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Danièle Valin (Traducteur)
EAN : 9782743601294
144 pages
Payot et Rivages (02/10/1996)
3.62/5   32 notes
Résumé :
Erri De Luca

Acide, Arc-en ciel


Ces vers d'Ossip Mandelstam barrent l'horizon de ce livre. "Le siècle" , titre de cette poésie, prend, dans ce livre, la forme d'un assassin, d'un missionnaire et d'un hôte errant. Autour de leurs voix, la pierre volcanique d'une maison dans les champs. Pierres, mortier, foyer, vent : de la matière s'élèvent un grondement et un chœur derrière leurs récits, qui les pressent et les portent à l'achèv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un mystérieux personnage vieillissant, vivant en ermite à la campagne dans une maison délabrée, se souvient avec mélancolie de la visite et des confidences de trois amis d'enfance aux personnalités et destins bien différents.
Un peu difficile d'entrer dans ce roman si particulier mais finalement on est vite emporté par la merveilleuse écriture poétique d'Erri de Lucca.
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La Feuille Volante n° 1238
Acide, Arc en cielErri de Luca – Rivages.
Traduit de l'italien par Danièle Valin.

C'est un livre assez singulier dans son architecture. le personnage principal est seul, comme cloîtré dans sa maison et apparemment il reçoit la visite de trois de ses amis, un militant ouvrier, un missionnaire et un courtisan qui évoquent leur vie. le narrateur qui les reçoit se présente d'emblée au lecteur et parle à la première personne mais ce même « Je » est utilisé aussi par celui qui raconte sa propre histoire. Parfois le « tu » apparaît dans le texte et cela peut déconcerter quelque peu le lecteur mais le message passe et c'est l'essentiel..
L'ouvrier fait part de son expérience, de ses mains caleuses, des coups qu'il a portés et reçus, de la sueur et de la douleur, parle de son métier avec passion mais, inévitablement, les choses ont changé et il a basculé dans les débordements inspirés par la politique et les luttes sociales. Cette atmosphère, justifiée par la légitime amélioration de sa condition, l'ont rapidement conduit à des actes en marge de la légalité qu'en d'autres temps on réprouverait mais qui, compte tenu des circonstances, ont trouvé leur justification dans une nécessité incontournable. Ce furent des délits et même des crimes de sang parce que c'était dans l'ordre des choses et qu'on justifiait volontiers toute cette violence par l'instauration d'une nouvelle justice, d'un nécessaire changement dans la société, d'une mission à laquelle on ne peut se dérober. Il a épousé cette cause avec bonne foi et conviction, a connu l'ivresse de la toute puissance face à une vie sans défense, mais son courage a été trahi parce que c'est humain et inévitable. Il est rentré dans le rang, a repris son travail sans renier ses aspirations, ce qui a fait de lui un révolté définitif.
Pour le prédicateur c'est autre chose, c'est sa voix que d'emblée il remarque, même enfant. Je dois dire que, ma jeunesse s'étant passée dans la fragrance de l'encens et la fumée des cierges, j'ai toujours été fasciné par la voix des prédicateurs, la modulation de leurs phrases dont les sons retombaient des voûtes où ils s'étaient élevés. le narrateur décrit cette vocation religieuse aussi mystérieuse que prégnante et cette volonté de devenir un humble missionnaire d'Afrique et leur amitié est ici soulignée et affermie à travers l'étude des Écritures. C'est sans doute la le côté mystique de De Luca, lecteur et traducteur de la Bible. Il y ajoute la poésie du désert et des tropiques mais le discours est apaisé, fraternel. Il parle avec passion et émotion de cet appel religieux et j'y ai vu des accents personnels. Là aussi il est question de sueur, mais elle a une autre odeur, une autre acidité, même si c'est toujours l'effort qui la génère. le missionnaire parle de sa tâche ingrate et solitaire et des résultats parfois décevant de toutes années passées au soleil de l'Afrique, une sorte de constat d'échec, le côté aigre de cet arc en ciel originel. La voix se fait prosélyte malgré cette vie transitoire au service des autres, animée par la charité. Puis la page se tourne, la dernière, loin de la réussite sociale, dans la poussière et les sanglots.
Pour le dernier ami, c'est un peu différent. Il tranche sur les autres par son physique, son mode d'être, ses habitudes. le narrateur se lance dans un panégyrique de ce jeune homme plus beau, plus charmeur que les autres garçons de son âge et qui le sait, de ceux qu'on admire pour ce qu'il sont et qu'on n'est pas. Il ne manque rien, Vespa, sérénade au clair de lune et jeunes filles enamourées et lui « le donnaiollo » (comme disent nos amis Italiens) qui allait de femme en femme sans vouloir s'attarder, parce que s'attarder c'est posséder, entre modestie savamment feinte et assurance que sans lui rien n'est possible. C'est un registre différent mais l'admiration du personnage principal qui ne lui ressemble en rien n'en est pas moins grande, pourtant, on sent la vanité de tout cela. le narrateur à la fin reprend la parole et tout semble s'effondrer autour de lui, à l'image de sa maison de vieillit et des visites qui se font rares, l'image du temps qui passe et de la vie qui s'en va.
Il y a plus qu'une amitié de façade, presque une connivence puisque le personnage principal a suivi au moins un peu du parcours de ses hôtes. Ce sont donc trois itinéraires qui peuvent sans doute se résumer à un seul, celui de De Luca lui-même qui prête ainsi quelques tranches de sa vie à d'autres visages. le livre refermé, j'ai apprécié le style poétique de De Luca qui est sa signature, mais il y a autre chose qui tient à la fonction de l'écriture. On peut rendre compte d'un témoignage, être son propre scribe, mais ici j'ai plutôt l'impression qu'à partir de faits plus ou moins réels, peut-être puisés dans sa vie et ses souvenirs, l'auteur pousse son raisonnement et peut-être son fantasme à l'extrême, et les maquille avec de la fiction. Reste le titre. L'acide, ou plus exactement le mots italien « aceto »(vinaigre)traduit sans doute l'amertume, la désespérance, face aux choses établies et qui ne changeront pas, quoiqu'on fasse ; l'arc en ciel symbolise le but à atteindre, bien souvent inaccessible, même si la légende veut qu'à chacune de ses extrémités se cache un trésor ! Ce sont deux mots d'un improbable dictionnaire bilingue que l'auteur a gravé dans sa mémoire, des sons de cette belle langue italienne si chantante.

