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EAN : 9781022601482
Editions Métailié (07/01/2016)
3.76/5   78 notes
Résumé :
Samouraï, ex-leader fasciste devenu gangster, est sur le point de réaliser le couronnement de sa carrière criminelle : piloter en sous-main un gigantesque projet immobilier prévoyant la bétonisation du territoire, du bord de mer jusqu’à la capitale. Pour cela, il lui faut maintenir à tout prix la paix entre les différentes mafias qu’il fédère : Calabrais, Napolitains, Gitans… Il s’appuie aussi sur les réseaux de Malgradi, politicien priapique et véreux. Mais une nui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Rome, années Berlusconi, juste avant la chute.

La Ville Eternelle est à la merci de Samouraï, ex-leader fasciste reconverti dans la grande criminalité. Il met la dernière main à un gigantesque projet immobilier qui aura pour effet de bétonner tout le territoire compris entre Rome et Ostie, sous couvert d'un philanthropique programme de développement de logements sociaux. le projet est pour l'heure top secret, puisqu'il faut d'abord trouver de quoi corrompre (ce ne sera pas trop difficile) les politiciens qui le voteront bientôt. Il faut aussi éliminer les autres obstacles, à savoir la concurrence, et pour cela, quoi de plus judicieux que de s'associer avec ses ennemis, en les « intéressant » au projet et garantir ainsi sa sécurité. Samouraï est donc sur le point de réaliser une union sacrée entre les différents mouvements mafieux oeuvrant à Rome, en ce compris (oups) la Banque du Vatican. Une belle brochette de riches pécheurs au service du Dieu Argent.

Mais ce beau projet pourrait bien capoter, parce que dans le camp des Gentils, Marco Malatesta, incorruptible chef d'une unité d'élite des carabiniers, a flairé que quelque chose d'énorme mijotait dans le chaudron des Méchants, et s'est donc mis en devoir de déjouer le plan, avec l'aide de sa belle collègue, d'un jeune procureur, et d'Alice, altermondialiste n'ayant pas froid aux yeux.

Crime, luxe, drogue, argent, prostitution, élites politiques et religieuses, hauts fonctionnaires, tous et tout sont inextricablement entremêlés dans des relations de domination, de chantage et de corruption.

On pourrait dire que les personnages de ce roman nerveux et haletant sont stéréotypées, et que toute cette histoire est trop énorme pour être vraisemblable. Et pourtant, c'est là le plus effarant, il paraît que tout cela est très réaliste et même carrément inspiré de la réalité.

Pauvre Rome, splendide déchue. Et combien d'autres, comme elle, corrompues jusqu'à L ADN ? C'est quoi, ce monde ?
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Suburra est un film coup de poing sur la mafia italienne sorti en salles le mercredi 9 décembre dernier.

Si je n'ai pas pu voir ce film en salles, bousculade de fin d'années oblige, j'ai profité de la prochaine venue de Carlo Bonini et Giancarlo de Cataldo, aux quais du polar 2016, pour me rattraper en plongeant dans le livre éponyme dont il est adapté.

A l'origine du livre, le célèbre juge Giancarlo de Cataldo, auteur de plusieurs best Sellers dont le formidable « Romanzo criminale » déjà adapté au cinéma et en série. le célébrissisme magistrat italien a ainsi voulu s'associer à Carlo Bonini (journaliste d'investigation à la « Repubblica ») dans le but de transmettre à leurs lecteurs l'état de gangrène qui frappe Rome, sous forme d'une fiction à la fois haletante et très documentée.

En lisant Suburra, on est assez terrifié de voir à quel point le grand banditisme des générations précédentes est parvenu à subsister et à prendre des formes nouvelles, afin de prendre possession de la cité romaine, dans un contexte de la mondialisation du crime, dont Berlusconi- l'intrigue se déroule juste avant le déclin de l'empire berlsuconien- n' y est évidemment pas étranger.

Les milieux du crime, des affaires, de la religion et de la politique sont tous étroitement reliés dans Suburra. Et pas pour faire le bien des citoyens, bien au contraire.

Suburra-2

On ne sait si le Rome vu par Carlo Bonini et Giancarlo de Cataldo est plus proche de leurs fantasmes que de la réalité, même si la lecture de certains articles de presse pencherait plutôt hélas pour la seconde option, mais on est assez terrifié et captivé en même temps par ce monde où ce côtoient policiers et politiciens totalement corrompus, grand banditisme, haut clergé peu scrupuleux, sous fond de spéculation immobilière, prostitution, règlement de compte, piratages d'internet.

