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Chronique des Whiteoaks tome 2 sur 16
EAN : 9782000003687
Omnibus (01/01/1996)
3.52/5   69 notes
Résumé :
JaIna est en rumeur : Adeline et Philip Whiteoak ont invité Curtis et Lucy Sinclair à séjourner chez eux pendant la guerre qui vient d'éclater aux Etats-Unis entre Nordistes, partisans de l'abolition de l'esclavage, et Sudistes, tenants du statu quo. C'est à cette dernière catégorie qu'appartiennent les Sinclair. Leur visite met donc les Whiteoak dans une situation délicate, car l'esclavage n'est pas admis au Canada. Mais Adeline a la fougue des natifs d'Irlande et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai légèrement moins accroché avec ce tome 2.
Tout du moins je l'ai trouvé un peu plus plat dans l'écriture. Sans doute parce que ce sont les enfants qui ont plus été mis en avant. Adeline était moins présente.

Et puis cet épisode est aussi plus axé sur l'esclavagisme. D'ailleurs j'avais fait un parallèle avec Autant en emporte le vent sur le tome 1.. ici on est en plein dedans.
Je croise les doigts pour que la censure ne vienne pas faire du mal à cette saga... car elle est du même acabit que le roman de Magaret Mitchell. Et au vu de ce qu'on a fait et dit de cette oeuvre il y a quelques semaines avec le mouvement Black Matters... tout ça pour dire que ça frise le ridicule de vouloir censurer de tel chef d'oeuvre qui n'ont pas vocation à être raciste, loin de là

L'écriture de l'auteure est toujours un régal.. et j'ai hate de voir ce que va devenir cette belle famille, et de vivre de nouvelle aventure avec elle


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C'est au petit matin que j'écris cette chronique de "Matins à Jalna", second tome de la série dans l'ordre narratif mais dernier à avoir été écrit... sur les seize qu'elle compte ! Je suis curieuse de comprendre comment Mazo de la Roche a construit sa saga sur près de trente ans, y intégrant des préquels à de nombreuses reprises.

Dans ce tome-ci, le couple phare formé par Philippe et Adeline Whiteoak est toujours présent mais légèrement en retrait pour laisser la vedette à sa progéniture. Les quatre enfants Whiteoak, plein de vie et de facétie, m'ont enchantée par leurs prises d'initiative qui ne sont pas sans rappeler "les bonnes bêtises de mon enfance", moi qui juge souvent lymphatiques et oisifs les enfants que je fréquente. Evidemment, dans une fiction, il est plus facile de fuguer que dans la réalité !

Autre enjeu de ce tome qui, comme ses confrères, peut se lire indépendamment de la série, tel un roman d'aventures : la Guerre civile américaine, dite de Sécession. Les Whiteoak accueillent chez eux, en Ontario, un couple de Sudistes, esclavagistes chassés de leur plantation et fuyant le conflit ; une opportunité pour l'auteure d'aborder la question de la condition humaine et les mutations d'une société américaine en plein déchirement.

Le lecteur retrouve également avec plaisir les très nombreux personnages secondaires qui fourmillent autour de Jalna, la propriété des Whiteoak. L'effet "série télé" addictif se confirme complètement avec ce second tome.

Le coup de maître de Mazo de la Roche est bien de donner à sa narration une incroyable quantité de détails qui nous font à la fois pénétrer avec bonne humeur dans l'intimité d'une famille de colons aisés, et découvrir des personnalités multiples. On perçoit également parfaitement l'enjeu majeur de l'auteure : faire de "Jalna" une allégorie du bonheur social malgré les épreuves multiples d'une vie humaine.


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C'est avec plaisir que j'ai continué ma lecture avec ce deuxième tome de la saga. Nous sommes quelques années plus tard, au moment où éclate la guerre de Sécession. Ce contexte permettra aux protagonistes de se positionner par rapport à l'esclavage qui vient d'être aboli et la scission qui se profile entre le nord et le sud du pays voisin.
Cette fois-ci, ce sont les trois enfants Whiteoak qui sont à l'honneur, et j'ai pris un grand plaisir à découvrir le monde par leur regard, ou plutôt leurs regards car ils ont tout trois des personnalités bien différentes mais qui ne les empêchent pas de s'entendre à merveille (notamment pour faire des bêtises qui donneront la peur de leur vie à leurs parents...)
Enfin, comme dans le premier tome, c'est la description de cette nature encore très sauvage qui m'a fait rêver, imaginer les chemins empruntés entre Jalna et la maison de Willmott, les bois, la rivière, et la neige qui recouvre tout et crée l'enchantement pour nos voyageurs en calèche, les soirs de décembre.
Je fais une pause car d'autres lectures m'attendent, mais je pense que je reviendrai régulièrement auprès des Whiteoak car ça y est, je suis adepte moi aussi!
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Les histoires de Mazo de la Roche donnent toutes réellement envie de visiter Jalna. Ici encore, lors des descriptions de la maison et des terres qui l'entourent, du lever ou du coucher de soleil qui fait flamboyer la vigne vierge de la façade, nous enchantent page après page.

