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Critique de miriam


miriam
18 septembre 2014
Maria- Maddalena, jeune veuve, servante, est fière de la réussite de son fils Paulo, curé du village d'Aar, les villageois l'ont acclamé. Pourtant dans l'ombre, elle attend son retour. Son instinct lui prédit le drame. Peur du scandale, ou du péché, elle extorque de son fils la promesse qu'il ne rejoindra plus Agnese.
Tragédie, deux nuits, trois jours et demie dans la vie du prêtre et tout semble s'accélérer. Cèdera-t-il à la tentation, ou tiendra-t-il parole ?
Nuits d'angoisse, d'hésitations, de remords, de retours…journées bien remplie dans le village.
On lui demande d'exorciser une petite fille possédée. Et on voit comme un miracle la fillette se calmer. Tout le village fait un triomphe au prêtre qui est rempli de doutes. Antioco, l'enfant de choeur le porte aux nues. Lui aussi sera prêtre Paulo. Maria Maddalena le raisonne :
« - Les prêtres ne peuvent pas se marier. Et toi, si tu voulais te marier ?
- Je ne le veux pas parce que Dieu ne le veut pas
- Dieu ? c'est le Pape qui ne le veut pas, dit la Mère quelque peu agacée… »
La question du célibat des curés ne me concerne nullement mais la réaction de la mère qui a interdit à son fils de fréquenter Agnese est troublante.
Evocation pittoresque des derniers instants d'un berger, chasseur solitaire, le Roi Nicodème, qui vit avec son chien et un aigle apprivoisé, personnage intéressant que celui du garde champêtre. Pendant que Paulo donne l'extrême onction, pendant la messe, il est obsédé par sa passion mauvaise.
Extrême tension dramatique dans ce court roman que j'ai dévoré malgré le thème.

Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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