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EAN : 9782723492270
64 pages
Glénat (14/10/2015)
4/5   14 notes
Résumé :
À l’issue de la sanglante bataille des îles de Kido qui voit la défaite des troupes de son père, le jeune Mikédi poursuit sa formation auprès du maître sabreur Miyamoto Musashi. Et parce qu’un bon guerrier ne peut se réduire à sa seule force, Mikédi va parfaire son apprentissage au palais des saveurs. Ici, 2 ans sans son maître, il apprend l’humilité en pratiquant toutes sortes de tâches ingrates, avant de s’aventurer dans la Pagode des plaisirs... Là, des dizaines ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Adapté du roman de Thomas Day « La voie du sabre », « Les braises de l'enseignement » constitue le deuxième album réalisé par Mathieu Mariolle et Federico Ferniani et consacré au célèbre héros japonnais Miyamoto Musashi. Après un premier opus visuellement très impressionnant et plus que satisfaisant en ce qui concerne le scénario, le lecteur poursuit donc sa découverte de l'initiation du jeune apprenti Mikédi qui n'est manifestement pas au bout de ses peines. Car Miyamoto est un maître exigeant, et il attend de son élève qu'il maîtrise aussi bien l'art de la guerre que celui de l'amour ou encore de la cuisine. C'est l'occasion pour le lecteur d'en apprendre un peu plus sur les us et coutumes de cet Empire des Quatre Poissons-Chats, une sorte de Japon du XVIIIe teinté de fantasy dont on découvre quelques légendes et quelques traditions supplémentaires. C'est aussi l'occasion, pour les amateurs du roman original, de découvrir en image certaines des étapes les plus marquantes de la formation du narrateur telles que ses séjours au Palais des Saveurs ou encore à la Pagode du Plaisir. Dépaysement garanti !

Outre la qualité de l'univers, les scénaristes sont également parvenus à brillamment restaurer la complexité de la personnalité des protagonistes qui possèdent tous deux une large part d'ombre. Mikédi, l'ambitieux et téméraire apprenti, est un personnage assez difficile à saisir, tour à tour sympathique ou détestable, touchant ou exaspérant. Il en va de même pour Miyamoto qui, bien que toujours aussi mystérieux, se fait ici beaucoup plus attachant grâce à la sagesse de son enseignement et surtout grâce à sa volonté de toujours prendre le parti des plus faibles, quelque soit l'ennemi auquel ils se retrouvent confrontés. En dépit de la qualité du scénario et des personnages, il faut bien avouer que c'est avant tout les graphismes qui font de ce second tome une telle réussite. Les planches de Federico Ferniani sont tout bonnement sublimes et nous font sans mal pénétrer dans ce Japon du XVIIIe réinventé et peuplé de magie, de démons et de créatures étonnantes et propres à enflammer l'imagination. Tout juste pourrait-on regretter un découpage légèrement mal calibré qui fait à plusieurs reprises disparaître la fin de certaines bulles ou les bords de certaines illustrations.

Un second tome qui tient toutes ses promesses et qui se révèle une fois encore très impressionnant au niveau des graphismes. le troisième (et dernier ?) opus devrait enfin nous entraîner au coeur de la ville d'Edo, capitale de l'Empire abritant le fameux Empereur-Dragon. Voilà qui promet...
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Dans ce tome 2 intitulé "Les Braises de l’enseignement", après le massacre des pêcheurs de Shô, et la morts de ses proches, Mikédi poursuit son apprentissage de la vie dans un Japon uchronique sauce fantasy, sous la houlette de Maître Vitalis, euh pardon du légendaire ronin Miyamoto Musashi…
Il passe 2 ans au Palais des Saveurs à apprendre les plaisirs de la bonne chère…
Il passe 2 ans à la Pagode des Plaisirs à apprendre tous les secrets de la chair…
Avec son maître, il combat un sorcier chinois et apprend à souffrir, avant de combattre les armées impériales aux côtés des moines-guerrier Genji-Ryo et d’apprendre à faire souffrir…
A chaque étape, le maître demande à son élève s'il ne préférerait pas une vie simple et tranquille à une vie pleine de bruit et de fureur, car la vraie liberté et le bonheur véritable sont incompatibles… Mais Mikédi est plein d'ambition et de ressentiment, et si le pouvoir corrompt le pouvoir absolu corrompt absolument… C'est donc à la tête de 10000 hommes qu'il se présentera à la cour pour demander la main de la fille-dragon !

