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EAN : 9782859405731
464 pages
Phébus (18/03/1999)
4.11/5   135 notes
Résumé :
Ni blanc ni noir, exilé partout, Jean Michonet échappe à quinze ans à l'orphelinat de Brazzaville (on est avant la guerre) et devient recruteur de main-d'oeuvre pour le compte des compagnies forestières. Il écume le sud du Gabon, encore inexploré.

Sa vie pourrait être un roman d'aventures comme tant d'autres, si ne le retenait, presque malgré lui, le subtil écheveau des solidarités humaines. Ayant gardé les meilleurs éléments de son « négoce », il cr... >Voir plus
Que lire après La Mémoire du fleuve : L'Afrique aventureuse de Jean MichonetVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Préambule pas négociable…. Il est impératif de lire les chroniques de @sandrine57 et de @Dombrow 01 sur « La mémoire du fleuve » avant de lire ce qui suit car ceci est la suite de leurs exposés.

Depuis Port-Gentil, presqu'ile de la côte gabonaise jusqu'à Lambaréné, nous remontons l'Ogooué, en compagnie de Jean Michonet qui raconte sa vie et tout d'abord celle de ses grands-parents : Une Myéné, épousée « à la coutume » avec Jean Marie Isaac, un jeune sabotier Français qui par les hasards de la vie arrive au Gabon. Une des deux enfants, Marie part faire des études en France, et rencontre Marcel Michonet ; ils se marient par amour d'abord en France puis, de retour au pays, à la coutume. Marie met au monde plusieurs fils, dont Jean, dont nous suivons le parcours. Comme son grand père, comme son père, ce sont des forestiers blancs, la mère métis, le fils quarteron, Jean, considéré pourtant comme blanc bien qu'il se sente chez lui, dans son pays, et qu'il en adopte la culture. Lui-même se marie avec une Gabonaise, puis avec une Française, et comprend très vite le malaise de sa mère, en butte aux harcèlements de ses cousins et de ses parents. Épouser les deux cultures ne va pas du tout de soi, car il doit se conformer aux coutumes, à celles qui ont fait souffrir sa mère (les fétiches, les maladies, les croyances superstitieuses, l'insécurité due aux hommes tigres, (hommes déguisés en tigres) qui terrorisent la population en voulant manger les parties génitales ... pour se sentir plus forts.)
En ce début du XX· siècle, être métis au Gabon, cela signifie conjuguer les deux mondes, avec tous les risques et les doutes que cela comporte, ce que fait avec passion Jean. Comme son grand-père, il se fait initier dans le bwiti, société secrète avec pouvoirs surnaturels, société régissant la vie sociale, tout en n'étant pas dupe des trucs utilisés par certains sorciers.

Par l'intermédiaire de Christian Dedet, qui recueille ses propos, Jean Michonet raconte son « initiation », bien que cela soit interdit, et qu'on puisse se douter que ce soit seulement l'ingestion de l'iboga qui lui fait apercevoir une fourmi géante, puis sa mère, pourtant morte depuis longtemps, puis une montagne pleine de neige. Très jeune, il chasse les hippopotames et les éléphants, puis il ouvre une factorerie, fait descendre les radeaux de billes d'okoumé le long du fleuve, il commerce et recrute pour d'autres forestiers, et enfin devient chasseur de crocodiles.
Il serait vain de vouloir rapporter la vie exceptionnellement aventureuse et variée d'un homme qui couple deux cultures dans un pays où ce n'est pas la norme, à une rationalité européenne qui ne peut nous aider en l'occasion, incapable est-elle de penser « le hasard qui, en Afrique, peut indifféremment vous tuer ou vous faire participer aux mystères de la nature ». Ce livre doit être lu comme une suite palpitante d'évènements captivants s'enchainant les uns les autres, en un tout bien ficelé.

Car l'objet du roman, au-delà de l'aventure racontée au jour le jour, est le Gabon, sa forêt primaire, les liaisons fluviales, les animaux colossaux, les énormes pythons qui peuvent vous tomber dessus ou s'enrouler autour de la pirogue ainsi que les coutumes des fangs, venus de l'Est : l'anthropophagie, qui existe, se trouve partiellement guérie par l'église pentecôtiste.
L'auteur, à propos des crocodiles, évoque la coutume barbare, lorsqu'un village se sent menacé parles orages qui détruisent les plantations, la sécheresse, les prédateurs divers, de livrer une jeune vierge, vivante, fille du chef sans doute élevée et préparée depuis l'enfance et aussi droguée, avec ses bijoux que l'on retrouve dans le corps du monstre.
Un crocodile sera trouvé vivant dans la Seine, le jour où une messe est célébrée à Paris à la mémoire de Jean Michonet, preuve de la force de son esprit.
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En voyage au Gabon dans les années 70, Christian DEDET croise la route de Jean Michonet, grande figure du pays, pionnier, aventurier, qui a vécu mille vies. Les deux hommes se lient d'amitié et très vite DEDET propose à Jean de raconter sa vie pour qu'une trace en soit gardée dans un livre. Commence alors le récit d'un destin chaotique où se mêlent l'aventure, la fortune, la ruine, l'amour du Gabon, les paradoxes du métissage, le goût des autres et tant d'autres choses qui ont fait de Jean Michonet un homme d'exception dans un pays souvent inhospitalier.