Chantage, trahisons meurtres, sexe, extorsion : tous les ingrédients d'une bonne saga policière sont présents : cela pourrait donner un mélange assez indigeste de polar contemporain, un peu à la Gérard de Villier,s mais ca serait sans compter sans le style percutant et prenant du duo qui s'appuient sur un sens de la formule et de l'anecdote pour sonder en profondeur les coulisses criminelles de Rome.

On oubliera certains personnages caricaturaux et excessifs (la prostituée du chef de la mafia, l'altermondialiste..), et plus globalement une vision un peu manichéenne du monde- même si les méchants sont bien plus présents que les gentils, pour ne garder que l'essentiel de cette galerie des monstres romaine: le plume alerte et vive, pour un roman qui se lit d'une traite et qu'on a hâte de comparer au film lorsque celui-ci sortira en DVD ( pour info, sa date de sortie est prévue le 19 avril 2016 chez TF1vidéo).
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Membre repenti des jeunesses fascistes romaines, le colonel des carabiniers Marco Malatesta assiste impuissant à une série de règlements de comptes entre les diverses mafias de la cité éternelle.

Ce que contrairement au lecteur il ignore, c'est que tout a commencé lors d'une énième nuit de débauche du député Péricle Malgradi au cours de laquelle l'une des deux professionnelles engagées pour l'occasion meurt d'une overdose de cocaïne...

Le grand intérêt cette intrigue haletante c'est qu'elle nous immerge dans plusieurs milieux à la fois : les élites politico-religieuses, les mafieux, les autorités, la gauche caviar ainsi que les laissés pour compte du système méritocratique.

Et, on découvre à quel point tous ces gens s'impactent mutuellement, 24h sur 24, quel que soit la décision qu'ils prennent. En effet, comme le dit Juan Manuel de Prada, « les riches sont détruits par la fascination qu'exercent sur eux la gadoue, la sexualité pressante des servantes et des chauffeurs, à laquelle ils ne peuvent résister. Ce n'est pas à l'usine, mais au lit, où ils se savent irrésistibles et presque divins, que les prolétaires l'emportent, dans la lutte des classes. »

Parmi les fils conducteurs de ce roman, de Cataldo et Bonini insistent d'ailleurs sur l'écart entre l'idéalisme des intellectuels et le réalisme populaire un peu à la manière de Manuel Vazquez Montalban ou Cervantes. Il y a d'ailleurs beaucoup de roman picaresque dans cette histoire.

Dans sa jeunesse, Samouraï (l'actuel coordinateur des mafias romaines) avait choisi de se suicider, car il ne supportait pas la médiocrité humaine qui l'entourait : « Samouraï était déçu. La prison lui avait imposé une promiscuité forcée. Il avait vu et connu les êtres humains tels qu'ils sont vraiment. Il n'y avait pas d'espoir. Impossible de réveiller leurs consciences engourdies. Il semblait que la société qu'il voulait changer n'en ait elle pas la moindre envie. »

Autre thème récurrent, la médiocrité des hauts-fonctionnaires. Même si, pour un pays qui a majoritairement voté Berlusconi durant deux décennies, ça n'est pas si surprenant, il n'en demeure pas moins que le tableau qu'en font ces deux auteurs très proches des arcanes du Palazzo Montecitorio (Chambre des députés) laisse sans voix. La mentalité de ces « serviteurs de l'État » italien me rappelle celle des dignitaires mexicains peints par Carlos Fuentes dans « le siège de l'Aigle ». Pour utiliser un doux euphémisme: inquiétante!

Un seul principe semble diriger leur action, l'argent. Et, peu importe s'il faut s'asseoir sur les lois, l'état de droit et l'intérêt général pour parvenir à ses fins. Ces gens ne sont rien d'autre que des hyènes affamées.