© Hervé GAUTIER – Avril 2018. [http://hervegautier.e-monsite.com]
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Récit intense, style inimitable d'Erri de Luca (comment la traductrice se débrouille-telle, bravo à Danièle Valin!)

Trois visites à un narrateur solitaire, cultivant sa terre dans les environs de Naples, vie simple des paysans qui se soucient de la brebis qui appelle l'agneau absent, du vieux pin perdu de chenilles, du robinet qui goutte, des poutres qui craquent.

Trois visites d'amis d'enfance, condisciples du lycées, camarades des vacances ensoleillées à Ischia. Trois parcours si différents.

Le premier a tué, s'est exilé, a vécu la vie des maçons, des hommes de peine immigrés en France. Il raconte le travail manuel, la solidarité des travailleurs, d'Afrique ou des Balkans, son assassinat aussi. Non-dit, j'ai imaginé les années de plomb, les Brigades Rouges, les gauchistes établis, jamais explicité. Après tout il s'agissait peut être de mafia, le récit se déroule à Naples. le second est un prêtre, un missionnaire en Afrique. Tout aussi physique, il a cultivé un jardin, de retour en Italie, se désole de l'abandon promis à l'oeuvre de sa vie. le troisième est un errant qui se définit comme courtisan, capable de se faire léger quand il est l'hôte d'une maison qui l'abrite, capable de la quitter avant de lasser. Jeune homme séduisant, sachant jongler avec les mots, cultivé. Il a été incarcéré par erreur. Comme chez ses amis, il a su s'adapter à la prison.

143 pages qui contiennent l'essentiel de la vie : enfance, adolescence, maturité et même la fin. Grand art de l'écrivain que de concentrer l'essentiel tout en restant d'une légèreté éblouissante. A l'image de ces plongeurs qui décorent la couverture du livre. Un livre mince, mince et en même temps d'une densité extraordinaire. On sent la présence de la mer, Ischia solaire, la silhouette du Vésuve, le fourmillement de Naples, les marins qui arrivent au port. le monde entier y est contenu : la terre africaine et même les océans du sud des explorateurs, la mer aussi "La mer n'a pas de tavernes" cette phrase est revenue plusieurs fois dans les paroles de deux hôtes, comme une clé qui ouvrirait un des mystères de l'homme. Mais lequel?
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Erri de Luca fait tourner différentes histoires autour des vers de Mandelstam "Mon âge, ma bête fauve, qui pourra te regarder au fond des yeux et souder de ton sang les vertèbres de deux siècles". Il y raconte une partie de sa vie, celle de quelques uns de ses amis, d'hommes et de femmes qu'il a cotoyé, croisé, aimé... Toujours avec son style direct, rapide, incisif et en même temps très poétique. Il va jusqu'au fond des choses, rattache certains évènements à d'autres, donne un sens nouveau à certains gestes courant, s'appuie sur sa culture pour faire résonner son récit d'une très belle façon. On lit tout cela très vite, en rêvant, en méditant.
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Toujours plus impressionnée et émerveillée à chaque lecture. Univers matière, plume ciselée, la prose précise, concise. L'écriture de Erri de Luca me fait vraiment songer à de la sculpture, à ce geste à la fois technique et artistique qui soumet et se soumet face à la matière pour y marquer une oeuvre qui relève autant du réalisme que d'une poétique dans le brut, le rude de la vie; quelque chose de grave et lourd et qui pourtant s'attarde sur les contours et lève les yeux vers le ciel.

