Les
chants de l'espace Delasny.
Bragelonne Broché 669 pages. Page 4 de couverture : Prix Locus,…
Déjà ne vous fiez jamais au fait que livre ait reçu un prix (Nebula, Locus,…) : j'ai eu récemment de mauvaises expériences…alors que certains ouvrages nominés auraient dû en obtenir (ex. : « Parade nuptiale »,.. ). Donc mieux vaut consulter les critiques des lecteurs avant de commander.
Apparemment ce livre m'est arrivé par erreur, je ne me rappelais pas l'avoir commandé…un signe ?
Je préfère attendre un peu avant de faire une critique afin de pouvoir jouir de l'écho du récit qui résonne encore dans la conscience…et bien je ne me souvenais plus de rien au bout de 2 jours 😊
J'ai fait l'effort de lire plus des 4/5 du livre . J'ai essayé d'interrompre et de reprendre après une semaine de « relâche », rien n'y fait : clairement, ce recueil n'a rien d'intéressant à offrir.
Et je le prouve…
L'auteur : (je le connais de nom mais en consultant sa biblio, incroyable, je n'ai jamais lu aucun de ses ouvrages…mais probablement l'une ou l'autre nouvelle), https://en.wikipedia.org/wiki/Samuel_R._
Delany.
Le recueil : sur les 7 récits, j'ai (assez) bien aimé le ndeuxième…
Babel 17. Un nouveau langage est créé et employée par l'ennemi pour désigner les cibles de sabotage. Ce langage est tellement riche, nous dit l'auteur, qu'il permet de percevoir en quelque locutions toute la complexité et la beauté de l'univers…Chaque mot possède une richesse de sens inouïe. Si un mot peut rassembler tant de sens comment fait le récepteur pour déchiffrer, dans cette profusion de signifié, les informations nécessaires pour sa mission de sabotage (informations précises, ponctuelles : lieux, heures, forces,…) ? Cette histoire ne tient simplement pas la route. Rassurez-vous (ou non) c'est cependant le meilleur récit de l'ouvrage…Si vous n'avez pas accroché là, revendez-le.
En fait, quand on lit ces nouvelles, il y a toujours un moment où on se dit : cela ne tient pas DU TOUT debout et on se sent perdre son temps, frustré (et en tout cas près à refermer le livre).
Nova – Prix Nebula.: une chasse à l'Illyrion un combustible que l'on peut récolter au creux des
novas. Chouette idée… ! Mais…(très) Mal exploitée
Quand commence l'histoire p 433 et jusqu'au chap 3 p 464, les chapitres passent de
Triton 3172 à Terre Istanbul 3164, puis à nouveau
Triton 3172 : on suit mais pas d'action, pas d'intrigue, rien à se mettre sous la dent.
Puis l'auteur trouve intéressant de nous perdre dans le temps / lieux. P 465
Triton enfer 3172, p 467 / Pléiades, Arche 3153, p 469 Nouvelle Brasilia 3153 (récit toujours resté banal ), 482 Arche 3166 (plat), (ici ça décroche : ) 486 Dragon 3166, 487 Terre Paris 3166, etc. J'en avais la tête qui tournait de tous ces aller-retour non structurés.
Aucune info sur ce qui aurait attisé la curiosité du lecteur et fait l'intérêt de l'histoire : la « chasse » à 'illyrion (une énergie provenant du coeur des
nova dont 1 g suffit pour alimenter un vaisseau de l'espace) : la façon de le récolter, de l'entreposer,… : rien. Aucune action, aucun humour, du radotage pseudo scientifique, trop intellectuel. Les idées sont bonnes mais il manque toujours quelque chose qui ferait crier au génie…Dommage.
Prix Nébula ? Prix nébuleux oui !
Les autres récits sont dans la même veine…
D'ailleurs, comment Bragelonne ose-t-elle sortir un livre qui ne fera que dégoûter les (nouveaux) lecteurs de space opéra ? On en ressort faché.