C'est un univers très douillet et confortable qui nous est décrit, même si le calme et la sérénité qui règnent habituellement à Jalna sont quelque peu perturbés par la présence des Sinclair et de leurs bruyants domestiques. Ils épuisent Adeline et les serviteurs des Whiteoak, choqués par les manières des domestiques de couleur du couple d'invités. Les Sinclair et leurs serviteurs sont envahissants, réclament beaucoup d'attention et semblent refuser de se conformer à la manière de vivre de leurs hôtes. On comprend que les Whiteoak soient soulagés de les voir partir !

Dans Matins à Jalna, on a aussi l'impression de voir la propriété à travers les yeux de trois des enfants Whiteoak, Augusta, Nicolas et Ernest. On assiste à leurs jeux et à leurs aventures, on nous parle de leur attachement à cette maison et l'on comprend tout à fait que les garçons craignent d'être envoyés en pension en Angleterre. Qui voudrait quitter ce paradis terrestre ?

Adeline et Philip, de leur côté, sont ici surtout dépeints comme de jeunes parents, là où le premier tome s'attachait à nous les montrer comme deux amants, passionnément épris l'un de l'autre. Dans ce second volume, ils doivent élever quatre enfants en bas âge qui ne sont pas toujours des modèles d'obéissance... Les punitions tombent fréquemment et sont parfois très sévères, à la limite de la cruauté lorsque Philip utilise sa ceinture de cuir pour châtier ses fils. Autre temps, autres moeurs : les enfants Whiteoak reçoivent une éducation qui nous paraîtrait impensable au XXIe siècle.

Ces châtiments semblent toutefois parfois mérités, vu l'insolence dont les enfants, particulièrement Nicolas, font parfois preuve. En tout cas, ces trois petits semblent particulièrement intelligents et mûrs pour leur jeune âge. Ce qui ne peut que donner envie de découvrir les adultes qu'ils sont devenus dans le troisième tome.
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Quelle douceur de retrouver les Whiteoaks! La construction de Jalna est bel et bien finie, la plus grosse et belle bâtisse de la région dont la générosité des propriétaires ouvre les portes à tout ami désireux d'y prendre refuge, aussi accueillent-ils le couple Sinclair, revenu du Sud de l'Amérique... Les Sainclair! Leur présence à Jalna suscite beaucoup de curiosité au voisinage, ils trainent à leur suite trois esclaves noirs alors qu'au Canada, l'esclavagisme est vu comme une abomination.
A côté de cet épisode historique sur l'esclavagisme qui se saisit de Jalna avec l'action très zélée d'Adeline, d'apporter un fervent soutien aux Sinclair malgré les grincements de dents de leurs voisins, il y a cette complicité enfantine qui distingue l'amitié entre Augusta et ses deux frères , Nicolas et Ernst, dans leurs amusements, dans les punitions que leur attribuent tà chaque fois leurs parents, allant jusqu'à élaborer un plan de fugue, réprimant l'idée d'aller étudier en Angleterre, ils vont préparer un voyage par bateau...
Un tome où il ne se passe vraiment pas grand chose mais on éprouve une douceur en compagnie de ces enfants Whiteoaks, plein d'entrain et d'initiative. Il y a aussi TIte , un habile malin qui sait toujours se placer en bon endroit, au bon moment pour mériter autant de récompenses...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
C'était si extraordinaire d'avoir des visiteurs, surtout des Américains.
- Ils ont une guerre civile, lança Nicolas.
- Ça veut dire qu'ils se battent pour être des civilisés ? demanda le petit Ernest.
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Lorsque la guerre civile américaine éclata, la maison Jalna, dans l'Ontario, n'était pas achevée depuis de nombreuses années. Le propriétaire, le capitaine Whiteoak, avec sa famille, s'y était installé après la naissance de son second fils. Accompagné de sa femme, Adeline Court, une Irlandaise, il arrivait des Indes, et, par sentimentalité, avait donné à la maison le nom du dernier endroit où son régiment avait été en garnison. Le capitaine Whiteoak, las des contraintes militaires aspirait à la vraie liberté, aux vastes espaces du Nouveau Monde et Adeline avait toujours été tentée par l'aventure. Tous deux se sentaient maintenant animés d'une ardeur de pionniers. Mais ils avaient conservé les habitudes de confort dont ils jouissaient dans leur pays natal.
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Ils trouvèrent Adeline et ses trois aînés debout près de la table : Augusta, aux longues boucles noires avec une épaisse frange sur un front haut, une enfant discrète qui avait à peine plus de dix ans ; Nicholas, ardent, aux yeux sombres, superbes, et aux cheveux ondés. Il semblait fier, presque audacieux mais d'une tenue parfaite. Ernest, tout blond avec ses yeux bleus, avait deux ans de moins. Adeline paraissait avoir préparé consciemment le tableau pittoresque qu'elle formait avec ses enfants autour d'elle.
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- Il n'y a rien de plus reposant, maître, qu'un journal vieux d'une semaine. On sait que tout ce qu'on lit est passé depuis longtemps, et bien passé. Je crois que ce serait une excellente idée de ne distribuer les journaux qu'avec une bonne dizaine de jours de retard.
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- Mr Madigan, repris Ernest, vous pouvez me dire combien de temps ça prend de naître ?
- Mes parents, expliqua Madigan, étaient mariés depuis dix ans quand je suis né. Je peux donc affirmer qu'il m'a fallu dix ans pour venir au monde. Mais, de nos jours, les choses vont plus vite.
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Video de Mazo de La Roche (1) Voir plusAjouter une vidéo
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