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EAN : 9782290011539
93 pages
Librio (25/08/2008)
3.13/5   57 notes
Résumé :
Rien ne distingue cet homme-là.
Rien ne permet de le rendre visible. Un nom banal, un pardessus gris, un corps massif et mou dont il ne sait trop quoi faire. Difficile de peser sur ce monde. Alors cet homme s'en invente un autre, où l'air paraît plus léger. Un cerf-volant bleu ainsi qu'un étrange oiseau peint par Folon lui en ouvrent les portes. Bientôt, l'homme prend son envol vers des espaces aux teintes adoucies. Des paysages délavés, des reliefs effacés.<... >Voir plus
Que lire après L'Envol, suivi de 'Panier de fruits'Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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N'arrivant pas trop à me concentrer dans mes lectures en ce moment, j'avais besoin de quelques chose de frais, léger, agréable à lire et sans prise de tête. Avec cet ouvrage de Philippe Delerm, le choix s'est avéré parfait mais la lecture, hélas, mitigée.

Deux nouvelles se font suite ici, la première, "L'envol", titre éponyme de ce recueil, plonge le lecteur dans une ambiance à la limite du fantastique, où le narrateur ne fait plus qu'un avec les aquarelles qu'il va voir dan une exposition, il se laisse entraîner par elles, les contemple avec délectation, sans mot dire et contemple tout simplement jusqu'à...

Dans la seconde"Panier de fruits", c'est un style beaucoup plus terre à terre, avec la création d'abord, de l'auteur-narrateur pour des slogans publicitaires, basés sur l'alimentaire, puis la jouissance du gain remporté, collaboration ensuite avec un journal sportif jusqu'à l'apothéose rencontré dans l'écriture d'une chanson mais tout cela pour quoi au juste ? Certes, le gain n'est pas à négliger mais l'estime de soi, peut-être...

Une lecture qui laisse le lecteur seul interprète tout e le laissant un peu sur sa faim également et cela est fort dommage ! Une lecture plaisante et légère (premier but accompli) mais qui me laissera sur un sentiment d'inachevé et qui ne me laissera pas des souvenirs ineffaçables !
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Un texte léger, léger, léger... plus léger qu'un cerf-volant. Une histoire poétique qui nous emporte et nous fait rêver. Une belle rencontre que ce petit livre de Philippe Delerm, merveilleusement illustré. Lu il y a un bon moment déjà j'en ai conservé le meilleur souvenir.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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L'Envol, nouvelle de Philippe DELERM est, sans plus, une petite pièce, un en-cas, un entremet qui se laisse croquer avec plaisir même sans grande délectation. Pour ma part, ce récit, je l'ai lu avec le bonheur de pouvoir me remémorer l'entretien que j'avais pu avoir avec Jean-Michel FOLON, suite à une réflexion de la maman de mon épouse qui lui demandait pourquoi il peignait des bêtes qui n'existent pas...

C'est avec bonhomie, gentillesse et beaucoup de respect pour cette question d'une personne âgée (102 ans à ce jour!) qu'il avait répondu. "Moi, je vous offre des dessins, de la couleur. A vous d'imaginer et de vous dire ce que cela vous raconte...Mes dessins seuls n'existent pas!" avait-il partagé, en substance. J'aime beaucoup ce monde de FOLON dans lequel les poissons volent, les oiseaux nagent; là où le statique n'arrête pas de bouger tandis que le dynamique s'immobilise pour s'imprégner du possible et prendre son envol pour l'éternité!

