Eden

L'histoire en elle-même est intéressante : partir explorer une planète en vue de rechercher un homme. Sur cette planète ils redécouvrent des espèces qui ont disparues de la surface de la terre, mais qui ont été introduite sur Eden afin d'être préservées. J'ai trouvé ce passage plutôt bien abordé, même s'il a été peu développé. J'ai trouvé la planète assez bien détaillée. Elle est majoritairement décrite comme pure, saine et verdoyante et surtout semblable à la Terre des millions d'années auparavant. J'ai aimé découvrir cette planète en même temps que Thomas, notre narrateur.
Thomas, le personnage principal ne m'a pas trop convaincu. Dommage, pour une fois qu'il s'agissait d'un homme. J'avais comme l'impression qu'il faisait une fixation sur Anna (l'une des scientifiques du groupe), et les répétitions louant la beauté d'Anna étaient vraiment trop répétitives à mon goût.
Viennent ensuite les Créationnistes, qui pensent qu'Eden est une création de Dieu, tout comme l'homme, qui ne serait pas apparu avec la théorie de l'évolution et que personne ne doit poser le pied sur cette planète, ils sont basés sur la foi et s'opposent aux scientifiques. Ce sont eux qui emportent toute la nouvelle je dirais, car ils sont l'objet de diverses méfiances tout au long de l'histoire. Et j'aurais aimé qu'ils soient plus développés.
Pour ce qui est des six autres membres du groupe de Thomas, on ne sait pas grand-chose d'eux en fait, ce qui fait qu'il est plutôt difficile de s'attacher à eux.
J'ai bien apprécié la petite enquête présente, dans le but de démasquer un possible traître. Mais personnellement, je l'ai trouvée un peu trop facile à résoudre.
Cependant, malgré les répétitions concernant le physique d'Anna, le fait que le personnage principal ne m'ait pas vraiment plu et que le traître soit trop évident, j'ai trouvé l'histoire intéressante. Ce fut une agréable lecture.

Un roman qui se lit bien mais sans véritablement marquer le lecteur. L'histoire manque franchement d'originalité et les personnages sont un peu trop stéréotypés. Dommage que l'histoire ne soit pas plus centrée sur la recherche et les origines des êtres humains présents sur la planète.