si cela peut être utile à quelqu'un (c'est un fichier pdf, téléchargeable en cliquant sur le lien souligné en rouge)
https://www.davidbrocourt.com/albums/murderabilia/jeffrey-dahmer-confession/

Je vais tenter de finir ma lecture, en espérant en apprendre plus et ainsi augmenter ma note lorsque j'aurai refermé la dernière page.

MaJ: Mon dieu, que de redites, de disgressions inutiles: sur la situation mondiale dont une obsession certaine pour la Guerre du Golfe (avec 2 ans de distance : nous sommes en 91 et l'auteur nous parle de Tien Ahn Men, donc en 1989), puis sur les films à l'affiche à ce moment là, ou sur les cours de la Bourse...
Et toujours à rabâcher sans cesse qu'un tueur rôde et que personne ne s'en rend compte, 1 fois, 2 fois, 3 fois, etc et dire que je n'en suis qu'à la page 69 sur 153....
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je n avais pas prevu de lire ce genre de livre.
avec cette lecture mon organisme a dépassé son seuil de tolérance en ce qui concerne le gore.
Dire que cette histoire n'est pas un roman mais qu'elle résumé en ce livre d'un peu plus de 200 pages les pratiques vomitives du monstre de Milwaukee, Jeffrey Dahmer.
je suis toujours choqué de voir que bien souvent la réalité dépasse la fiction.
je vais regardé différemment mes voisins à partir de maintenant.
outre le passé plus que gore et dégénéré de cet "énergumène", ce livre met en lumière le laxisme de la police concernant cette affaire et laisse apparaitre que le traitement des gens de couleur n'était pas le même dans les années 90, si tant est que maintenant il soit différent
Ce "monsieur" a quand même reussi à tuer, découper.... 17 personnes avant d'être arrêté et condamné à la perpétuité.
allez voir une photo de lui à ses 18 ans, il est difficile d'imaginer ce qu'il a pu faire endurer à ces 17 personnes.
j'avoue que les 3/4 de ce livre m'ont un peu déroutée tant la violence y est présente. j'ai beaucoup aimé la fin où des experts tentent d'expliquer les méfaits de cette personne
une lecture à ne pas mettre dans les mains de tout le monde !!
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Il y est courant qu'une famille ait ses racines en pays étranger et que les enfants de la première génération parlent anglais avec un accent. Leurs enfants s'expriment mieux et leurs petits-enfants grandissent avec tous les espoirs et tous les problèmes de n'importe quel enfant américain. En regardant pousser cette troisième génération, les grands-parents se demandent s'ils ont fait le bon choix en quittant le vieux pays, quand ils voient les gosses écouter de la musique assourdissante, se coiffer bizarrement et n'avoir aucun respect pour leurs aînés.
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Il n'est jamais trop tard. Comme les plantes au repos. Arrive le soleil du printemps et elles revivent et refleurissent toutes, en prenant des couleurs. La nature humaine est semblable. Elle paraît fanée mais qu'on lui donne un peu de soleil et d'eau, de bonnes conditions et vous la voyez refleurir à votre étonnement. Il n'y a pas de miracle ! C'est la nature qui fait son boulot.
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Les États-Unis semblent s'engager dans une voie effrayante, concernant le grotesque et les assassins en série. C'est apparemment une industrie en pleine expansion et ce qui est considéré aujourd'hui comme un crime effroyable peut être éclipsé et dépassé demain. Certains de ces crimes ne soulèvent même pas l'effroi car ils sont déjà de l'histoire ancienne quand les journaux grand public en parlent. Le mal est fait, la virée meurtrière est terminée. C'est seulement lorsque les crimes sont connus du public et que la police n'arrive pas à mettre la main sur l'assassin que la terreur s'empare d'un village, d'une ville, d'une région.
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Mais, au bout du compte, c'était quand même le système judiciaire qui était fautif, parce que ses agents sont des professionnels payés par les contribuables qu'ils sont chargés de protéger. La fonction entraîne une responsabilité, le devoir de s'impliquer et de faire plus que ne l'exige le règlement, si besoin est, de procéder à des contrôles d'identité et de donner suite à tous les rapports qui s'entassent sur le bureau d'un juge d'application des peines indiquant qu'une personne sous surveillance maximum est sur la mauvaise pente.
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Le cannibalisme. À lui seul, le mot évoque des cauchemars et de vieilles peurs profondément ancrées en nous tous. La pensée que l'on va non seulement mourir mais que des parties de son corps vont être mangées par un autre être humain fait horreur.
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