Recruteur pour les exploitations forestières, exploitant forestier lui-même, armateur sur le fleuve Ogooué, traceur de routes, chasseur et trafiquant de peaux de crocodile, infirmier luttant contre la lèpre, conseiller de président, Jean Michonet a changé dix fois de vie au gré de ses revers de fortune depuis le jour où, encore adolescent, il a perdu ses parents et décidé de subvenir à ses besoins pour éviter l'orphelinat. Ce métis, français par son père, africain par sa mère, a écumé le Gabon de l'époque coloniale jusqu'à l'indépendance. C'est le parcours hors du commun d'un homme libre, entreprenant, d'un pionnier, d'un aventurier que nous raconte Christian DEDET, un homme qui s'est toujours relevé malgré les aléas de la vie, un homme qui a su faire cohabiter en lui ses deux cultures, un homme sans autre ambition que de faire son petit bonhomme de chemin dans le respect des autres. Sa vie est le roman d'un homme et d'un pays. le Gabon est ici évoqué avec amour, ses odeurs, son climat, ses tribus, ses coutumes, son fleuve, sa forêt, ses dangers car Jean Michonet aimait cette terre d'Afrique et il ne la quitta jamais. L'histoire de Jean Michonet et du Gabon se lit comme un passionnant roman d'aventures.
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Titre : La mémoire du fleuve
Auteur : Christian Dedet
Editeur : Phébus
Année : 1985
Résumé : En voyage au Gabon dans les années 70, Christian Dedet fait une rencontre qui le marque à tout jamais. L'homme en question se nomme Jean Michonet et c'est une figure marquante du pays. L'auteur prend donc la décision de narrer son histoire. Tout commence dans la jungle, alors que Jean n'a que quinze ans. Métis, fils d'un colon Français et d'une mère gabonaise, le jeune aventurier écume des terres inexplorées à la recherche de main d'oeuvre pour de grandes compagnies forestières métropolitaines. Bientôt, il crée son propre chantier et devient un entrepreneur respecté dans un pays en proie à de multiples soubresauts.
Mon humble avis : Mes lectures du mois d'août auront été marqué du sceau de la noirceur. Entre des nuits nantaises âpres et violentes, un conte familiale horrifique et un pamphlet anti-nazi, j'avoue que l'idée de me plonger dans une lecture dépaysante, avec des sentiments simples et de grands espaces m'est apparue tout à coup très tentante. Après quelques recherches, je décidais donc de me pencher sur un texte de Christian Dedet, narrant les aventures d'un certain Michonet, trafiquant de peaux de crocodiles au milieu du siècle dernier, dans des régions inexplorées du Gabon. Bonnes critiques, lauréat du prix des libraires 1985, envie d'évasion, il n'en fallait pas plus pour que je me décide à consacrer quelques heures à ce métis, tiraillé entre la culture occidentale et un mode de vie africain hérité de sa mère. Ce fut un bon choix, un excellent choix même, car ce roman a correspondu en tout point à mes attentes initiales et je vais tenter de vous en expliquer les raisons. D'abord l'aventure. Michonet commence sa carrière au sortir de l'enfance. Successivement explorateur, capitaine de bateau fluvial, chasseur de crocodile, cet homme a eu mille vies, toutes plus passionnantes les unes que les autres. Ensuite le dépaysement. le héros de cette histoire est amoureux de la brousse, il déteste Libreville ou Port-gentil qui sont alors les plus grandes villes du Gabon. Au grand désespoir de sa femme, Jean n'est heureux que dans la jungle et toute sa vie est vouée à ses activités professionnelles dans des régions africaines reculées. Et puis les personnages, hauts en couleurs, picaresques avec, en premier lieu, ce Jean Michonet, un homme complexe, aussi dur que le bois d'ébène qui le fait vivre. D'aucun diront que Jean est un pilleur, d'autres un entrepreneur aventurier, d'autres encore un colonialiste sans foi ni loi. Et pourtant. Pourtant la réalité est plus complexe et l'on se prend à s'attacher à cet être avide, cet homme qui déborde d'amour et de passion pour le continent africain et ses habitants. Comme je l'ai souligné plus haut, Michonet est métis. A cheval entre deux cultures, il a l'Afrique chevillé au corps, c'est un pionnier, un homme qui lutte pour survivre dans des contrées inhospitalières, un homme qui croit en la magie, un homme passionnant qui contribua également à l'éclosion d'un nouveau pays, libre et indépendant. Une lecture passionnante vous dis-je.
J'achète ? : Oui, ce roman mérite d'être redécouvert. Ces aventures africaines m'ont rappelé un autre immense roman sur l'Afrique : Water music de TC Boyle. Certes la comparaison est flatteuse, mais quel régal d'être ainsi happé par un roman. Pour cela, pour le style imagé, pour ce témoignage d'une époque révolue , je ne peux que recommander ce bouquin.
Lien : https://francksbooks.wordpre..
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La mémoire du fleuve raconte la vie de Jean Michonet au Gabon. Ce n'est pas un aventurier qui recherche le frisson en se lançant dans des expéditions risquées dans la jungle. Il est amoureux de la jungle, y passe sa vie, et dans ces cas-là pas besoin de chercher l'aventure, elle arrive toute seule.
Né d'un père forestier au Gabon, il exercera cette profession lui aussi pendant l'essentiel de sa vie, mais assurera également la navigation sur le fleuve Egooué et sera chasseur de crocodiles jusqu'à ce que cette activité soit déclarée illégale.