Dans sa nouvelle, Philippe DELERM rend bien compte de ce monde pétri de peu de couleurs, de beaucoup d'eau et d'un imaginaire potentiel extraordinaire. Avec une justesse de ton, Il donne une densité profonde à l'effacé, le timoré, l'aigre-doux et le sans-lendemain. Il permet son envol. Libre au lecteur de partir avec lui!
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Je n'arrive pas bien à accrocher avec la plume de Philippe Delerm. Il a des phrases, des passages qui me touchent mais globalement, ça ne colle pas. Ca se confirme dans cette lecture.
Dans "L'envol", M. Delmas m'émeut dans ce qui fait sa vie et dans ce qui la bouleverse soudain. Mais je n'adhère pas à la forme... Et j'ai trouvé la fin dérangeante (surtout sachant que c'est une lecture obligatoire pour la classe de 3eme de mon fiston...)
Idem pour "Panier de fruits", certains passages me parlent mais je reste en dehors du texte...
C'est comme ça...
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Nouvelles : l'ENVOL

Il décrit un homme lembda en pardessus gris qui par curiosité va voir une expo de FOLON
Et qui va être carrément happé par ses tableaux, il va par exemple se retrouver dans le ciel avec l'oiseau, dans l'oiseau ;
C'est très beau

Nouvelle : PANIER DE FRUITS
C'est un écrivain qui a du mal à vivre de son écriture mais qui va s'enrichir juste avec ces trois mots :
« PANIER DE FRUITS » c'est l'intitulé qu'il a trouvé pour les yaourts YOPLA…
Il en tire une fierté…
Philippe DELERM raconte avec cynisme ce succés.
Il me dérange un peu cependant quand il décrit la mémère bedonnante en collant multicolore dans l'hypermarché...

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les rares automobilistes qui revenaient vers Montauban, en cette soirée de dimanche, purent admirer ce spectacle étonnant : un homme corpulent d'un certain âge, seul au milieu d'un champ, courant pour faire décoller un immense cerf-volant. Au milieu du losange de coton blanc, une silhouette gris et mauve écartait les bras comme pour appeler le vent - une silhouette d'homme, en pardessus et en chapeau, dont on n'aurait su dire si elle ressemblait davantage à un bonhomme de Folon ou à M. Delmas lui-même.
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"Tout passe, hélas, et change de saveur. Mes premières ivresses gustatives m'avaient rendu gourmand et débonnaire, enclin à la mansuétude. Elles se changèrent bientôt en aigreurs d'estomac. Vivre d'un travail alimentaire voué à l'alimentation a sans doute quelque chose d’intrinsèquement pervers - j'eus bientôt du mal à avaler."
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J'aime la mélancolie de ce passant. Il n'a plus aucune de ces prétentions du paraître qui nous amenuisent tant dans la vraie vie, nous contraignent à cacher nos blessures, nos tristesses
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"Une feuille de Sacem peut se révéler plus délectable qu'un coulis de framboise. Une feuille de Sacem, c'est comme u pacte avec le diable"
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Videos de Philippe Delerm (56) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Philippe Delerm
Rentrée littéraire 2023 - "Les Instants suspendus" de Philippe Delerm
« Ce n'est pas un éblouissement, pas une surprise. On est tout à coup dans cette lumière-là, comme si on l'avait toujours habitée. On vient de sortir du tunnel. le train n'a pas changé de cadence, il y a juste eu un petit crescendo dans la musique, moins un bruit de moteur qu'une tonalité nouvelle, offerte au vent. Une infime parenthèse entre deux talus, et d'un seul coup : le paysage. Montagne, lac ou forêt, château en ruine ou autoroute, on sait tout absorber, tout devenir. »
Comme on les chérit, ces instants suspendus dans nos vies. Passer le doigt sur une vitre embuée. La mouche de l'été dans la chaleur de la chambre. le jaillissement du paysage à la sortie du tunnel ferroviaire…
Philippe Delerm n'invente pas ces moments, il les réveille en nous. Il leur donne une dimension d'horizon infini. On ne savait pas qu'on abritait tous ces trésors, Delerm les met en écrin. Entre humour subtil et nostalgie, un recueil dans la droite ligne de ses grands succès, La Première Gorgée de bière, La Sieste assassinée ou Les Eaux troubles du mojito.
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