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Chronique des Whiteoaks tome 6 sur 16
EAN : 9782266010436
Pocket (08/07/2006)
3.59/5   37 notes
Résumé :
Finch Whiteoak vibre d'appréhension joyeuse : il a quinze ans aujourd'hui, que va-t-on lui offrir ? Las! sa famille semble avoir oublié son anniversaire et il a le temps de plonger dans un abîme de désespoir avant d'apprendre qu'il s'agissait d'une « charmante surprise » imaginée par sa demi-sœur Meq. Il faut avoir les nerfs solides pour vivre heureux à JaIna, ce qui n'est pas le cas de Finch pris entre les taquineries de Piers, dix-huit ans, et les tracasseries du,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Aussi incroyable que cela puisse paraître, l'éditeur Omnibus a commis une bourde énorme en inversant dans son intégrale les tomes 5 et 6 de la saga familiale. Ce dont je me suis rendue compte... en commençant le tome 6 qui me ramenait brusquement quatre ans en arrière dans la narration. Mais passons cette gaffe éditoriale difficilement excusable pour nous concentrer sur "Les frères Whiteoak".

Comme son titre l'indique, un focus particulier est fait sur la grande fratrie née des deux mariages de Philippe Whiteoak, fille puîné d'Adeline, la matriarche de Jalna. Une fille et cinq garçons, de trente-sept à sept ans, vivant dans la même maison presque séculaire, voilà de quoi occuper le lecteur ! Sans compte deux oncles, une tante, une invitée et, bien sûr, ladite grand-mère qui, à quatre-vingt dix-huit ans, perd un peu la boule.

Si le plaisir habituel de voir évoluer les personnages auxquels on s'est attaché au fil des tomes reste intact, j'ai trouvé que le rythme souffrait quelque peu de l'enfermement de l'action dans la belle demeure. La nature canadienne, superbement décrite et qui caractérise l'oeuvre tout entière, est en effet en retrait dans "Les frères Whiteoak" au profit d'une histoire de spéculation sur des valeurs minières qui sent le roussi dès le début et n'entretient donc pas de grand suspense, hormis pour les personnages ; le lecteur, quant à lui, est plutôt dans la posture d'un spectateur impuissant qui comprend que la ruine est inévitable. Ce rôle passif nuit au récit mais l'addiction étant déjà bien ancrée, il est tout à fait impossible de s'arrêter en chemin.

A noter toutefois quelques beaux développements sur les tourments émotionnels de l'adolescence et sur l'émancipation de la femme des années 20.

En route pour le prochain tome et pour un voyage dans le passé donc, ce qui enlèvera sans doute pas mal de saveur à la lecture, je le crains. Je ne remercie pas Omnibus !