A la lecture de ce livre, on apprend énormément sur la nature, les animaux, la jungle, et la survie. On apprend beaucoup aussi sur les peuples qui habitent la forêt, leur mode de vie, leurs croyances, les relations entre les hommes et les femmes. Exemple sur ce sujet particulier :
"Chez les Myéné, par exemple : un jeune homme n'avait pas le droit de se mettre à table avec des personnes mariées. de quel droit se serait-il fait servir par les femmes ? Il ne savait pas la valeur d'une femme, ce qu'il faut faire pour la soigner,pour la garder. Il devait attendre et apprendre."
On apprend également que lors d'une visite en brousse, le chef du village offrait une de ses femmes, voire deux, à son invité.

La vie est dure dans la jungle au début du 20ème siècle. Jean Michonet a 14 ans à la mort de son père et a peur de l'orphelinat. Il part plusieurs semaines en expédition dans la jungle afin de recruter des ouvriers pour un forestier voisin. Avec seulement quelques personnes, il doit assurer le commandement de l'expédition et convaincre les habitants de villages reculés de le suivre sur un chantier forestier.
On risque sa vie à tout moment dans la jungle. Lorsqu'on passe trop près d'un hippopotame en pirogue, lorsqu'un python se laisse tomber d'un arbre sur le cou de sa victime, lorsqu'on se perd en forêt sur des marigots qui se ressemblent tous par exemple. Ou bien lorsqu'on rencontre des hommes-tigres, qui mangent les organes génitaux de leurs victimes, pensant ainsi accroître leur énergie vitale. L'anthropophagie est encore courante à cette époque, et c'est la religion qui aidera à mettre fin à cette pratique. Michonet raconte que les habitants d'un village étaient heureux d'avoir capturé les deux employés annamites d'un blanc, il les imagine se réjouir car ils n'ont encore jamais mangé d'asiatique.
En parlant de cruauté, Michonet s'aperçoit que les autres chasseurs de crocodile gagnent de l'argent en revendant "les colliers trouvés dans l'estomac de la bête". Comment est-ce possible ? D'une part tous les gros crocos ont certainement croqué un villageois, mais surtout, lorsqu'un croco s'attaque souvent à un village, les habitants lui offrent en sacrifice une des filles du chef, parée de ses plus beaux atours.

A noter quelques exagérations dans le livre, un anaconda de 20 mètres de long, un croco de 12 mètres, et un bébé éléphant de 200 kgs, tout ceci n'est pas crédible. Mais peu importent les chiffres, le danger de ces animaux est bien réel.

Tout au long de sa vie Jean Michonet est confronté à la sorcellerie. Il raconte quelques anecdotes impossibles à croire pour un européen, comme un chef de village qui casse une branche d'un arbre à 50 mètres, rien qu'en la montrant avec le doigt. Ou bien un homme qui se rend seul à son enterrement, puisque le cadavre, sollicité par le sorcier, se lève et glisse inexplicablement jusqu'à la tombe creusée pour lui. Lui a-t-on donné des substances psychotropes auparavant ?