Brillant et époustouflant : visuellement une des BD les plus stylée que j'ai jamais lue ! Le tome 1 était déjà superbe, mais dans ce tome 2 Luca Saponti remplace Jean-Paul Fernandez à la colorisation et la série gagne encore en qualité... Chaque planche voire chaque case est une invitation à l'aventure, et pourrait devenir un poster XXL du plus bel effet !!! (Et puis il y a aussi cette double planche sublime mettant en parallèle les exploits des hoplites de Léonidas contre l'Empire Perse et les exploits des samouraïs de Takezaki Suenaga contre l'Empire Mongol dans « La Légende du Vent Divin »... J'en ai encore le vertige…)
A la limite c'est presque dommage de donner vie à ce conte philosophique plutôt que d'aller carrément vers l'epicness to the max d'une véritable saga Katana & Sorcery (genre le jdr "Legend of the Five Ring" ou la légende de la femme samouraï Tomoe Gozen !). Car après tout dans le roman original Thomas Day / Gilles Dumay passait à la moulinette la féodalité japonaise pour nous réaliser la version grimdark du Candide de Voltaire. Ah ça, l'auteur aime le sexe et la violence, voire fantasme sur le sexe violent et le BDSM, donc on fait la part belle à Eros et Thanatos, notamment avec un amour cannibale dans « La Légende du dernier repas du seigneur Chikuzen Nobushiro » dessinée par Richard Guérineau. Mais ici il faut bien qu’ici avouer que la mise en scène de l'érotisme comme c'est du bellicisme sont sublimes...

Un bémol ? Quand on voit les projets de couvertures dans le cahier graphique, on se demande quelle mouche a piqué l'éditeur pour choisir la moins bonne (qui est déjà très bien, c'est vous dire le souffle épique dégagé par les couvertures refusées)...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Un tome 2 dans la lignée du premier et qui frise l'excellence en fait, Federico Ferniani qui assure quasiment tout seul au dessin fait preuve une nouvelle fois de génie visuel.
Poétique et sensuelle, sanglante et violente, chaque planche est une pure tuerie graphique, en gros çà claque !
Au niveau de l'histoire çà avance plutôt bien, Mikedi poursuit son parcours initiatique sous la houlette d'un Miyamoto plutôt absent mais qui laisse son élève entre de bonnes mains afin de poursuivre un enseignement sur la Vie et ainsi pouvoir se rapprocher de l'état d'esprit nécessaire pour s'ouvrir à la voie du sabre.
Dans ce tome Mikedi ne s'ennuie pas vraiment, il fait un plongeon vertigineux vers une vie adulte et de labeurs, il fait l'expérience d'une amitié qui se transforme tel un papillon en amour pour finalement prendre conscience que sa voie ne pourra être qu'une route pavée de sacrifices.

Il apprend à s'abreuver jusqu'à plus soif des plaisirs de la chair, devient expert en matière des sens et en même temps s'élève au-dessus de la tentation et de la passion.
Il y a une forme de déshumanisation de la perception dans l'apprentissage de la voie du sabre et le final du volume amène le jeune homme à cet instant fatidique où il se confronte à un choix et en cela découle l'expérience de la guerre.

Si l'élève ne devient pas le maitre il semble s'émanciper de l'aura tutélaire de Miyamoto, ce dernier commence d'ailleurs à prendre la mesure de la force qu'il a créé.
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Ce tome 2 se construit dans la parfaite lignée du précédent. On y retrouve les mêmes bons ingrédients qui font sa force et sa qualité. L'auteur montre bien l'évolution en parallèle des deux personnages, qui commencent à s'amorcer.
Musashi place son élève dans des situations desquelles il va pouvoir tirer un enseignement, mais surtout suite auxquelles il devra faire un choix, choisir sa propre voie et le met également en garde face à la voie du sabre qui se suit dans le sang, la violence et la souffrance. mais l'élève pourra tout aussi bien détruire que construire selon le choix qu'il aura fait d'utiliser ces enseignements. C'est là tout l'aspect philosophique qui résonne et qui guide le récit.
Le personnage de Musashi, qui cherche également sa propre voie, n'est ici en réalité que le vecteur permettant à Nakamura Mikedi de se construire, mais jamais le maître ne dire à l'élève ce qu'il doit être ou ne pas être.
Graphiquement, c'est toujours aussi superbe, mais la colorisation assurée ici par Luca Saponti est un niveau au dessus de son prédécesseur, qui avait déjà réalisé un excellent boulot, et propose un style plus vif et profond à la fois, finissant de donner à l'oeuvre le souffle épique qui lui manquait jusque là.
C'est juste magnifique...
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critiques presse (2)
Auracan
28 décembre 2015
Ce deuxième album installe un peu plus l'histoire et prépare, à n'en point douter, un final des plus flamboyants.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
13 novembre 2015
Dense, bien écrit et visuellement impactant, ce second tome séduit et se termine sur une promesse de tension alléchante.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Les maîtres sont comme toute chose, ils s’émoussent avec le temps.
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Les négociations sont les remparts des faibles.
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Tout objet dans lequel l’art est intervenu est magique. Il porte en lui la magie de celui l’a confectionné et la magie de celui qui l’a reçu en cadeau.
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Rien de grand ne s’accomplit sans folie.
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- Es-tu prêt ?
- Toujours ! Je brûle de savoir si l’élève dépassera un jour le maître !
- Sûrement... Les maîtres sont comme toute chose, ils s’émoussent avec le temps.
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Vidéo de Mathieu Mariolle
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