Pour nuancer un peu le pessimisme qu'ils ont instillé, les auteurs nous emmènent à la rencontre du grand amour de Marco Malatesta, l'archétype de la militante cultivée et à l'abri du besoin. le portrait au vitriol peint par Samouraï se veut réaliste, mais il dénote avant tout la capacité de prise de distance des auteurs par rapport à leurs personnages fétiches :

« Alice Savelli ne pouvait être définie stricto sensu comme "communiste". Tout au plus, c'était une de ces idéalistes confuses qui déblataraient sur un nouvel ordre sans tenir un minimum compte de la réalité. Ceux-là, Samouraï les considérait comme des millénaristes médiévaux. Utopistes d'un monde sans banques et sans patrons, sans plus de droite ni de gauche, une lande plate et grise sans beauté dans laquelle ce qui comptait était uniquement ce sot qualificatif, citoyen, qui voulait dire tout et son contraire. Les citoyens étaient ceux qui avaient condamné Socrate à la ciguë et qui choisirent Barabbas aux dépens du Christ. »

Finalement, un roman qu'on ne lâche pas avant la dernière ligne même s'il nous ôte nos dernières illusions sur la capacité du système dit « démocratique » à favoriser le bien commun dans la Cité.

J'ai passé un magnifique moment en compagnie des carabiniers romains et je me réjouis de lire « Romanzo criminale » le premier opus de la série paru en 2006 en France.
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Il y a une dizaine d'années, j'avais entendu parler de « Romanzo Criminale » le roman et le film, comme d'une plongée magistrale dans la criminalité romaine des années 70/80. Les critiques étaient élogieuses et j'étais pourtant passé à côté du phénomène. Donc lorsque j'ai appris la sortie de la version plus moderne « Suburra » et que je me suis renseigné sur les auteurs (un juge et un journaliste spécialisé), je n'ai pas voulu me louper une deuxième fois. Parce que ce genre de romans mafieux me plaît souvent, surtout s'ils sont basés sur des faits réels.

Dès les premières pages, on entre dans vif du sujet. On se retrouve au coeur de l'action et celle-ci ne s'arrête jamais. Les auteurs alternent à chaque nouveau chapitre entre les différents personnages des différents clans. Et les clans sont nombreux dans cette machination crapuleuse. Les politiques, les journalistes, les religieux, les forces de l'ordre et les trafiquants jouent tous un rôle important et représentent une pièce fondamentale de ce grand échiquier de la magouille. Chacun agit dans son propre intérêt et utilise tous les moyens qu'il peut pour arriver à ses fins. Ce qui découle inexorablement sur une vague de violence dont le roman est imprégné. Entre orgueil et ambition, la paix n'a plus de place.

Giancarlo de Cataldo et Carlo Bonini nous font découvrir les multiples aspects du crime et de ses ramifications dans la ville de Rome. Ils nous font entrer autant dans le quotidien des individus les plus ingénieux et les plus influents que dans celui des plus dégénérés et donc des plus sanguinaires.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance du livre et son rythme ininterrompu. J'ai eu un peu de difficultés à ne pas me perdre avec les nombreux personnages. Mais une fois que j'ai réussi à tous les maîtriser, j'ai vraiment pris mon pied à les regarder se manipuler entre eux. Malgré l'usage de quelques clichés, les auteurs ont vraiment su me captiver pour cette grande association de malfaiteurs et j'attends avec impatience la suite des aventures qui est à priori prévue.

