J'avais dévoré les 3 premiers tomes de la bicyclette 2 il y a quelques années, mais le 3e tome m'avait paru de trop. J'ai donc laissé passer du temps avant de lire la suite. Au début (disons les 100 premières pages), j'ai eu beaucoup de mal à m'y remettre, car d'une part je ne souvenais pas bien de ce qui c'était passé précédemment, et d'autre part, je trouvais de nouveau qu c'était de trop. Et puis, finalement, je me suis laissée embarquer par l'histoire : François doit se rendre en Indochine, en pleine guerre, et Léa l'accompagne. Elle est faite prisonnière et passe à deux doigts de la mort, touchée par la folie.
Les personnages de ce roman me font un drôle d'effet : ils m'agacent énormément (ils sont riches, luxueux, paillards, trop fiers d'eux, infidèles, casse-cou, violents, trop beaux pour être vrai....) mais en même temps, j'ai envie de les suivre et de connaître la suite de leurs aventures.
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Arrivée l'histoire de Léa à commencer à me sortir par les trous de nez.
J'ai lu à la Bibliothèque quand elle va à Cuba mais croyez moi je n'étais pas beaucoup motivée et je suis désolée mais j'ai lu en diagonal. Ce que je ne fais pas en principe car je trouve que ce n'est pas très honnête mais là j'en avais vraiment assez de cette histoire à répétitions sans fin.
Je vous dirai mes préférés sont les 3 premiers ils m'ont vraiment emballés mais après c'est un peu du baratin et très peu de plaisir à lire.
Si vous n'êtes pas de mon avis je vous demande de m'en excuser.
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Jean Laurant, directeur général de la Banque d'Indochine, vin lui-même présenter ses condoléances à Lien et l'assurer que tout serait mis en oeuvre pour etrouver la trace de Bernard,. Il profita de sa visite pour s'entretenir longuement avec François. Au cours de cette entrevue, il lui confia que tout était arrangé avec le haut commandement et qu'il recevrait bientôt l'autorisation de quitter l'Indochine à Paris où ils pourraient s'entretenir librement de son avenir.
Le même jour, les grands-parents maternels de Trac et Nhi vinrent chercher les fillettes. Lien les vit partir avec déchiremnet. Il lui semblait que la famille se désagrégeait peu à peu. François insista pour qu'elle viint avec eux en France. Léa se joignit à lui - sans succès
- Mes cadeaux sont bien modestes à côté du vôtre.
- Comment pouvez-vous dire cela ? Des livres ne sont jamais de modestes cadeaux. Des cadeaux indiscrets, tout au plus.
- Indiscrets ? Comment cela ?
- Ils dénotent les goûts de celui qui les offre et l'idée qu'il se fait de celui à qui il les destine.
- Je n'y avais pas réfléchi. J'ai pensé qu"ils pouvaient vous plaire, tout simplement.
- Je vous le dirai quand je les aurai lus. Merci de tout coeur.
La chambre dans laquelle reposait Léa était dans la pénombre ; un grand ventilateur y entretenait une relative fraîcheur. Peu à peu, ses yeux s'habituèrent au demi-jour. Assis près du lit, dans un fauteuil, Kien sommeillait. François fut frappé par sa jeunesse et sa beauté. De son côté, Léa endormie lui parut encore plus belle que dans son souvenir. À travers le tulle de la moustiquaire, perdue dans la grande couche blanche, elle avait l'air d'une enfant. Ses bras rejetés de part et d'autre de son visage, les cheveux épars sur l'oreiller, comme elle semblait vulnérable !... Par moments, un froncement de sourcil, le tremblement des lèvres, la crispation d'une main trahissaient ses angoisses. Bouleversé, il se pencha au-dessus de cette femme qu'il aimait, qu'il avait juré de choyer, de protéger, et qui s'était jetée sur les routes à sa recherche, abandonnant leur enfant. Il fut envahi par un sentiment de honte, de colère et de chagrin.
« Les livres sont comme les rivières qui arrosent la terre entière, ce sont les sources de la sagesse » .
Kien, qui n'avait pas quitté son chevet, lui prit la main.
- La dernière colline s'est rendue ce matin à une heure.
Le visage enfoui dans les cheveux du bébé, Léa laissa couler ses larmes.
- Le 8 mai ? Le jour de la fin de l'Allemagne nazie ?... Ce n'est pas juste ! Comment s'appelait cette colline ?
- Isabelle.
- Isabelle... C'était le prénom de Maman ; c'est celui de la fille de ma soeur... J'aurais aimé le donner à la mienne... Maman s'appelait aussi Claire...
Tout à sa joie d'être père, Kien s'exclama :
- Claire Rivière ! C'est très beau. Chez nous, c'est le nom d'une rivière...
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Réalisation : Lauren Malka
Musique originale : Ferdinand Bayard
Production : Livres Hebdo
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