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EAN : 9782747058049
240 pages
Bayard Jeunesse (10/09/2015)
3.55/5   57 notes
Résumé :
À presque 17 ans, Antoine n’est pas ravi de passer ses vacances à la montagne, coincé entre ses parents qui n’arrêtent pas de se disputer. Et, comble de malchance, dès le premier jour de randonnée, il s’est foulé la cheville. Que faire dans un petit village isolé quand on a la jambe bandée ? Antoine aimerait bien se lancer dans l’écriture d’un roman, mais il lui manque une idée. Il part donc traîner à La Marmotte, la seule taverne du hameau, où il rencontre Marcel. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,55

sur 57 notes
Quand vient l'orage de Marie-Hélène Delval est un roman emprunté à la bibliothèque, totalement par hasard, une fois encore à cause de la couverture.
À presque 17 ans, Antoine n'est pas ravi de passer ses vacances à la montagne, coincé entre ses parents qui n'arrêtent pas de se disputer. Et, comble de malchance, dès le premier jour de randonnée, il s'est foulé la cheville. Que faire dans un petit village isolé de montagne, seul, quand on a la jambe bandée ?
Antoine aimerait bien se lancer dans l'écriture d'un roman, mais il lui manque une idée.
Il part donc traîner à La Marmotte, la seule taverne du hameau, où il rencontre Marcel. le vieil homme, le regard braqué sur son bock de bière, évoque à demi-mot une légende locale… comme s'il en craignait encore les maléfices. Et il conclut par une phrase énigmatique que le garçon n'entend pas bien : « Il faut la sauver » ou « Tu dois la sauver »…
Un peu malgré lui, Antoine va plonger dans l'histoire d'une jeune fille qui, pour échapper à un seigneur démoniaque, s'est jetée au XIIe siècle du haut des remparts de Morteroche... Plus il en apprend sur cette histoire plus il est fasciné par la jeune fille.. fasciné .. ou envoûté ??
Quand vient l'orage est un très bon roman, qui m'a plu de la première à la dernière page.
Antoine est un jeune homme pour qui l'été a été difficile, il vient de vivre une déception sentimentale. Jeune, mais touché en plein coeur car il ne s'attendait pas à une telle déception. Il va très rapidement être fasciné par la légende de cette jeune fille qui s'est jeté dans le vide ; et des deux cavaliers qui s'affrontent quand l'orage gronde... Des légendes qui nous intriguent, nous lecteurs. Surtout que les histoires d'hier sont entremêlées avec des événements plus ressent : suicides ? accidents ? Tout ça est un peu flou, les habitants n'étant pas très enclins à en dire trop à Antoine, en cas où la jeune fille l'appellerait à elle..
L'ambiance est chargé de vieilles histoires auxquelles on ne croit pas, ce sont des légendes.. n'est ce pas ?? Quoi que certaines petites choses sont troublantes et nous font doucement glisser dans du fantastique, pour mon plus grand plaisir.
J'ai aimé que cette histoire se déroule en montagne, c'est mystérieux, l'ambiance est parfois lourde. le final est réussi.
J'ai été charmé par ce livre, mais vu l'auteure cela n'est pas étonnant. Son roman Les chats est un des roman jeunesse qui m'a le plus marqué ces dernières années, logique donc que j'apprécie aussi Quand vient l'orage car j'ai retrouvé l'écriture qui m'avait plu à l'époque.
Une bonne surprise donc que ce roman jeunesse, qui mérite cinq étoiles.
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Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Bayard pour m'avoir fait découvrir ce livre. Marie-Hélène Delval, a priori, je ne connais pas. La biographie qui lui est consacrée dans ce livre, qu'elle a écrit des textes pour les magazines tels que « Pomme d'api », « les belles histoires ». J'ai peut-être lu sans le savoir une de ses histoires.
L'illustration ainsi que la couverture est juste magnifique. J'aime bien ces lettres en relief. le papier est également très agréable au toucher.