Ce roman a été adapté au cinéma. Je le verrai avec plaisir même si je crois que la densité de l'ouvrage mériterait d'être mieux exploitée grâce à une série.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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En novembre 2014, la police italienne arrêtait Massimo Carminati, dit Le Borgne. Dans la foulée, des dizaines d'autres personnes sont arrêtées, dont un nombre conséquent de conseillers municipaux et régionaux, fonctionnaires et chefs d'entreprises et, cerise sur le gâteau, l'ancien maire post-fasciste de Rome Gianni Alemano est mis en examen. À cette occasion, l'emprise de la Mafia – au sens général du terme – sur la capitale italienne apparaît au grand jour. Le Borgne, les lecteurs de Romanzo Criminale, roman de Giancarlo de Cataldo, ancien juge reconverti dans l'écriture, qui romance l'histoire véridique de l'ascension et de la chute de la bande de la Magliana à Rome dans les années 1970-1980 le connaissent ; il y apparaît sous le surnom du Noir, référence à son appartenance à un groupuscule terroriste d'extrême-droite avant de s'engager dans le banditisme.
Et justement, un an auparavant, en 2013 donc, c'est un peu cette histoire vraie qu'anticipent Carlo Bonini et Giancarlo de Cataldo dans Suburra.
L'alter ego de Carminati s'appelle ici Samouraï, ancien chef d'un groupe fasciste lui aussi reconverti dans le grand banditisme et véritable maître de Rome après avoir su créer des alliances fructueuses avec les différentes factions prêtes à se partager cette ville ouverte, gitans, Camorra et N'Drangheta. Plus policé et certainement plus malin que ces alliés de circonstance, Samouraï a surtout pour lui de connaître intimement Rome et ceux qui y sont au pouvoir, que ce soit dans les différentes instances politiques ou au sein des forces de l'ordre et de la justice. Grâce à des affinités politiques, bien entendu, car comme le montrent les auteurs, les idées fascistes sont aussi bien implantées dans la pègre que dans les institutions, mais aussi grâce à de nombreux dossiers que Samouraï a pu se procurer et qui lui permettent de tenir la laisse courte à ceux qui sont aux affaires.
Tout pourrait aller pour le mieux, et le grand projet immobilier que caressent le Samouraï et ses complices entre Rome et le littoral d'Ostie pourrait bien sortir de terre si Malgradi, politique corrompu affidé de Samouraï ne dérapait pas lors d'une nuit agitée avec deux prostituées dont l'une finira mangée par les chiens errants après une inhumation aussi sommaire que clandestine. Dès lors s'enclenche un engrenage de violence et de trahison dans lequel vient par ailleurs s'insérer Marco Malatesta, carabinier tête brûlée et ancien disciple du chef mafieux.
Comme dans Romanzo Criminale, dont la bande de la Magliana hante ce roman, Suburra est d'abord une profusion de personnages. Ils sont au moins une bonne vingtaine, que Bonini et de Cataldo entendent bien ne pas négliger, à jouer un rôle essentiel dans l'intrigue. Pour autant, la description de cette Rome souterraine, pourrie par la corruption, minée par les luttes de pouvoir et d'influence, ne se révèle jamais confuse, les auteurs prenant grand soin de ne jamais perdre le lecteur.
Mais au-delà de cette quasi enquête – et on a tôt fait, au moins à cause de la ressemblance des deux noms, d'associer Suburra et Gomorra – Carlo Bonini et Giancarlo de Cataldo savent donner à leur histoire un véritable souffle romanesque, créent des personnages ambigus dont certains évoluent sur le fil ténu qui sépare le bien du mal. Des personnages surtout confrontés à de véritables dilemmes moraux, partagés entre la fidélité à leurs idéaux et leurs amours, dépassés par leur hybris ou par la bêtise crasse de ceux qui sont censés les épauler. Portrait sans fard de la putain croulante que semble être devenue Rome sous les années Berlusconi, Suburra se révèle être un roman passionnant.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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critiques presse (1)
Telerama
06 avril 2016
Pas de code d'honneur, de parrains magnifiques ni autres fariboles ici, juste le cynisme, la rapacité, l'argent comme seule valeur qui vaille. A l'image du monde tel qu'il va. Glaçant
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Un vertige violent le fit vaciller. Il s’appuya à la balustrade. Le produit était en train de monter au cerveau. Et de là, très vite, il allait redescendre dans l’engin. Tandis que le cocktail érectile commençait à faire son effet, un joyeux sentiment d’invincibilité l’envahissait. Tout le monde disait d’y aller mollo, tout le monde disait qu’on dansait au bord du volcan, tout le monde craignait que les choses changent d’un moment à l’autre. Tout le monde déblatérait sur le spread, la révision des dépenses publiques, la moralité… et bordel ! L’Italie ne changera jamais. Nous serons toujours en haut, et les misérables en bas.
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[... La liste des personnages en début d'ouvrage ...]

L’ÉTAT :
Ses serviteurs :
MARCO MALATESTA, lieutenant-colonel et tête brûlée
ALBA BRUNI, capitaine courageuse
EMANUELE THIERRY DE ROCHE, général et gentilhomme
MARIO RAPISARDA, carabinier à cheval
CARMINE TERENZI, pomme pourrie
GIORDANO BRANDOLIN, soutien idéal
NICOLA GAUDINO, Napolitain à Ostie
MICHELANGELO DE CANDIA, procureur jazzeux
MANLIO SETOLA, procureur bronzé
Ses intouchables :
PERICLE MALGRADI, “Relève-toi, Rome”
TEMISTOCLE MALGRADI, profession : frère
MONSEIGNEUR MARIANO TEMPESTA, auteur de Éthique pour un nouveau millénaire
DOTTOR BENEDETTO UMILTÀ, porte-coton