Récit en trois temps comme trois nouvelles liées par un narrateur. Un homme solitaire au seuil de son existence qui rappelle celles de ses amis d'enfance. Récits crépusculaires. Un choeur et un coeur. Trois récits de mémoire, témoignages de vie, d'engagement, de choix de vie ( ouvrier militant, missionnaire, un courtisan errant ). Ce sont leur voix.

« Tu cherchais en moi un témoin, appelé à être présent, à écouter le cours du temps sans pouvoir l'arrêter. »

Pas de contexte clairement défini mais c'est bien l'histoire d'une génération en filigrane. Il y a un essoufflement sur les pages, une densité entre les lignes où les émotions et l'amitié affleurent, se dessinent plus qu'elles ne s'écrivent. Trois hommes qui se racontent, reconnaissent les limites de leur choix. Il y a une vacuité, un détachement comme se détache de la vie de le narrateur qui ne s'y est jamais vraiment attachée. Une vacuité et une plénitude du regard, des mots comptés, choisis. Plus qu'un renoncement, une résignation. J'y ai retrouvé cette pudeur virile lue dans « le poids du papillon », ce regard sur les hommes et les paysages. Les hommes comme des paysages.

Et le murmure bouleversant de cet homme qui s'en va, sa solitude partagée avec les arbres du jardin et les pierres de sa maison.
Lien : http://www.lire-et-merveille..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Misère de la vile, moi aussi je la revoyais. Sur les bancs de l'école primaire, nous, fils de familles aisées, nous avions notre goûter acheté le matin. Les autres attendaient le passage du concierge qui leur distribuait le "goûter scolaire", une tartine de confiture de coings. Chacun à leur tour ils allaient au bureau du maitre retirer de sa main la nourriture attendue. Ils revenaient à leur place en regardant leurs pieds. A l'heure permise, ils le mangeaient avec un plaisir si intense que certains d'entre nous finissaient par leur offrir leur propre pain au chocolat en échange de leur ration. Mais il aurait fallu aussi obtenir en échange leur appétit et le besoin de ces goûters d'aumône pour pouvoir y enfoncer les dents avec le même bonheur féroce. Sur leurs têtes rasées, même en hiver à cause des poux, les gifles du maître pleuvaient avec un grand bruit de claquement. Nous, ils nous arrivait rarement d'en recevoir et jamais d'aussi sonores. Mais sur leur crâne rasé la trace rouge laissée par les doigts imprimait une marque durable, et le sifflement de la gifle un air plus lourd à avaler. C'était la part d'injustice que les enfants apprenaient à connaître et à admettre.
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"J'ai vu le mal que se font les hommes. C'est un usage qui ne fait ni avancer ni reculer, qui n'élève ni n'abaisse. Le mal ne fait rien aux hommes. Mais un amour qui n'admet pas de capituler et ne peut être partagé, un de ceux qui auraient en soi cette sorte de musicien perpétuel peut faire quelque chose aux hommes. C'est ce qui transforme sa propre vie en art. Il y eut ceux qui, pour imprimer leur signe, choisirent comme matière le marbre, la toile, les pages, et ceux qui le gravèrent dans la vacuité des hommes".
Le mal ne faisait rien aux hommes, le mal était normal : la phrase laissée en suspens, une nuit lointaine, avait trouvé son achèvement. Seuls produirait un effet sur les hommes un amour en pluie, précipité aveugle d'une offrande qui se savait éparpillée, recueillie seulement par hasard et partiellement. Le mot amour sonnait de nouveau à mes oreilles et j'en apprenais de nouveaux signes : qu'il était sans finalité, sans but, c'était un amour errant. Est-ce que seul ce qui est privé d'intention peut être utile ? Qu'est-il arrivé au monde pour se retrouver à un point tel qu'aucun acte direct ne l'aide, mais que seuls les sacrifices le réconfortent ?
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"J'ai été perdu par plusieurs femmes, à commencer par ma mère qui me jeta dehors d'elle juste à temps avant de mourir. J'ai été perdu comme cela arrive aux objets. Quand les liens entre une femme et un homme deviennent possessifs, alors on peut être perdu, car on ne perd que ce qu'on possède."
Je te comprenais mal. Tu semblais parler de façon choquante de personnes possédées comme des choses.