Maintenant, place à l'histoire :
En vacances, le jeune Antoine suit ses parents sur les chemins de randonnée. Alors qu'il se tord à la cheville, il est contraint de passer son temps comme il peut. Il rencontrera un vieux fou qui divague. L'ancien laisse échapper quelques bribes sur une légende locale. Depuis lors, Antoine ne cessera de se renseigner sur ces étranges apparitions nocturnes.

Hé bien que je suis content de voir que le Fantastique n'est pas mort ! Sous fond d'une légende et de fantôme, j'ai pu suivre une agréable aventure. Toutefois plusieurs choses m'ont un peu dérouté, il s'agit davantage de techniques d'écritures. J'avoue avoir eu du mal à lire un texte écrit au présent. J'ai toujours eu des lectures écrites au passé et pour moi, ce genre de procédé convient parfaitement. J'ai quelquefois buté sur ces conjugaisons. Rien de bien méchant quand on a l'habitude d'un autre mode. Deux autres points m'ont un peu dérangé. Tout d'abord, on découvre tout de go les prénoms des parents surtout quand Antoine est présent. Pour finir, Antoine rêve de devenir écrivain. Durant le roman, on y découvre quelques phrases qu'il a tapées sur son ordinateur. Pour un adolescent de 16 ans, je trouve qu'il écrit bougrement mieux que l'auteure.
Je me laisse happer par l'histoire et je découvre une belle intrigue. L'envie d'aller plus loin est là et c'est avec plaisir que ma lecture s'effectue. Je me suis imprégné de cette atmosphère montagnarde. Nous avons un joli petit village, une statue de la Madone et un château en ruine (Morteroche), les orages. Tous les ingrédients sont présents pour favoriser l'imagination.
Les personnages sont bien travaillés et on découvre des parents déchirés. Antoine l'est aussi suite à un amour de jeunesse. Nous sommes tous passé par là. Sa mère – Lydia – est très protectrice. Quant à son père – Serge –, lui ne rêve que d'excursion. D'autres personnages viendront étoffer l'intrigue.

Il s'agit là d'un très bon livre jeunesse. le Fantastique est bien présent avec ces étranges apparitions, ces songes, cette légende qui perdure. C'est un roman court qui se lit très facilement. J'ai été un brin moins emballé par la fin. Mais c'est aussi une belle histoire sur l'amour de jeunesse.
Les dernières pages sont consacrées à d'autres romans dans le genre Fantastique (puisse ce genre revenir en force). de bons résumés qui donnent envie de poursuivre cette lecture.
Commenter  J’apprécie          240
Antoine (Toinou pour les intimes), jeune homme de presque dix-sept ans, est contraint de passer deux semaines de vacances en montagne avec ses parents, dans un coin particulièrement paumé. Fan des littératures de l'imaginaire, il s'essaye à l'écriture et puise dans le folklore local pour trouver l'inspiration. Mais remuer de vieilles histoires revient à touiller la vase d'une eau saumâtre : au bout du compte, ça sent la merde.

Le mystère est une partie probante du roman : Antoine enfile à l'improviste un costume de détective et essaye de tirer les vers du nez des autochtones, lesquels sont bien réticents à parler de leurs légendes. Un peu TROP réticents. Et Antoine s'y intéresse un peu trop vite, se persuadant presque tout de suite qu'il est la seule personne à pouvoir changer les choses et endossant des responsabilités d'adulte. Mais il faut dire que sa situation familiale n'est pas de tout repos : ses parents ne se supportent plus, son père est sarcastique et distant et sa mère est insupportablement étouffante. Il cherche à y échapper en accordant une note de mystère à son quotidien.
Par ailleurs, je n'ai lu que les épreuves non-corrigées, qui sont plus minces que le livre final. Peut-être les choses avancent-elles un poil plus lentement dans la vraie version ?

