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EAN : 9782070142767
48 pages
Gallimard (03/10/2013)
3.17/5   6 notes
Résumé :
Au XVIIIe siècle, l’Académie royale organisait tous les deux ans au Louvre une exposition publique de peinture, dont Diderot rédigea de 1759 à 1781, les comptes rendus. Il joue ainsi un rôle pionnier, car ses «Salons» constituent un témoignage essentiel du rayonnement artistique de la France des Lumières en Europe. En parallèle à l’exposition que le musée de Montpellier consacre au «Goût de Diderot», cet ouvrage dresse un panorama de l’art du XVIIIe siècle, dans tou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un bien joli guide, à travers le temps la littérature et l'Art dont Diderot se faisait le critique. Une mise en forme très pratique, un guide d'exposition, comme si nous y étions, illustré de petits mots d'esprit, ou de remarques sur l'appréciation d'une oeuvre par l'auteur.
Un regret cependant, ce guide est court, et les illustrations prennent beaucoup de place. On regrette donc qu'il n'y ait pas davantage de citations, d'anecdotes, on regrette que l'analyse de ces oeuvres faite par Diderot ne prenne pas plus de place. Car les textes des Salons sont des chefs d'oeuvres de la critique d'art, et de la littérature.
Autre regret, celui de ne pas lire plus d'explication sur le rôle du Philosophe dans son siècle quant à la question de l'Esthétique. Il nous est brièvement expliqué que par ses Salons, Diderot met en place un nouveau champ, celui de la critique d'Art, et un nouvel enjeu, à la croisée des Arts : l'Esthétique.
C'est donc une agréable mise en bouche, un livre qui se parcourt rapidement, qui se déplie, se feuillète, se consulte. Mais en refermant ce guide, nous n'en savons que trop peu sur Diderot et ses artistes, trop peu sur ses Salons.

Déçue, donc.
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Tout d'abord, merci à Masse Critique pour m'avoir envoyé ce livre.
Ensuite. Je suis déçue. Vraiment. Tout d'abord, je m'attendais à un format plus grand (oui, j'aurais pu survivre à ça, si seulement ce n'était que ça...!). Ce problème est mineur mais peut tout de même aussi contribuer au reste.
Le contenu de ce mini livre est minuscule. Les informations données restent affreusement pauvres et il y en a /peu/ !
Les citations des Salons en eux-même restent existantes mais encore une fois rares. Même si je dois avouer que quelques-unes de celles choisies valent la peine... Ça reste trop peu. Peut-être avec un format plus grand y aurait-il eu plus d'informations...?
Point positif, maintenant, la qualité de l'imprimerie. C'est toujours extrêmement agréable de voir de la qualité d'impression comme ça. Les peintures, toiles et esquisses ressortent très bien.
Et avec les quelques citations bien choisies, ça reste les quelques points positifs que j'ai pu voir.
Ce 'livre' n'est pas 'nul' mais juste /pauvre/. Affreusement pauvre d'informations. Je suis tout de même contente d'avoir de belles 'photos' mais je ne retiendrais pas ça en tant que petit livre intéressant.
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Michel Delon, spécialiste de Diderot, nous offre ici – au sens propre puisque que j'ai pu recevoir ce livre dans la cadre de l'opération Masse critique de Babelio – un beau petit volume enrichi de superbes reproductions dans la collection « Découvertes Gallimard hors-série ».
Publié à l'occasion de la commémoration du tricentenaire du philosophe et critique d'art, cet ouvrage est présenté sous cette forme quasi de pop-up qui rend si ludiques les volumes de la collection.
Le texte, bref comme il convient, fait le point sur l'apport de Diderot à la critique artistique dont on pourrait dire qu'il l'a inventée, à une époque où le statut de l'art change puisque, jusque-là réservé aux classes sociales favorisées, il s'offre désormais à la vue de tout un chacun. C'est la critique de l'amateur éclairé et nécessairement subjective qu'avant Baudelaire – dont il fut le précurseur – que Diderot développe.
Divers chapitres balisent le parcours : Diderot et le Salon, le grand genre, du libertinage au sentiment, le portrait, L'esquisse et la ruine, le paysage-promenade, le sentiment de la chair, le monument dans la ville constituent le vocabulaire de l'esthète de la fin du XVIIIe siècle qui voit émerger peu à peu les deux versants de l'art du XIXe siècle en gestation : l'expression du moi et de la nature romantiques et la mise en oeuvre du réalisme.
Les artistes attendus (Van Loo, Boucher, Greuze, Chardin, Robert, Vernet…) sont bien présents, mais c'est aussi l'occasion d'en découvrir d'autres moins connus, comme Vien, Doyen ou Falconnet.
Bref, un volume pour les amateurs d'art comme les personnes qu'intéressent Diderot, l'Encyclopédie et les Lumières.
Lien : http://artetlitterature.blog..
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