Challenge MULTI-DÉFIS 2020
Challenge PLUMES FÉMININES 2020
Challenge PAVES 2020
Challenge XXème siècle 2020
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Dans ce sixième tome, on retrouve Renny avec ses petits frères dont son seul souci est de les préparer à un bel avenir. Eh oui l'heure est à réfléchir comment gagner sa vie. Seulement, les choses ne vont pas s'arrêter simplement à vouloir gagner sa vie. Mais une cupidité va se généraliser comme une trainée de poudre, allant des frères de Renny jusqu'à leurs oncles et tante, pourquoi pas à la grande et majestueuse patriarche Adeline qui, approchant déjà le centenaire, commence à développer des trous de mémoires mais sans que cela affecte sa lucidité dans la gestion de sa fortune. Et alors la Dilly, la nouvelle invitée de Jalna, comment peut-elle se mettre en marge de cette avidité qui gangrène tout Jalna, sauf, bien sur, Renny, trop perspicace, travailleur et réaliste, d'autant plus qu'elle est une riche héritière...
L'intrigue n'est pas aussi alléchante que dans les précédents tomes, l'échec prévisibles des tentatives de séduction de Dilly à l'égard de Renny nous rappelle le personnage un peu farfelu de Daisy dans le premier tome, celle qui a voulu séduire Philippe, le mari d'Adeline, toute fois , c'est avec plaisir qu'on retrouve la douceur de la plume de Mazo de la Roche, fluide et sensible, et aussi l'atmosphère conviviale de la vie de famille à Jalna!
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Ce volume de la sage des Jalna suit de près le précédent et on retrouve donc les frères (et la soeur !) Whiteoak peu de temps après les avoir quittés. Moi qui trouvais que le précédent tome survolait un peu trop les différents personnages sans nous laisser le temps de vraiment faire leur connaissance, me voici exaucée puisque l'auteur prend ici le temps de développer un peu plus les caractères de chacun.
Centrée autour d'une sombre affaire de spéculation sur une mystérieuse mine d'or, ce tome m'a paru plus léger et m'a fait passer un bon moment. Les scènes où Eden convainc tour à tour les différents membres de la famille d'investir tout ou partie de leurs économies en actions de la mine, chacun étant persuadé d'être le seul à faire une bonne affaire, sont particulièrement savoureuses. le lecteur comprend vite que tout ça va mal finir et se régale des imbroglios et secrets entremêlés jusqu'à la déflagration lors de la révélation finale.
Le personnage d'Adeline, qui approche maintenant des 100 ans, et continue malgré tout à terroriser sa famille est toujours aussi réussi : de caprices en colères, perdant légèrement la tête, toujours aussi coquette et accompagnée de son fidèle perroquet, elle constitue l'âme du récit et chacune de ses apparitions fait passer un bon moment.
En route pour le 7e tome... Jalna, le premier publié et qui a fait connaître la série, j'ai hâte de le découvrir !
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Tome 6 des aventures de la famille Whiteoak, je prends toujours autant de plaisir à cette lecture parfois délicieusement surannée, c'est même certainement un de mes tomes préférés.

Tout le monde est réuni une fois de plus à Jalna autour d'Adeline qui aujourd'hui a 98 ans et toujours autant de caractère malgré une mémoire à court terme chancelante. Augusta, maintenant veuve, est arrivée accompagnée d'une jeune fille fortunée Dilly. Cette dernière sort d'une rupture amoureuse douloureuse et ne demande qu'à tourner la page.

Renny mène tout ce petit monde d'une main de maître tout en tirant le diable par la queue. Il mise beaucoup sur le prochain concours hippique. Si sa petite jument gagne, il pourra en tirer un bon prix et donner du souffle à ses finances. Il doit aussi repousser sans avec le plus de tact possible les avances répétées de leur jeune invitée.

Ce sont surtout les plus jeunes frères que l'on découvre un peu plus dans ce nouveau récit. Eden le poète en herbe qui rêve d'abandonner ses études de droit et partir voyager, Piers le terrien de la famille qui se laisse petit à petit séduire par la jeune Pheasant, Finch qui se cherche encore et le petit Wakefield, chenapan fragile qui fait tourner en bourrique tout son petit monde et pour qui l'on a toutes les indulgences.

Lorsque Eden rencontre Mr Kronk, ce dernier lui fait miroiter des gains faciles en investissant dans les mines d'or du lac indigo. L'affaire est des plus sûres ! Très vite, le jeune homme entraîne une grande partie de sa famille dans ce placement et empoche de belles commissions au passage. Tout le monde agit dans l'ombre, se cache des autres et jubile des gains promis.

Comme dans le tome précédent, c'est le personnage de Pheasant qui me touche le plus, sa grande solitude, sa conscience aigue du rejet qui l'entoure. La relation qui se noue entre elle et Piers est tout en douceur, en sensibilité.

De bien beaux moments entre frères, des scènes épiques, des passages touchants, un fort joli tome .

Le suivant ne devrait pas rester très longtemps sur mes étagères !
Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Eden a 22 ans et a de grands projets. Plusieurs de ses poèmes ayant été acceptés par des revues américaines, il espère enfin pouvoir réaliser son rêve : publier lui-même un ouvrage regroupant ses meilleurs rimes et devenir un poète à part entière. D'ailleurs, l'oncle Ernest, l'artiste de la famille, l'y encourage.
Mais pour cela il faut de l'argent. Eden n'en possède pas et ce n'est certainement pas Renny, le frère aîné d'Eden et maître de Jalna, qui va lui en donner. Renny a déjà assez de mal à joindre les deux bouts et, de plus, il se méfie du métier de poète.