Le fond de l'histoire est intéressant : la légende, bien que banale, est assez bien amenée. L'auteure en dit suffisamment et suffisamment peu pour que j'aie envie d'en savoir plus. Il y a d'ailleurs peu de temps morts, on est très vite in medias res et les révélations arrivent tôt.
En bref, c'est un page-turner.

J'ai apprécié les personnages, même si Antoine est un peu stéréotypé. La relation de ses parents est très réaliste et ressemble à celle de beaucoup de couples : Serge, plus âgé, infantilise sa femme, la prend de haut et lui délègue toutes les tâches ménagères tandis qu'elle s'aigrit à force de ruminer sa colère. D'emblée, j'ai pris parti pour Lydia (peut-être parce que je suis une femme. Peut-être parce que j'ai fait le parallèle avec mon propre couple), mais l'auteure s'attache à expliquer les raisons du comportement de Serge : sa vie ne se déroule pas comme il l'entend, il aurait voulu avoir un meilleur poste, être plus important au sein de sa boîte, pouvoir être son propre patron... J'ai apprécié cet effort de ne pas en faire un ennemi. Mais pour moi, ça n'excuse en rien le fait de rabaisser sa femme et d'être sarcastique avec son fils.
Évidemment, comme c'est un livre jeunesse, ils discutent, se retrouvent, se mettent d'accord et comprennent les réactions de l'autre. Tout est bien qui finit bien, chacun reconnaît ses torts et ils forment de nouveau une famille unie et heureuse. Dans la réalité, je suis persuadée que ça se serait fini en divorce tant le monticule de rancœur qu'ils entretenaient était massif. Le péril qu'a couru Antoine n'aurait été qu'un prétexte supplémentaire de dispute et non la raison de leur réconciliation.

Outre ce point négatif, ce livre m'a plutôt plu car il soulève beaucoup de questions sur le désir – non, le BESOIN – humain d'aimer et d'être aimé. Surtout à l'adolescence, où l'on se cherche encore. Antoine ne peut résister à l'appel désespéré de la jeune fille de la légende, même s'il a parfaitement conscience du danger qu'il court. Mieux : le message de l'auteure n'est pas moralisateur, car il affirme que rechercher l'amour est normal, commun à tous les êtres humains. Nous ne pouvons qu'accepter cet état de fait. C'est le meilleur moyen de progresser.
C'est une belle réflexion sur le sujet, et j'ai apprécié sa profondeur inhabituelle.
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Quand vient l'orage
Quand est venue l'opération Masse Critique Littérature Jeunesse d'octobre, j'ai parcouru la liste comme à l'accoutumée et j'ai été tout de suite attiré vers ce livre dont je ne connaissais rien, bien entendu, mais le résumé et la présentation m'avaient tout de suite accroché. Avec de la chance, le livre m'a été envoyé et le temps de finir mon livre en cours je me suis plongé dans ma sélection.