Jean Michonet est mulâtre, il a été élevé par un père français dans un environnement gabonais et respecte les deux cultures. Il dit de son père "À ma naissance, mon père n'avait vu aucune objection à ce que je sois le filleul d'un Noir. Il respectait la civilisation africaine. Il ne cherchait ni à l'adopter ni à pénétrer ce qu'il ne connaissait pas."
Lui-même ne porte pas de jugement, il explique par exemple que la médecine des blancs est nécessaire pour les problèmes physiques, mais que les guérisseurs locaux savent beaucoup mieux traiter les blessures de l'âme. Pour ce qui est des soins il ne leur fait aucune confiance, et il va jusqu'à créer lui-même un centre de soins pour les lépreux tant il est révolté par le traitement qui leur est fait.

Ce livre est une superbe histoire, celle d'un homme qui n'a pas cherché l'aventure mais l'a trouvée en faisant ce qu'il aime et en respectant les autres. Bravo Jean Michonet.
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Peut-être faut-il avoir vécu quelques temps au Gabon pour apprécier à sa juste valeur ce livre merveilleux. Mais l'Afrique, et donc plus particulièrement le Gabon,c'est ce bouquin ; avec ses personnages, ses légendes, ses forêts verdoyantes, ses couleurs et ses senteurs, sans oublier son fleuve.

J'ai eu la chance de vivre au Gabon quand j'étais gamin. Maintenant, je suis vieux (ou presque) et grâce à ce livre, je revis quelques moments dans la jungle, au bord du fleuve...

Ce livre s'adresse à tous les amoureux du Gabon, de l'Afrique, des fleuves et des habitants qui naviguent dessus. Bref, à tous ceux qui veulent vivre une aventure HUMAINE extraordinaire.

Si je devais avoir un livre de chevet sur le bord de ma table de nuit (ou dans ma case en bois), nul doute que celui-ci aurait sa place...
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
J'ai connu une personne , aujourd'hui adjointe au maire de Port Gentil, qui a été avalée à l'âge de treize ans par un python.
Un serpent affamé l'avait suivie dans un village de brousse alors qu'elle se rendait aux latrines. Aussitôt assommée. Car l'agression par laquelle un python neutralise sa victime est un véritable coup de boutoir.
La chance de la gosse a été que le python, trop pressé, au lieu de l'avaler par la tête, commence par les jambes. Chance supplémentaire : la petite était tombée avec les jambes écartées. Le serpent a donc dégluti un pied, une jambe, mais il s'est trouvé bloqué par l'entrejambe et il n'a pu aller plus loin.
Se réveillant à son évanouissement, la fillette se met à hurler. Les parents, les voisins accourent. Et le serpent inexpérimenté - ou fou de boulimie - a été tué. Il ne pouvait ni régurgiter ni repartir. Il était lui même prisonnier de sa prisonnière.
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j'ai cru voir converger vers moi les quarante pythons qui, pour quelques instants encore, dormaient au-dessus de ma tête comme les festons d'un deuil monstrueux. Avalé par le premier, j'aurais eu la piètre consolation que le suivant, plus gros, bouffe à son tour mon agresseur. Les pythons n'ont-ils pas pour habitude, lorsque le gibier se fait rare, de s'avaler les uns les autres selon une hiérarchie qui tient autant à leur diamètre qu'à leur voracité?
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-A qui ai-je l'honneur de parler? A l'explorateur, au forestier, au capitaine du Loire, au tueur de crocos ? A moins que ce ne soit à l'Aventurier tout court?
-Oh, l'Aventurier !... Je suis un homme qui n'est pas parti très gâté. J'ignore s'il existe un club de l'Aventure, maintenant. Ce qui est sûr, c'est que tous ceux que j'ai connus et qui, de près ou de loin, ressemblaient à ce qu'on a coutume d'appeler des « aventuriers » n'avaient pas choisi leur sort. La vie avait choisi pour eux. lls ne pouvaient s'en sortir qu'en avançant. Leur devise? Il m'a toujours semblé ce devait être « foutu pour foutu...»
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J'ai tiré à dix pas. L'éléphant n'est pas tombé mais, en tournant sur lui-même, il a poussé un barrissement d'une violence inouïe. Ah! ce barrissement!... Jamais aucun hurlement, en forêt, ne m'avait pareillement secoué. C'était de la douleur, bien sûr, mais un cri d'innocence surprise et, plus encore, un chant de guerre à vous glacer le cœur.
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Il est certain qu’il venait d’être mordu par un serpent.
...
Sur le moment, il n’a aucun vaccin, pas même d’eau de Javel. Il s’ouvre alors le mollet, il vide le contenu d’une cartouche dans la plaie et il y met le feu. Ce traitement un peu spécial devait lui valoir la vie sauve mais lui laisser une plaie torpide.
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