Voici ma chronique suite à l'opération Masse Critique :
Dès l'ouverture du colis, j'ai été charmée par la couverture. Elle est très jolie, et au fur et à mesure que j'ai lu l'histoire, j'ai trouvé qu'elle lui correspondait très bien.
Ce roman m'a beaucoup plu. Il commence avec une citation d'
Aristote que j'adore : "Il y a trois sortes d'hommes. Les vivants, les morts, et ceux qui vont sur la mer."
J'ai trouvé cela beau que l'auteur donne à son personnage principal le prénom de son fils, même s'il ne lui arrive pas que du bonheur !
Le premier monologue du supérieur en fait un personnage prometteur, j'ai trouvé ça dommage qu'on n'en entende plus tant parler par la suite. le premier chapitre est un enchaînement de choses sans aucun sens, et malgré qu'il y ait tous les éléments pour, j'ai eu du mal à tout comprendre, j'étais souvent perdue.
Un bon point : l'histoire se met vite en place, aussi j'ai pu accrocher dès le début ! Les descriptions sont claires et pas trop lourdes. Et puis, enfin une histoire sur des français et non des américains... Les personnages sont originaux et tous très différents : le Gros, la mère d'Andréas, etc.
Un peu plus tard, on quitte Andréas pour tout autre chose : le bureau d'un détective, et on se doute automatiquement que leurs chemins se croiseront forcément à un moment.
En page 66, une citation m'a bien plu : "Les chiens, ces putain de chiens qui ont certainement consommé plus de drogue qu'il n'en avait jamais ramené".
L'histoire en elle-même est très intéressante : j'ai appris beaucoup par rapport aux bateaux de la Marine, et on peut aussi parler du fait que malgré que ce soit toujours le même schéma qui s'enchaîne (Andréas qui achète de la drogue, la cache, comprend une fois tout vendu qu'il en faudrait plus, etc.) je ne m'en suis pas lassée ! Certains évènements sont décris avec un tel réalisme, on a l'impression d'y être et on se demande "est-ce que l'auteur l'a vécu aussi ?" On a l'impression de vivre les voyages avec Andréas. Mon escale favorite a été à Madagascar, les personnages rencontrés là-bas étaient très attachants, et les péripéties bien trouvées.
L'image assez péjorative donnée des militaires qui profitent de leurs missions pour un business de drogue et souvent rattrapée avec les diverses missions qu'accomplit avec brio Andréas.
Malheureusement, j'ai souvent trouvé des fautes d'innatention, de grammaire et de ponctuation ("Mais qui pouvait bien être Goern, pensa Andréas ?" → "Mais qui pouvait bien être Goern ? pensa Andréas." / "Il se faisait surnommé
Le Breton"). Il arrive un moment où l'on trouve une faute par page quasiment, j'ai trouvé ça dommage.
Ce que j'ai en revanche apprécié, c'était qu'il n'y avait pas de temps morts. On ne s'attarde pas sur les scènes quotidiennes s'il ne s'y passe rien qui fasse avancer l'histoire. Et l'auteur glisse souvent des phrases à suspens dans ses chapitres, ce qui fait que l'on arrive pas à lâcher le livre avant sa fin.
Et cette fin... mais alors, quelle fin ! C'était surprenant ! J'ai adoré tous ces rebondissements, bravo à l'auteur pour cette originalité ! En revanche, après les étoiles dans les yeux que j'avais après avoir lu le 26e chapitre, j'ai trouvé ça dommage d'en rajouter un 27e, je n'ai pas trouvé qu'il avait une grande utilité...
Je ne regretterai en tous cas pas cette lecture !