En quelques mots le résumé : parti en montagne avec ses parents, qui traversent une crise de couple et ont besoin de se retrouver, un jeune garçon se blesse dès la première randonnée et reste bloqué au village pendant que ses ainés arpentent les alpages. Sirotant une boisson au café du village, il entend en partant un ancien marmonner dans sa barbe un étrange message : « il faut la sauver », ou « tu dois la sauver ».
Rentré au chalet il se plonge dans une lecture en songeant que ce doit être un ancien qui a perdu la boule et laisse cette idée de côté. Mais bientôt dans son sommeil va venir le visiter une jeune et belle femme qui lui demande son aide pour survivre. le plus étrange dans ce rêve est qu'il paraît bien réel mais dans un univers parallèle et des siècles auparavant…
Quoi de plus naturel pour un rêve me direz-vous !
Eh bien mes amis, à partir de ce moment vous ne pouvez plus quitter le récit car vous allez tourner les pages sans arrêt, happés que vous êtes par l'histoire dans laquelle se mêlent avec talent le réel et l'imaginaire, sans savoir à la limite duquel vous vous trouvez.
L'auteur(e), Marie-Hélène Delval, que je ne connaissais pas, et pourtant j'avais lu de ses textes en quelque sorte, puisqu'elle a été la traductrice de la saga de “l'Épouvanteur”, l'auteur donc n'en est pas à son coup d'essai. Qualifiée sur Babelio d'auteur prolifique de récit pour la jeunesse, on appréhende mieux son goût pour le fantastique, l'histoire et le mystérieux.
C'est un réel bonheur que de suivre le héros de « Quand vient l'orage », avec un vocabulaire riche et accessible, mais pas enfantin, les descriptions de la nature en colère, le décalage entre le monde tellement terre-à-terre des adultes et celui plus ouvert des adolescents, et pour finir un sens de l'écriture qui monte en puissance, avec du suspense et un final éblouissant qui clôt ce livre sans longueur, sans textes inutiles et sans violences gratuites.
J'ai réellement aimé ce livre sans prétention, à confier à tout lecteur à partir d'une dizaine d'années, et même aux adultes qui ont du plaisir à se plonger dans un beau récit.
Merci donc à Babelio, aux Éditions Bayard Jeunesse, et une fois n'est pas coutume, à l'auteur Marie-Hélène Delval, dont l'écriture m'a emballé par sa fraîcheur et son “savoir-écrire”.
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Voici un roman surprenant, où le paysage ne change guère et tourne autour d'un petit village de montagne et de ses ruines.
C'est un quasi huis-clos que nous sert là l'auteure, balançant entre réalisme et fantastique et je n'en ai pas lu depuis bien longtemps. du coup je l'avoue, ma curiosité s'est rapidement éveillée.
Antoine est un adolescent de presque dix-sept ans, venu en vacances avec ses parents. Malchanceux, il se foule la cheville dès la première ballade et n'a d'autre choix que de rester dans le gîte alors que ses parents vadrouillent.
Ce qui, pour un adolescent au coeur malheureux, désoeuvré, va au départ s'avérer une gageure dans ce village sans internet et coupé de tout.
Pourtant le destin …ou la malédiction … semble s'intéresser à lui et au travers de mots couverts, de secrets et d'une légende locale, c'est son imagination qui va le pousser d'abord à découvrir ce que cachent ces mystères, ces morts, ce château en ruine et surtout cette sensation qu'il doit aider la belle damoiselle en détresse.
Antoine est un garçon attachant ; un de ces protagonistes qui ne s'oublie pas facilement après la lecture. Il est sensible, victime d'un chagrin d'amour qui le rend peut-être plus fragile à la fascination de la dame Blanche. de plus les relations entre ses parents s'étiolent et cela le touche même si eux ne veulent pas le montrer. Il ressent donc plus de choses et l'ambiance générale de ce village avec ses anciens comme Gervaise ou Marcel rajoute à son malaise personnel une chape de mystère tantôt attirante, tantôt effrayante.
Car tout a débuté par les paroles imprudentes prononcées par le vieux Marcel un soir d'orage. Ses souvenirs l'emportant dans un passé tragique, il a parlé de la légende et surtout d'Elle. Et lorsqu'à son départ la porte se refermait, Antoine a cru entendre dans un marmonnement nasillard une phrase qui depuis l'obsède.
Depuis Antoine ne trouve plus sa solitude au gîte gênante, au contraire il la recherche. Car il a décidé de dénouer l'écheveau de cette malédiction.
