Ce tome 3 englobe quatre romans :
* Finch Whiteoak
* le maître de Jalna
* La moisson de Jalna
* le destin de Wakefield
Renny, d'un « tempérament vif, volontaire », est toujours présent, bien sûr, puisque c'est lui le maître de Jalna.
Mais ici, l'auteure va parler un peu plus de ses deux petits frères, Finch et Wakefield.
Renny a été comme un "père" pour eux puisque leur père est mort. Ce sont les deux artistes de la famille : Finch est pianiste et fait des tournées mondiales. Wakefield, après quelques hésitations, est devenu acteur.
La guerre 39/40 va venir bouleverser cette famille très unie.
Entre temps, il s'est passé beaucoup de choses, bonnes ou mauvaises, comme dans la vie. Mais la nature est toujours magnifiée dans les descriptions.
Et c'est un vrai plaisir de lecture.
Le tome 4 m'attend, bien en vue sur ma PAL.
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Ce troisième tome de l'intégrale de la saga "Jalna" regroupe quatre tomes forts en rebondissements, tous centrés sur les arrières-petits-enfants d'Adeline Whiteoak, la matriarche centenaire irlandaise au caractère bien trempé.
1 222 pages et l'épaisseur d'un bottin, on ne peut pas dire que ce soit un format recommandé pour les poignets fragiles mais personnellement j'ai dévoré ces pages avec enthousiasme, regrettant qu'il d'arriver à la fin et heureuse d'enchaîner avec le quatrième et dernier tome de l'intégrale.
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Plus j'avance dans cette saga (tome 11), plus je me sens "imprégnée" de cette longue histoire familiale.
La progression de chaque personnage, au fil de cette saga, est bien analysée et on se laisse prendre par leurs émotions et leurs travers aussi.
L'auteur fait toujours de belles descriptions de la campagne et de la propriété de Jalna.
Belle lecture, prenante et qui détend.
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En 16 tomes, l'auteur décrit la vie de la famille Whiteoak à travers quatre générations ayant vécu dans le domaine de Jalna qui se trouve dans le grand nord canadien.
Superbe livre qui décrit très bien les habitudes de ces grandes familles. Je l'ai lu à l'adolescence, mais j'en ai toujours un excellent souvenir.
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On s'écrasait presque à Ramsgate. Les propriétaires de bateaux de tout genre arrivaient en foule pour recevoir des instructions. On leur donnait des fusils et des ceintures de sauvetage, des casques et une trousse de pharmacie pour les premiers soins. On leur dit de se rendre à La Panne, d'y arriver le lendemain à l'aube si possible.
La flotte disparate commença la traversée de la Manche. Pendant quelque temps tout fut paisible et ils éprouvèrent l'étrange impression d'être en vacances, à laquelle se mêlait un sentiment aigu d'aventure et de tragédie imminente.
P 1205
Le monde serait réellement civilisé depuis des siècles si ce n'était pas toujours la même histoire. Les gens sans imagination sont toujours très sûrs d'eux et ils ont le pouvoir d'intimider et d'épuiser ceux qui en ont. L'être imaginatif est effrayé de ce qu'il voit en lui-même, et la pensée de gouverner les autres lui fait horreur.
LES COUPS DE CŒUR DES LIBRAIRES 05–02-2023