BANDITS À ROME :
Ceux de la Romanina :
MARCO SUMMA, dit SPADINO, les yeux plus gros que le ventre
DARIO ZUPPA, dit PAILLE, gros bras
LUCA SCAVI, dit FOIN, autre gros bras (amateur de kebab)
ROCCO ANACLETI, le duc gitan
SILVIO ANACLETI, héritier et sujet
MAX, dit NITCHÉ, philosophe de rue
Ceux d’Ostie :
CESARE ADAMI, dit NUMÉRO HUIT, le Néron du Ponant
NINO ADAMI, dit ONCLE NINO, empereur en cage
DENIS SALE, aspirant empereur
MORGANA, fée perverse
ROBERTINO, le deux de pique

LES HORS-CLASSE :
SAMOURAÏ, l’homme du destin
SHALVA ISRAELACHVILI, un homme vaut un ours
CIRO VIGLIONE, cœur de Naples
ROCCO PERRI, sourire de Calabre

LES REBELLES :
ALICE SAVELLI, esprit libre
ABBAS MURAD, ébéniste combattant
FARIDEH MURAD, l’amour blessé
SEBASTIANO LAURENTI, le fils de l’ingénieur
KERION KEMANI, Albanais aux ressources multiples

LES RICHES :
EUGENIO BROWN, un regard depuis la terrasse
SABRINA PROIETTI, nom de scène Lara, un petit bijou de fille
SPARTACO LIBERATI, the Voice of Rome
TITO MAGGIO, cordon-bleu

AUTRES PERSONNAGES :
Bandits, demoiselles, trafiquants d’indulgences, lascars et trans’ Rombières, gauche caviar et cinéphiles Condés, tiques et zammammeri Les casseurs de San Giovanni Supporters, nazis, boxeurs, infiltrés et banlieusards Banquiers, usuriers, avocats et Chevaliers de Constantin Chiens, chevaux de trait et mouettes DANDY, LE FROID, LE LIBANAIS, fantômes
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Il avait grandi dans le mythe de la révolution nationale fasciste, il s'était endurci en cognant les rouges au lycée, il était passé aux braquages pour financer le groupe, la prise de pouvoir, l'extermination des juifs et des communistes. Un jour, il vit mourir son meilleur ami sous le plomb des condés. Lui-même n'en réchappa que par miracle. Les flics le dénichèrent. Un salaud avait balancé. Samouraï l'apprit par hasard, par un camarade facho qui fréquentait la même salle de gym que certains superflics des groupes d'intervention. Il se prépara à mourir dans l'honneur.
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[...] Pour quelle raison le parquet devait s’en prendre à ceux qui travaillaient pour procurer pain et travail à une ville durement frappée par la crise ? Ce n’était quand même pas un délit de bâtir des maisons et des ports. Qui les croirait s’ils essayaient d’expliquer qu’il n’y aurait pas d’expansion mais de la corruption, pas d’emplois mais de l’esclavage.
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Tu n'es pas une mauvaise personne, Marco. Mais tu as un problème. Un gros problème. Tu ne sais pas de quel côté te mettre. Avec ceux qui cognent ou avec ceux qui encaissent. Tu n'arrives pas à te décider. Alors tu es un peu d'un côté et un peu de l'autre. Et ça veut dire que tu n'es nulle part.
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Videos de Giancarlo De Cataldo (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Giancarlo De Cataldo
Rencontre animée par Gérard Meudal
Festival Italissimo
Deux maîtres du roman policier, parmi les plus loués tant en Italie qu'ailleurs : Giancarlo de Cataldo d'une part, Maurizio de Giovanni de l'autre. Magistrat et journaliste, de Cataldo est l'auteur de Romanzo criminale, La Saison des massacres et le co-auteur de Suburra. Scénariste et dramaturge, de Giovanni est l'auteur des séries emmenées par les commissaires Giuseppe Lojacono et Luigi Alfredo Ricciardi. À mi-chemin entre roman et télévision, un voyage plein de suspense à la découverte du giallo, le polar à l'italienne.
Plus d'informations sur le festival
À lire – Giancarlo de Cataldo, Je suis le châtiment, trad. par Anne Echenoz, éd. Métailié, 2023 – Maurizio de Giovanni, Nocturne pour le commissaire Ricciardi, trad. par Odile Rousseau, Payot et Rivages, 2022.
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