On le retrouve alors plus vivant qu'il ne l'était à son arrivée mais aussi encore plus secret. Et cela nous le rend d'autant plus attachant car comme lui, au travers de ses écrits aussi, nous cherchons la vérité entre le réel et le fantastique.
Imagination débordante, visions, malédiction ? Bon nombre de questions vont poursuivre le lecteur dans la poursuite de sa lecture. Et ce sont ces questions qui vont nous entraîner toujours plus avant dans ce roman pour ne plus le lâcher.
Car le récit, s'il semble prendre son temps au début, devient de plus en plus addictif jusqu'à son dénouement.
En résumé : une aventure bien menée et bien écrite qui réserve nombre de rebondissements !
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critiques presse (1)
Ricochet
17 novembre 2015
La nuit d’orage, qui finit par entremêler intimement les époques et les situations, est un vrai morceau de bravoure.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Une aura de mystère flotte autour de ce lieu. Le vitrail, dans l'église, le représente. C'est là que s'affrontent les Cavaliers de l'Orage. Et, s'il ne s'agit que d'une légende, le château, lui, a bel et bien existé, puisque ses ruines dominent l'à-pic. Or, aucun sentier de randonnée n'y conduit ; c'est étonnant. Parce que le site est dangereux ? Parce qu'on y risque des chutes de pierres ou... une chute dans le vide ? A moins que le danger ne soit d'un autre ordre, qu'il ne soit lié à la croyance en quelque maléfice - ce qui "attire le mal"...
Commenter  J’apprécie          210
La nuit claire rend plus noire encore la bouche d’ombre qui s’ouvre devant lui. Il devine par-delà le seuil, une cour déserte, des bâtiments à peine distincts sur les côtés et, au centre, la base massive d’un donjon. Malgré l’invitation de cette porte béante, il n’oses esquisser un pas. Car il ne devrait pas être là. Il voit, mais il n’entend pas. Ses tympans cont comme noyés dans une eau de silence. Et ce qu’il voit ressemble à ces anciennes pellicules argentiques lorsqu’on les sort du révélateur, avec leurs troublants contrastes de noir et de lumière.
Le visiteur lève les yeux vers le blason de pierre. Il distingue une hache et une épée entrecroisées protégeant une rose.
Puis le sens de l’ouïe revient. La forêt bruisse alentour. Des oiseaux de nuit invisibles lancent leur cri de chasse. Quelque part dans la cour un cheval hennit. Des odeurs de terre et de mousse montent du sous-bois. Il ne bouge toujours pas. Il est incapable de bouger.
C’est alors qu’elle apparaît, pâle silhouette émergeant des ténèbres. Son visage est aussi blanc que la robe qui ondule autour de ses longues jambes tandis qu’elle s’avance, d’une démarche immatérielle. Et sa voix a les modulations du vent dans les feuillages :
- Je m’appelle Éléonore. Et toi ?
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La nuit tombe vite, en montagne, même au cœur de l’été. Tandis que l’obscurité avale les pentes hérissées de sapins noirs, les lumières du village s’allument une à une. La froide clarté des étoiles ourle les sommets d’un trait d’argent. Toute une activité nocturne s’éveille dans les branches, entre les herbes et sous les pierres : froissements, hululements, grésillements, notes flûtées des crapauds. Suspendues au bord d’un gouffre obscur, de très anciennes murailles résistent obstinément à la lente dévoration du lierre et des lichens. La carcasse éventrée d’une tour massive émerge d’un fatras de ronces. Une pierre s’éboule parfois, dont les hautes herbes et les orties étouffent la chute. Plus rien n’habite ces ruines que bêtes et bestioles semblent avoir désertées, où les choucas eux-mêmes refusent de nicher.
Plus rien de « vivant »…
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Dans tout bon roman fantastique vient le moment où le héros franchit une frontière interdite. Passé cette limite, il pénètre en territoire l’impossible. Dès lors il marche sur des sentiers qui n’existent plus, entend des paroles que nul ne prononce, respire un air d’un autre temps…
Commenter  J’apprécie          90
La pièce est plongée dans le noir maintenant. Pourtant, le vieux Marcel ne songe pas à allumer. Cà ne dérange pas Antoine. Leurs yeux à tous deux se sont accoutumés à l'obscurité. Et la pénombre est douce à la présence impalpable qui s'est invitée entre eux.
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Vidéo de Marie-Hélène Delval
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