C'est dans ces circonstances qu'Eden rencontre Mr Kronk, le promotteur d'une mine d'or appelée Mines du Lac Indigo. Celui-ci propose à Eden une commission sur tous les investissements que le jeune homme amène aux Mines.
Eden se laisse tenter et, bientôt, toute la famille Whiteoak investit dans le Lac Indigo... sauf Renny, bien entendu.


Ce sixième tome des aventures de la famille Whiteoak est particulièrement plaisant à lire.
Les événements qui s'y déroulent sont très désagréables pour l'entièreté de la famille, mais ils sont très amusants pour celui qui les lit. Car, bien entendu, les Mines du Lac Indigo sont une belle arnaque et Mr Kronk n'en est pas à son coup d'essai !
Et tous les Whiteoak s'y laissent prendre, même les plus expérimentés d'entre eux : Ernest et Nicolas, qui ont pourtant déjà eu de bonnes leçons suite à certains paris risqués, n'hésitent pourtant pas à investir une grosse partie de leur argent personnel. Et même la vieille Adeline, réputée comme étant très avare, remet son argent à Eden et le charge de l'investir sagement...
Inutile de préciser que le jeune homme est ravi : son rêve de publier ses poèmes n'a jamais semblé aussi réalisable que lorsqu'il touche ses commissions.

Mais la punition sera rude : lorsque le pot-aux-roses sera enfin découvert, Renny exigera qu'Eden rembourse de ses propres fonds certains investisseurs.
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critiques presse (1)
LeFigaro
24 mars 2022
Ce jeu de miroirs entre deux hommes, opposés par la vie, interroge sur le ciment d'une fratrie à l'ombre des cataclysmes.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
[Pheasant, fille "naturelle" de Maurice Vaughan]
Les Whiteoak l'avaient toujours fascinée ; ils étaient si nombreux et si divers.
[...]
Elle n'avait presque jamais franchi les grilles de Jalna. Elle ne savait que trop bien que sa naissance avait rompu les fiançailles entre Meg Whiteoak et son père. [...] Jalna offrait pour elle quelque chose de mystérieux, d'extrêmement vivant et de très élégant..
[...]
"Voilà la vie, se dit Pheasant. Ici, quelque chose arrive à chaque minute" ; elle en était sûre.
[...]
Ils étaient là, si nombreux, et elle n'avait pas un seul frère.
[...]
Devant elle s'élevait la maison, cette maison où elle pensait ne jamais entrer, celle où vivait Meg Whiteoak que son père aurait épousée si elle, Pheasant, n'était pas née.
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Lorsque le froid prit fin et que Piers et Pheasant furent privés du plaisir de patiner ensemble, ils continuèrent cependant à se retrouver en secret. Il était devenu l'étoile directrice de sa vie et illuminait tout ce qu'elle pensait ou faisait. Pourtant, chose étrange, l'idée de l'épouser ne lui était pas venue à l'esprit. le mariage était encore pour elle une chose lointaine et romanesque dont il est question dans les livres mais qu'on n'envisage pas pour soi-même.
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Renny lui prit les pommes et, l'une après l'autre, les flaira.
- Comme elles sont différentes et combien elles sont bonnes, dit-il. Je suis contente que notre verger n'ait pas encore été tripatouillé, mais dans vingt ans, Meg, quand ces maudits experts du Collège d'Agriculture l'auront emporté, aucun citadin ne pourra acheter de pommes ayant l'arôme de celles-ci. Toutes les variétés auront un bel aspect, mais elles auront toutes le même parfum et le même goût.
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Nicolas revint du salon en disant que trois cordes du piano avaient été cassées.
- Finch devra les remplacer sur son argent de poche, décréta Renny.
- Je les payerai, dit Nicolas. Mais il ne faudra plus qu'il touche au piano. Augusta dit que le vacarme était infernal.
- Et s'il y a une chose à laquelle Augusta tienne, c'est à la paix, ajouta Ernest.
- Ne sommes-nous pas tous ainsi ? lui demanda sa mère qui n'aimait rien autant que la bataille.
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