"C'est le rang le plus élevé de l'amour. Etre pour l'autre une chose entièrement sienne, ornement de son intimité, privé de la liberté d'être différent. Devenir une chose à posséder : à ce niveau d'assignation il arrive qu'on nous perde. Alors on nous place sur l'étagère des objets égarés, on attend qu'on vienne nous rechercher et on reste les yeux ouverts la nuit, guettant le pas de qui reviendra nous réclamer. Mais personne ne revient et après le temps qu'il faut on est à nouveau soi-même, délivré de la possession, libre car on devient libre après avoir été perdu."
Un sourire étirait une moitié de ton visage ridant le bord de ton œil, un sourire d'échappatoire à des mots sérieux.
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Nous dinâmes dans la première ombre du soir sur la terrasse de l'auberge. La fraîcheur de hauteurs nous força à passer un pull, le premier de la saison. Nous avions envie de parler doucement. D'en bas, dans le lointain, montaient des bruits atténués, voix, aboiements ; de la cuisine nous parvenaient les grésillements de l'huile qui chauffait dans la poêle. Nous nous souriions sans parler, nous regardions autour de nous, serrant un premier verre de vin d'une fraîcheur de grotte. Nous voyions des lumières de tous côtés. Nous avions au-dessus de nous les premières étoiles. Baissant les yeux vers la mer nous apercevions les reflets des barques parties à la pêche au lamparo. En contrebas on voyait les lumières des maisons éparses dans le noir de la vallée. Du fond de la terre jusqu'au ciel, l'obscurité était percée de pores brillants et respirait. Je n'avais jamais vu tant de profondeur et elle était si proche, tellement à la surface des yeux.
Je me posais une question : aurais-je aimé m'arrêter en ce lieu ? Je me surpris à répondre que non. Le charme d'un endroit devient insignifiant à la longue s'il n'y a pas d'autres raisons d'y vivre. La beauté des pays des autres ne suffit pas à transplanter un étranger, seulement à le retenir. Elle rend nomade, elle pousse vers d'autres paysages.
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Tu étais le préféré ; les plus belles guettaient ton arrivée….
J'ignore pourquoi tu avais confiance en moi, tu m'adressais souvent la parole pour me demander un avis. Tu savais que je jouais de la guitare et une fois tu voulus m'écouter. "Bien, me dis-tu, si tu n'as rien contre, tu m'accompagneras un soir pour donner une sérénade ?" J'écarquillais les yeux, en disant oui machinalement. Je t'aurais suivi n'importe où…..
Je chantais pour une femme inconnue, et pour elle j'accomplissais le plus hardi de mes actes. En cette heure peut-être éprouvai-je de l'amour, l'amour aveugle qui n'a pas besoin de se révéler, qui chante d'un coin obscur et qui, du corps, n'offre que la voix. Si amour est pollen d'un soir de mai qui passe dans l'obscurité d'un jardin, si amour est celui qui ne sait pas même pour qui, alors, une fois moi aussi.
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Vidéo de Erri De Luca
Rencontre animée par Olivia Gesbert
De la bibliothèque paternelle à l'ombre de laquelle il a grandi jusqu'aux chantiers où il a été ouvrier, Erri de Luca a noué avec la lecture, puis avec l'écriture un rapport particulier pour bâtir une oeuvre double, celle d'une fiction romanesque aux forts accents autobiographiques et celle d'une réflexion sur l'Écriture. Depuis trente ans, c'est une oeuvre foisonnante et protéiforme qu'il bâtit, caractérisée par un style limpide, poétique, épuré. Ponctués de pensées, de métaphores, d'aphorismes, ses récits endossent souvent la forme d'une fable, d'une parabole empreinte d'une touche de merveilleux, dans une langue unique. Pour cette édition Quarto, ont été retenus une dizaine de textes publiés auxquels s'adjoignent cinq textes inédits, qui portent en eux la puissance de l'écriture d'Erri de Luca dans des genres littéraires variés, sa réflexion sur l'appartenance et l'identité, le poids du passé et l'importance de l'histoire, sur la fragilité et l'importance des relations humaines.
« Nous apprenons des alphabets et nous ne savons pas lire les arbres. Les chênes sont des romans, les pins des grammaires, les vignes sont des psaumes, les plantes grimpantes des proverbes, les sapins sont des plaidoiries, les cyprès des accusations, le romarin est une chanson, le laurier une prophétie. » Trois chevaux, Erri de Luca
À lire – Erri de Luca, Itinéraires, Gallimard, coll. « Quarto », 2023.
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