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EAN : 9782213601373
315 pages
Fayard (25/11/1998)
2.97/5   16 notes
Résumé :

" J'ai trop longtemps pensé que le crime était réservé à une élite de la violence. Lourd héritage d'une éducation judéo-chrétienne mal assimilée qui s'était efforcée de dresser une barrière entre les bons et les méchants, entre le blanc et le noir, comme si le gris n'existait pas... Demain, pourtant, je vais tuer ! Sans excitation particulière, calmement. Comme une chose mûrement réfléchie, savamment préparée. Parce qu'il n'y a pas d'autre solution ... "... >Voir plus
Que lire après Du sang sur les rosesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un auteur que j'ai découvert avec ce titre, et ma curiosité a été récompensée. Il s'agit d'un policier bien écrit dont l'histoire est "bien ficelée", de style très agréable et captivant. Ce roman a été récompensé par le prix du Quai des Orfèvres 1999. Un très bon roman!
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Les écrivains devraient, à mon avis, éviter de situer leurs héros dans un monde qui n'est pas le leur ; ça leur éviterait des fautes, et des clichés loupés (Faut pas jouer les riches, quand on n'a pas le sou). le livre a tout de même décroché le prix du Quai des Orfèvres en 1999.
Le roman navigue allègrement ensuite sur les bons mots, en particulier avec le mot « rose », mais pas que… Un exemple : «
- Allô… Grangier ? Nous avons cueilli votre rosière. Nous vous la livrons… fraîche comme une rose !
- Merci, Interflora ! On prépare un vase. »
Il y a tout de même une histoire, qui tient bien la route.
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Un meurtre est commis dans une gentilhommière solognote : c'est l'héritier d'un riche industriel qui en est la victime alors qu'il venait de sortir de prison pour viol. le lendemain de l'enterrement, un corps est découvert dans le square du Vert-Galant à Paris, point commun : les ca-davres tenaient tous deux une rose en main ; sans aucun doute, c'est la signature du meurtrier. Ce détail permet de rattacher ces deux crimes à un autre qui a eu lieu plus tôt à Tours. Voilà trois commissaires amenés à travailler ensemble.
Ce roman, qui a obtenu le prix du Quai des Orfèvres 1999, présente une intrigue finalement assez classique même si la conclusion, surprenante, ne manque pas d'intérêt et révèle l'habileté de l'auteur. On peut regretter toutefois une certaine longueur.
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J'ai lus ce livre assez rapidement je ne peut pas dire que je l'ai aimé ou detesté, il m'a plutôt laissé de marbre malgré une intrigue bien ficelée et une fin surprenante. J'ai Trouvé l'ensemble un peu longuet
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Je suis péniblement arrivée au bout de ce roman que je n'ai pas du tout aimé. Je l'ai lu sans envie et n'ai même pas compris le dénouement. J'ai dû passer à côté de nombreuses informations tant mon degré de concentration était élevé lors de cette lecture... Beaucoup de personnages, quelques références à la gastronomie sans aucun intérêt, une écriture qui manque de finesse... Au suivant !

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Hassan n'était pas né du dernier souffle de sirocco. Un keuf, il vous le respirait à trois dunes de là. Mais cette fois, ils y avaient mis le prix. Rien que des voitures banalisées, des types plus ou moins crades, en jeans et baskets de fin de course.
Sans Khader, son poisson-pilote, il se serait fait ramasser comme une rose des sables en plein Tassili. Et chargé comme une chamelle! Il avait eu le temps de balancer la came dans une poubelle, d'entrer au 37, de traverser la cour à la vitesse d'une gazelle et de débarquer rue Myrha du pas paisible de Brummel à la recherche du magasin Tati.
Il ne sut jamais si c'était la semaine du blanc car, à l'angle du boulevard Barbès, un grand Noir le crocheta d'une clef au bras avant de le balancer dans une Peugeot qui se voulait accueillante. Si les frères de couleur s'y mettent aussi!
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Deux phares avaient balayé la façade du manoir.
- Ah! Le voilà quand même. C'est pas trop tôt! Sûr qu'en deux ans il aura pas gagné une once de plomb dans la cervelle...
- Ma pauvre Adrienne, cesse donc de geindre. A quoi ça sert, tu veux me dire?
Ernest s'était levé. Il tira machinalement sur les deux pans de son gilet avant de quitter la quiète chaleur de la cuisine. Le hall lui parut déjà glacial.
Il ouvrit la porte. Dans un superbe christiania qui propulsa pas mal de graviers la voiture s'immobilisa au pied des marches. La pluie s'appliquait à tomber maintenant. Il aurait dû prendre le parapluie d'escouade. Il haussa les épaules et s'avança.
- Salut Ernest! Content de te revoir... Tiens, prends les bagages.
- Oui Monsieur, bonsoir Monsieur!
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L'ambiance est à la morosité. Le commissaire est redescendu de la messe le visage tendu. Son adjoint conseille à Delmas de ne pas ramener sa fraise, de se faire petit.
- Grangier, tu peux venir?
- J'arrive, patron!
Le capitaine s'est assis du bout des fesses. Son supérieur achève la lecture d'un rapport. Il n'a jamais de couleurs, mais cette fois, avec le chantier de cette nuit, il tire sur l'ivoire des clients de la morgue. Il doit faire partie de ses gens qui ont besoin de leur compte de sommeil. Or il attaque la seconde journée non stop.
Il lève les yeux sur son adjoint. De vrais yeux de noceur. D'une noce qui s'est terminée à l'aube dans les caves de Colombes.
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Une vie, c'est avant tout des souvenirs d'enfance. Des images à la taille des yeux d'un gamin, des images que l'on garde jusqu'au dernier jour. Tout en observant la route, il revoyait les rouleaux qui les brassaient, les bousculaient, les rejetaient son père et lui, sous le regard affolé de sa mère. Ils se relevaient crachotant, riant, le maillot de bain lourd de sable et les lèvres salées comme la morue du vendredi.
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Il est des matinées qui se traînent, d'autres qui commencent sur les chapeaux de roue. A peine arrivé dans son bureau, Barge recevait un coup de fil de son collègue de Blois. Les formules de politesse écourtées, ce dernier entra dans le vif du sujet :
- J'ai peut-être du nouveau. Un de mes hommes qui était en récupération lors de votre passage a cru reconnaître votre cadavre d'après les photos que vous m'aviez laissées. Le mieux serait que je vous le passe...
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